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Test : amplificateur casque ALO RX

Le sujet des amplificateurs nomades a déjà été abordé par Laurent et je ne saurais que trop vous conseillez si vous ne connaissez pas ce domaine…

Le sujet des amplificateurs nomades a déjà été abordé par Laurent et je ne saurais que trop vous conseillez si vous ne connaissez pas ce domaine de vous reportez au plus vite à cet excellent dossier.

Pour ma part, j’ai eu l’opportunité de découvrir récemment le modèle ALO RX.

Cette marque est plus particulièrement connue pour réaliser des câbles audio sans concession. Elle distribue également les fameux IMod dont la présentation et le bien fondé n’est plus à démontrer.

Non satisfaite de ses succès elle propose aujourd’hui l’amplificateur modèle RX destiné à l’audiophile/mélomane exigeant. Cependant saura t’elle convaincre un marché déjà fort achalandé de modèles de prestige aux performances plus qu’honorables ?

Afin d’y répondre je vous propose le test du modèle RX avec comme éléments de comparaison 3 autres références de marques réputées pour leur sérieux et qualité de fabrication à savoir :

  • Ray Samuel Audio modèle P51 Mustang
  • Ibasso P3+ Héron
  • Ray Samuel Audio modèle P51 Shadow

DSC00851

Présentation

Ci-après les spécifications constructeur :

spec-alo

A la prise en main on est de suite interpellé par le rendu visuel, le sens du détail. Sobriété et esthétique sont de mise. Visiblement volonté est affichée de ne pas décevoir sur ce critère. Au niveau encombrement, il est sensiblement équivalent à la taille du lecteur Cowon S9 avec une épaisseur « Slim » d’une dizaine de millimètres pour un poids de 130 grammes. La partie alimentation est soignée, elle est confiée à 2 piles type lithium de 3,7 volts chacune, laissant présager d’une bonne tenue en puissance. Donc exit les sempiternelles démontages pour la recharge des accumulateurs, elle se fait directement en pluggant l’adaptateur fournit avec le chargeur au format type UE ou US, compter environ 5 heures de charge pour une autonomie d’une dizaine d’heures.

Il est équipé d’un gain variable 2 positions, (par défaut en mode low) mais ici contrairement à d’autres modèles concurrents il n’est pas commutable en façade. Et visiblement le constructeur ne motive pas l’utilisateur pour aller titiller ce paramètre ! En effet il vous faudra dévisser les 8 vis type BTR d’un pas type US et la clé spécifique n’est pas fournie, faire glisser la carte du châssis délicatement pour ensuite passer du temps à trouver le petit switch présent au dessous de la layout. Bref remonter ensuite le tout avec le plus grand calme ! La notice stipule qu’une fois le réglage du gain souhaité pour son utilisation, il est préférable de ne pas reproduire cette manipulation, doit on le prendre sur le ton de l’humour ?

Bon vous l’aurez compris si le gain proposé vous satisfait inutile de vous hasardez à démonter, mais je dirais que le jeu en vaut la chandelle, car vous disposerez de réglage vous permettant de piloter des casques à la sensibilité moindre avec en contre partie une réserve de puissance accrue pour les Ears. Alo propose également dans son Kit un jeu de strapp fort utile pour les déplacements afin de coupler le player à l’amplificateur.

D’un point de vue fonctionnel c’est spartiate, toute les entrées/sortie et commandes se situent en face avant ! Un choix surement imposé par le design du circuit ? Pourquoi pas !

La partie réglage du volume est confiée à une gestion numérique solution de plus en plus retenue sur les nouvelles livrées d’amplificateur comme Headamp Pico Slim, ou encore RSA Shadow…pour ne citer qu’eux. A la mise sous tension, afin de préserver notre belle audition, le volume est à niveau bas. Par contre pour ma part je déplore le commutateur de mise sous tension beaucoup trop proche de la commande de volume, ainsi si vous « ratez » cette commande, fortuitement vous rippez et commuter l’ampli sur arrêt, c’est sans conséquence mais désagréable à l’usage !

DSC00850

Protocole de test

  • Lecteur Cowon S9 lecture de fichier type FLAC
  • Mini câble Qable & DIY
  • Casque type IEM EarSonics EM3/EM2-PRO

DSC00856
DSC00859
DSC00857

Dans un premier temps sera décrit le rendu spécifique de l’amplificateur testé sur différents style musicaux pour ensuite conclure sur un comparatif avec les 2 autres références cités précédemment.

L’écoute

D’emblée on est captivé par le côté naturel de la restitution. Le message glisse avec aisance sans accident, l’air circule entre les différents instruments. A bas volume, le relief est saisissant de vérité, preuve d’une sensibilité peu commune. Les sections nécessitant de grande capacité dynamique telles que la batterie sont retranscrites avec des volumes très proches de la sensation ressentie en écoute directe (rarement un ampli de cette gamme est capable de telle prouesse) Les grosses caisses délivrent une sonorité pleine avec un réel rendu de peau accompagnée de la vibration.

Les voix qu’elles soient douceur ou violence passent avec émotion certaine. La scène sonore est magistrale dans les 2 dimensions. Il est étonnant de constater cette capacité à extraire tous les détails d’un enregistrement sur un appareil de cette gamme ! La puissance délivrée est exceptionnelle et je ne parle pas de puissance incontrôlée avec saturation rendant le message inaudible, non j’évoque ici la capacité dynamique

Si je devais émettre des qualificatifs à cet amplificateur, je dirais charnel et émotion. Il fait partie de ce type de matériel qui vous donne envie d’écouter et redécouvrir votre bibliothèque musicale.

Ecoute comparative

A réception de l’amplificateur, j’avais en première instance envisagé de réaliser rapidement une écoute comparative, mais je me suis laissé aller à profiter simplement des bienfaits de l’ALO RX !

Donc maintenant place à la bataille…

Match ALO RX / RSA P51 Mustang

DSC00848

L’amplificateur RSA P51 présente de par son design des similitudes avec l’Alo RX comme son alimentation type batterie rechargeable, et le réglage du gain 3 positions. Mais par contre il est proposé sous des dimensions et poids bien moindre :

rsa-dim

Le P51 est doué de prouesse assez remarquable à rapprocher à son volume et poids. Il est notamment capable de driver des casques type ouvert gourmand en énergie ! Mais soyons clairs tout de même son domaine de prédilection reste les Intras ! Il délivre un son de haute facture également, à comparer avec le RX il semble plus empâté néanmoins à extraire toutes les petites subtilités dans la masse et ceci est dû à un rendu du grave plus auréolé, moins percutant, un trait de caractère d’ailleurs des amplis RSA, bien que les dernières moutures soient moins sensible sur ce critère. Et surtout il ne peut proposer la même image tridimentionnelle que celle déployée par l’ALO RX.

D’ailleurs il serait sympa de réaliser la confrontation entre le RX et le RSA SR71A  qui sur le papier serait un combat à armes plus égales!

Match ALO RX / Ibasso P3+

DSC00845

Ibasso qui commence à se tailler une excellente réputation propose toute une gamme d’amplificateur avec même pour certaines références des DAC intégrés très appréciés des mélomanes de tous horizons. Le modèle P3+ ne déroge pas à la règle. Il se propose sous une taille respectable, mais un poids assez conséquent inhérent à sa force de frappe en terme de puissance, pas moins de 6 piles type AAA sont requises. Cela se ressent donc sur la balance !

ibasso-dim

Ibasso propose un concept fort sympathique, à savoir de disposer d’un panel de chip interchangeable sous forme de Kit à remplacer sur la carte de l’ampli. Cela permet de moduler un peu le rendu sur des paramètres tel que le soundstage, le piqué, la dynamique ou encore la neutralité. Ici Ibasso n’est pas avare car la clé BTR est fournie  !

Au niveau de la signature l’Ibasso propose une écoute naturelle semblable à celle du RX, mais il ne peut cependant rivaliser sur des critères de capacité dynamique. Sur le paramètre de profondeur de scène le P3+ est très en deçà du RX qui lui confère une image moins réaliste et moins vivante.

Match ALO RX / RSA Shadow

DSC00863

L’amplificateur Shadow est le dernier né de la gamme RSA, il est designé pour répondre à une demande croissante d’audiophile qui désirent disposer de très haute qualité de restitution en hyper nomade exclusivement avec des Intras. Mais ne vous y trompez pas cet un amplificateur propose le « mieux du moment », à savoir entre autre contrôle de volume numérique, batterie rehargeable sur PC…

Sa taille de Liliputien étonne et attise la curiosité. Le coupler à un Cowon S9 est dans l’absolue une configuration sans intérêt, voire une hérésie. Elle se justifie ici seulement pour les besoins du test.

shadow-dim

A l’écoute le Shadow RSA ne déçoit pas, on retrouve le son RSA avec bien entendu moins de détails, de profondeur et de puissance que peut procurer un P51. Il sera donc le compagnon idéal des mini player Mp3.

Conclusion

Vous l’aurez aisément compris l’amplificateur ALO RX est de la trempe des matériels qui vous procure de réelles belles émotions, la claque assurée. Il est le grand gagnant de ce comparatif. Il entre selon moi dans une autre catégorie, une nouvelle ère d’amplificateur nomade. Sa signature sonore est très proche de certaines réalisations beaucoup plus onéreuse et désigné pour une utilisation domestique. Et lorsque l’on rapproche ses performances au tarif proposé, inutile de résister, et lorsqu’on y a goûté on ne veut plus s’en séparer !

L’Ibasso P3+ le talonne de très près, mais il lui manque malgré tout de très bons atouts, ce petit plus qui le rendrait incontournable, et ce malgré des performances audio de très bonne facture, il est pénalisé par un design quelque peu dépassé au regard de ses concurrents.

Quant aux RSA, ils sont les témoins du savoir faire reconnu et plébiscité de par le monde pour ce constructeur. Le ratio encombrement/performance audio est sans contestation une des grandes forces de ce constructeur.

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DSC00866

Notation

notation

Le sujet des amplificateurs nomades a déjà été abordé par Laurent et je ne saurais que trop vous conseillez si vous ne connaissez pas ce domaine de vous reportez au plus vite à cet excellent dossier.

Pour ma part, j’ai eu l’opportunité de découvrir récemment le modèle ALO RX.

Cette marque est plus particulièrement connue pour réaliser des câbles audio sans concession. Elle distribue également les fameux IMod dont la présentation et le bien fondé n’est plus à démontrer.

Non satisfaite de ses succès elle propose aujourd’hui l’amplificateur modèle RX destiné à l’audiophile/mélomane exigeant. Cependant saura t’elle convaincre un marché déjà fort achalandé de modèles de prestige aux performances plus qu’honorables ?

Afin d’y répondre je vous propose le test du modèle RX avec comme éléments de comparaison 3 autres références de marques réputées pour leur sérieux et qualité de fabrication à savoir :

  • Ray Samuel Audio modèle P51 Mustang
  • Ibasso P3+ Héron
  • Ray Samuel Audio modèle P51 Shadow

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Présentation

Ci-après les spécifications constructeur :

spec-alo

A la prise en main on est de suite interpellé par le rendu visuel, le sens du détail. Sobriété et esthétique sont de mise. Visiblement volonté est affichée de ne pas décevoir sur ce critère. Au niveau encombrement, il est sensiblement équivalent à la taille du lecteur Cowon S9 avec une épaisseur « Slim » d’une dizaine de millimètres pour un poids de 130 grammes. La partie alimentation est soignée, elle est confiée à 2 piles type lithium de 3,7 volts chacune, laissant présager d’une bonne tenue en puissance. Donc exit les sempiternelles démontages pour la recharge des accumulateurs, elle se fait directement en pluggant l’adaptateur fournit avec le chargeur au format type UE ou US, compter environ 5 heures de charge pour une autonomie d’une dizaine d’heures.

Il est équipé d’un gain variable 2 positions, (par défaut en mode low) mais ici contrairement à d’autres modèles concurrents il n’est pas commutable en façade. Et visiblement le constructeur ne motive pas l’utilisateur pour aller titiller ce paramètre ! En effet il vous faudra dévisser les 8 vis type BTR d’un pas type US et la clé spécifique n’est pas fournie, faire glisser la carte du châssis délicatement pour ensuite passer du temps à trouver le petit switch présent au dessous de la layout. Bref remonter ensuite le tout avec le plus grand calme ! La notice stipule qu’une fois le réglage du gain souhaité pour son utilisation, il est préférable de ne pas reproduire cette manipulation, doit on le prendre sur le ton de l’humour ?

Bon vous l’aurez compris si le gain proposé vous satisfait inutile de vous hasardez à démonter, mais je dirais que le jeu en vaut la chandelle, car vous disposerez de réglage vous permettant de piloter des casques à la sensibilité moindre avec en contre partie une réserve de puissance accrue pour les Ears. Alo propose également dans son Kit un jeu de strapp fort utile pour les déplacements afin de coupler le player à l’amplificateur.

D’un point de vue fonctionnel c’est spartiate, toute les entrées/sortie et commandes se situent en face avant ! Un choix surement imposé par le design du circuit ? Pourquoi pas !

La partie réglage du volume est confiée à une gestion numérique solution de plus en plus retenue sur les nouvelles livrées d’amplificateur comme Headamp Pico Slim, ou encore RSA Shadow…pour ne citer qu’eux. A la mise sous tension, afin de préserver notre belle audition, le volume est à niveau bas. Par contre pour ma part je déplore le commutateur de mise sous tension beaucoup trop proche de la commande de volume, ainsi si vous « ratez » cette commande, fortuitement vous rippez et commuter l’ampli sur arrêt, c’est sans conséquence mais désagréable à l’usage !

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Protocole de test

  • Lecteur Cowon S9 lecture de fichier type FLAC
  • Mini câble Qable & DIY
  • Casque type IEM EarSonics EM3/EM2-PRO

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Dans un premier temps sera décrit le rendu spécifique de l’amplificateur testé sur différents style musicaux pour ensuite conclure sur un comparatif avec les 2 autres références cités précédemment.

L’écoute

D’emblée on est captivé par le côté naturel de la restitution. Le message glisse avec aisance sans accident, l’air circule entre les différents instruments. A bas volume, le relief est saisissant de vérité, preuve d’une sensibilité peu commune. Les sections nécessitant de grande capacité dynamique telles que la batterie sont retranscrites avec des volumes très proches de la sensation ressentie en écoute directe (rarement un ampli de cette gamme est capable de telle prouesse) Les grosses caisses délivrent une sonorité pleine avec un réel rendu de peau accompagnée de la vibration.

Les voix qu’elles soient douceur ou violence passent avec émotion certaine. La scène sonore est magistrale dans les 2 dimensions. Il est étonnant de constater cette capacité à extraire tous les détails d’un enregistrement sur un appareil de cette gamme ! La puissance délivrée est exceptionnelle et je ne parle pas de puissance incontrôlée avec saturation rendant le message inaudible, non j’évoque ici la capacité dynamique

Si je devais émettre des qualificatifs à cet amplificateur, je dirais charnel et émotion. Il fait partie de ce type de matériel qui vous donne envie d’écouter et redécouvrir votre bibliothèque musicale.

Ecoute comparative

A réception de l’amplificateur, j’avais en première instance envisagé de réaliser rapidement une écoute comparative, mais je me suis laissé aller à profiter simplement des bienfaits de l’ALO RX !

Donc maintenant place à la bataille…

Match ALO RX / RSA P51 Mustang

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L’amplificateur RSA P51 présente de par son design des similitudes avec l’Alo RX comme son alimentation type batterie rechargeable, et le réglage du gain 3 positions. Mais par contre il est proposé sous des dimensions et poids bien moindre :

rsa-dim

Le P51 est doué de prouesse assez remarquable à rapprocher à son volume et poids. Il est notamment capable de driver des casques type ouvert gourmand en énergie ! Mais soyons clairs tout de même son domaine de prédilection reste les Intras ! Il délivre un son de haute facture également, à comparer avec le RX il semble plus empâté néanmoins à extraire toutes les petites subtilités dans la masse et ceci est dû à un rendu du grave plus auréolé, moins percutant, un trait de caractère d’ailleurs des amplis RSA, bien que les dernières moutures soient moins sensible sur ce critère. Et surtout il ne peut proposer la même image tridimentionnelle que celle déployée par l’ALO RX.

D’ailleurs il serait sympa de réaliser la confrontation entre le RX et le RSA SR71A  qui sur le papier serait un combat à armes plus égales!

Match ALO RX / Ibasso P3+

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Ibasso qui commence à se tailler une excellente réputation propose toute une gamme d’amplificateur avec même pour certaines références des DAC intégrés très appréciés des mélomanes de tous horizons. Le modèle P3+ ne déroge pas à la règle. Il se propose sous une taille respectable, mais un poids assez conséquent inhérent à sa force de frappe en terme de puissance, pas moins de 6 piles type AAA sont requises. Cela se ressent donc sur la balance !

ibasso-dim

Ibasso propose un concept fort sympathique, à savoir de disposer d’un panel de chip interchangeable sous forme de Kit à remplacer sur la carte de l’ampli. Cela permet de moduler un peu le rendu sur des paramètres tel que le soundstage, le piqué, la dynamique ou encore la neutralité. Ici Ibasso n’est pas avare car la clé BTR est fournie  !

Au niveau de la signature l’Ibasso propose une écoute naturelle semblable à celle du RX, mais il ne peut cependant rivaliser sur des critères de capacité dynamique. Sur le paramètre de profondeur de scène le P3+ est très en deçà du RX qui lui confère une image moins réaliste et moins vivante.

Match ALO RX / RSA Shadow

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L’amplificateur Shadow est le dernier né de la gamme RSA, il est designé pour répondre à une demande croissante d’audiophile qui désirent disposer de très haute qualité de restitution en hyper nomade exclusivement avec des Intras. Mais ne vous y trompez pas cet un amplificateur propose le « mieux du moment », à savoir entre autre contrôle de volume numérique, batterie rehargeable sur PC…

Sa taille de Liliputien étonne et attise la curiosité. Le coupler à un Cowon S9 est dans l’absolue une configuration sans intérêt, voire une hérésie. Elle se justifie ici seulement pour les besoins du test.

shadow-dim

A l’écoute le Shadow RSA ne déçoit pas, on retrouve le son RSA avec bien entendu moins de détails, de profondeur et de puissance que peut procurer un P51. Il sera donc le compagnon idéal des mini player Mp3.

Conclusion

Vous l’aurez aisément compris l’amplificateur ALO RX est de la trempe des matériels qui vous procure de réelles belles émotions, la claque assurée. Il est le grand gagnant de ce comparatif. Il entre selon moi dans une autre catégorie, une nouvelle ère d’amplificateur nomade. Sa signature sonore est très proche de certaines réalisations beaucoup plus onéreuse et désigné pour une utilisation domestique. Et lorsque l’on rapproche ses performances au tarif proposé, inutile de résister, et lorsqu’on y a goûté on ne veut plus s’en séparer !

L’Ibasso P3+ le talonne de très près, mais il lui manque malgré tout de très bons atouts, ce petit plus qui le rendrait incontournable, et ce malgré des performances audio de très bonne facture, il est pénalisé par un design quelque peu dépassé au regard de ses concurrents.

Quant aux RSA, ils sont les témoins du savoir faire reconnu et plébiscité de par le monde pour ce constructeur. Le ratio encombrement/performance audio est sans contestation une des grandes forces de ce constructeur.

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17 commentaires
  1. Sachant qu’en plus ALO est l’un des rares à faire des cables line out pour lecteur Sony, je sens que je vais vite craquer…

  2. Merci pour le test !

    Sylvain si tu en as un sous la main, pourrais tu ajouter le iBasso D2+ (et éventuellement le D10), enfin ce qui m’intéresse surtout c’est les notes que tu lui attribuerais dans le tableau comparatif, elles seront certainement inférieur mais ce n’est pas la même gamme de prix… j’aimerais malgré tout savoir s’il est (sont) bon =)

    PS: “si vous ne connaissez pas ce domaine de vous reportez au plus vite à cet excellent dossier.” ne manquerait-il pas le lien qui pointe vers le dossier ?

  3. Salut, J’ai une ptite question
    Je n’y connais vraiment rien dans les ampli nomade, avec quel type d’appareil on obtiens un gain ?
    Il faut quand même que le lecteur soit de bonne qualité je suppose ?

  4. @Wiz : Le D10 est tres proche du P3+ en terme de performances sonores, un leger avantage tout de meme pour le P3+ qui propose une signature avec plus de corps et de puissance. Par contre le D10 dispose d un atout non negligeable le DAC !
    Pour le D2+ desole, mais je ne connais pas, mais les avis d amis fiables ne le conseillaient pas vraiment !
    Bonne remarque pour le lien, on va y remedier

  5. Quel niveau de volume mets-tu sur le S9 ?
    Ca améliore tant que ça le rendu sonore sur un lecteur sans sortie ligne ? Je réserve pour ma part ce genre d’ampli portable à des lecteurs à sortie ligne, type ipod.

  6. @Laurent : J attaque avec`le S9 sur 30 a 32 suivant la sensibilité d entrée de l ampli plugge.
    Oui tu y gagnes grandement en séparation, en dynamique et profondeur ainsi que sur la souplesse d utilisation
    Tu sais dans l absolu oui la sortie ligne est théoriquement sensée être supérieur, mais indeniablement toute sortie ligne out quelle soit ne vas pas se substituer aux qualités intrinsèques du player. Je m explique un mauvais player avec sortie ligne restera toujours un mauvais player
    Après les configurations d écoutes du test comme S9 pluggé sur un P51 ou Shadow n ont pas de sens en soi, car le S9 seul offrira des performances supérieures sans amplifications de ce type.

  7. Je ne peux m’empêcher de rire quand j’imagine écouter de la musique dans la rue avec ça… Vraiment.

  8. Test sympatoche, j’avoue que pour ma part son format (taille) est trop supérieur à celui de ces concurrents pour qu’il obtienne une jour ma préférence.

    Les fabricants ont encore un challenge en termes de miniaturisation de composants de qualité pour arriver à être séduisants sur le segment nomade pur.

  9. @Guillaume : la taille et le poids correspond à peu près a un iphone, ou un Cowon S9/J3… après tout dépend du niveau de nomadisme que l’on désire s’imposer, et quelles sont nos attentes sur les performances sonores

    @Bigtonio : les constructeurs ne cessent d’y travailler, mais là pour le coup les performances affichées par le ALO RX font vite oublier sa taille !

  10. Pour ma part, je rejoins le point de vue de Sylvain sur le ratio taille performance pure. A tel point que vue la qualité du test mais surtout des qualités objectives qui s’en dégagent, l’utilisation domestique ne me semble pas non plus une hérésie.
    Finalement le compromis provisoire entre le mieux du moment en nomade et un aspect qui mérite que l’on s’y attarde (afin de patienter pourquoi pas sur un upgrade plus typée home et haut de gamme) en utilisation sédentaire.
    Merci pour ce test de qualité qui me donne plus qu’envie d’essayer cet ampli surtout depuis que je suis l’heureux possesseur d’un appareil de ce type.
    Sylvain, si tu avais encore sous la main le PICO et ce même si le combat est perdu d’avance qu’elles auraient été tes conclusions ?
    Qu’en tu évoque le réglage du gain et connaissant ta propension au niveau d’écoute quel réglage as tu conservé finalement : du genre grosse réserve en gain middle au high tout en ne dépassant pas une certaine limite (heu enfin pour moi la limite s’arrête bien avant car j’écoute rarement au dessus de 16 avec mon S9 couplé à mes EM3…).
    D’ailleurs en posant la question il m’en vient une autre : le mieux gros gain sur ampli/volume décent sur PMP ou bien l’inverse ? (ne me dit pas els deux 😀 )

  11. @Sebosor : utiliser l’amplificateur ALO en mode combo, pourquoi pas !
    Il est vrai que son utilisation nomade se réserve à une écoute de très haut niveau sans concession. Je conçois d’ailleurs aisément qu’un novice n’aie pas le déclic à la fin de la lecture du test du style : “tiens c’est çà qu’il me faut !”
    Ce type de configuration d’écoute est le résultat de passion, d’expérience, de maturité.
    Vouloir l’utiliser en sédentaire donne l’avantage de ne pas devoir à multiplier le nombre d’amplificateur, mais attention toutefois, car malgré ses qualités indéniables, il ne pourra rivaliser avec des constructions beaucoup plus conséquentes !
    Je m’explique si tu comptes driver un casque en exemple comme le Sennheiser HD600, tu risques de rester sur ta faim, car même si la musicalité est au RDV, pour les attaques, les fortés où la puissance instantanée est primordiale, le ALO sera un peu limite. Par contre pour des casques tels que Grado, Audio Technica… la oui çà peut le faire 😀
    Est ce que le ALO est plus performant sur le critère musical que le PICO, la réponse est oui sans appel, en même temps, normal la technologie déployée n’est pas identique, l’encombrement non plus d’ailleurs (tu peux passer en mode MP, si tu veux que je te fasses la comparaison plus détaillée) Le PICO se situe sur une valeur d’échelle comparative au niveau du P51 de RSA.
    Enfin pour le gain de l’amplificateur, je dirais que c’est assez subjectif, pour ma part, j’ai tendance à opter souvent pour le gain le plus élevé, celà donne l’avantage de pouvoir disposer de réserve de puissance, et je trouve que le relief sonore se trouve amélioré, une meilleure sensibilité, et une profondeur de scène accrue.

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