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[La sélection de la rédaction] Les 10 films et séries à voir sur Netflix en octobre

Le mois d’octobre arrive doucement à sa fin, et se montre particulièrement intéressant pour les abonnés Netflix. Le service de VoD propose en effet un lot…

Le mois d’octobre arrive doucement à sa fin, et se montre particulièrement intéressant pour les abonnés Netflix. Le service de VoD propose en effet un lot de nouveautés qui mérite le coup d’œil.

C’est pour cette raison que nous vous avons préparé une petite sélection de films qu’il est possible de visionner dès aujourd’hui. Au menu : des comédies, des drames et quelques œuvres cultes. De quoi occuper sereinement les weekends et soirées à venir.

Mais ce n’est pas tout, ce mois marque le début de nombreuses séries attendues. Si nous n’évoquerons pas le retour de Stranger Things, que vous connaissez déjà bien si vous consultez notre site, d’autres contenus valent clairement le détour.

On parlera ainsi de Mindhunter, réalisé par l’excellent David Fincher, auteur de films comme Zodiac, Fight Club ou The Game. Un show porté par un duo d’acteurs inspirés et une mise en scène de qualité. Vous l’aurez compris, quelques bonnes surprises vous attendent dans les pages suivantes. À vos écrans !

[nextpage title=”Des films pour rire…”]

Snatch

Sorti il y maintenant 17 ans, Snatch reste un classique de la pop culture, et très probablement le meilleur film de Guy Ritchie. Surfant sur l’atmosphère criminelle et déjantée de son très réussi Arnaques, Crime et Botanique, le Britannique dresse une galerie de portrait haut en couleur de la petite pègre londonienne. L’occasion de plonger dans une histoire abracadabrantesque, où plusieurs gangs se disputent une pierre précieuse qui fait bien des envieux… Et va faire bien des dégâts.

Par miracle, Ritchie arrive à tenir le spectateur en haleine malgré des situations rocambolesques. Il peut d’ailleurs remercier son casting formidable composé de Jason Statham, Brad Pitt, Benicio del Toro ou encore Vinnie Jones. Ces derniers arrivent tous à insuffler une touche d’humour bienvenue à leur personnage, tout en restant convaincants dans leurs rôles de malfrat. En résultent des tirades cultes, accompagnées par une bande-son jouissive. Un film loufoque, qui donne envie de s’acheter une caravane. Mais rose, hein ! C’est pour môman.

Les garçons et Guillaume, à table !

Film autobiographique sur l’histoire de Guillaume Gallienne, sociétaire de la Comédie française, et notamment sur sa jeunesse. Tout commence à partir du premier souvenir qu’il a de sa mère qui, quand il avait quatre ou cinq ans, appelait ses frères et lui pour venir dîner. Elle disait alors Les garçons et Guillaume, à table ! Et toute sa vie, jusqu’à aujourd’hui, elle continue de penser qu’il est « une » et non « un ».

Cette comédie, légère mais sensible, est un petit bijou d’humour moderne parfaitement transposé dans une fiction/réalité par Guillaume Gallienne. Pour un premier film, le réalisateur réussit l’exploit de faire rire, mais aussi de faire s’opposer les stéréotypes sur la sexualité pour nous donner une autre vision des relations entre hétérosexuels et homosexuels. Avec une certaine élégance, Gallienne tente de faire ressentir les sentiments d’un garcon plus émotif que les autres. Touchant.

No Pain No Gain

Si Michael Bay est avant tout connu pour sa propension à tout faire exploser derrière la caméra, No Pain No Gain a permis de découvrir une autre facette du réalisateur. L’Américain se sert en effet d’un fait divers complètement abracadabrant pour nous pondre une comédie grinçante sur les États-Unis.

L’occasion de découvrir l’histoire de Daniel Lugo, un coach sportif fan de musculation qui rêve de la vie de ses riches clients. Accompagné de Paul Doyle et Adrian Doorbal, il décide de mettre au point un plan consistant à kidnapper et « voler » la vie de Victor Kershaw, un des abonnés de leur salle de sport. Très vite, les choses dégénèrent et nos trois lurons vont commettre des actes irréparables.

À travers cette histoire incroyable, mais vraie, Bay dresse une satyre de l’american dream et des dégâts collatéraux qu’il a pu produire dans certains esprits. Filmé à un rythme fou dans un style flashy et outrancier, le long-métrage offre surtout un beau rôle de composition à Mark Wahlberg, Dwayne Johnson et Anthony Mackie. « Marky Mark » joue à merveille un imbécile ambitieux, qui va entrainer toute sa bande dans sa chute. Mais derrière l’aspect vulgaire de certains gags, le réalisateur livre ici son unique film d’auteur. Préparez les haltères.

[nextpage title=”… Et pour être serieux”]

The Truman Show

The Truman Show fut l’un des films marquants de l’année 1998, et reste encore aujourd’hui un plaidoyer vivace sur l’avènement de la télé-réalité et la mise en scène médiatique. Peter Weir met son talent au service du scénario machiavélique d’Andrew Nichol, qui fait du spectateur du film un élément à part entière de l’intrigue.

Truman Burbank est un homme à qui la vie semble sourire. Il vit dans un beau pavillon situé dans une jolie station balnéaire, aime son travail et sa radieuse épouse Meryl. Mais malgré tout ce bonheur, il arrive que Truman se sente étranger à tous les gens qui l’entourent. Petit à petit, il commence à se demander s’il n’est pas observé. Mais par qui ? Et pourquoi ?

Le film de Weir tient en haleine et offre un rôle de choix à Jim Carrey, qui lui permet de sortir du registre comique dans lequel il s’était engoncé. L’acteur livre ainsi une de ses plus belles prestations et prouve à Hollywood qu’il n’est pas seulement un expert de la grimace. Il est cependant très bien entouré par Laura Linney et l’indétrônable Ed Harris, convainquant en gourou aux allures de Steve Jobs. Un drame visionnaire, qui ne fait pas ses vingt ans.

Drive

Repéré grâce à la très solide trilogie Pusher, Nicolas Winding Refn est reconnu du grand public avec Drive, sorti en salle en 2011. Librement adapté du roman du roman éponyme de l’écrivain James Sallis, le film est devenu un classique instantané pour une partie des cinéphiles.

On y découvre la vie d’un chauffeur hors pair, cascadeur le jour et conducteur pour des truands la nuit. Solitaire et peu bavard, sa route va croiser celle d’Irene et de son fils, dont le père est en prison. Pour la première fois, il va ressentir de l’empathie. Afin de les aider, il va prendre part à un braquage qui va mal tourner. Conscient de la menace qui pèse sur ces deux innocents, il va déchainer toute sa violence pour les protéger.

Refn alterne silence et furie avec grand talent, le tout enrobé d’une mise en scène poétique et d’une bande-son pop et planante. Il emprunte au grand de l’action comme Mann ou Scorsese tout en les réinterprétant à sa manière. Ryan Gosling signe ici un des rôles les plus importants de sa carrière accompagné par la toujours excellente Carey Mulligan. Un grand film de genre.

28 semaines plus tard

Suite indirecte de 28 jours plus tard (qui n’est d’ailleurs pas disponible sur Netflix !), 28 semaines plus tard peut néanmoins être vu séparément. Moins inspiré que son ainé, le film de Juan Carlos Fresnadillo reste un solide thriller d’épouvante.

Alors qu’un virus a totalement décimé l’Angleterre, en transformant les habitants en monstres assoiffés de sang, les survivants tentent de reconstruire la société avec l’aide des forces américaines. Don (interprété par un très bon Robert Carlisle) a perdu sa femme, mais retrouve ses enfants dans la zone sécurisée. Rongé par la culpabilité, il tente de se reconstruire pour eux. Mais une autre vérité les attend.

Malgré l’absence de Danny Boyle derrière la caméra, Fresnadillo conserve la peur primale du premier film. Nettement plus porté sur l’action, le long-métrage réserve quelques scènes spectaculaires et se permet de critiquer assez intelligemment l’impérialisme américain. Oscillant entre huis clos et guerre ouverte, il accouche d’une œuvre d’une belle intensité.

The Ghost Writer

Après l’immense succès de Le Pianiste, Roman Polanski avait connu un passage à vide. En 2011, il renoue avec le succès grâce à The Ghost Writer, et obtient le César du meilleur réalisateur.

Il narre l’histoire d’un “Ghost”, un terme traduisible par « écrivain-nègre », engagé pour aider à terminer les mémoires de l’ancien Premier ministre britannique Adam Lang. Alors qu’il se lance dans son travail avec ferveur, il se rend compte qu’un précédent écrivain qui œuvrait déjà sur cet ouvrage a disparu. Cet homme, qui est mort accidentellement, était l’ancien bras droit de Lang…

Petit à petit, l’écrivain commence à s’intéresser à certaines rumeurs concernant le ministre, notamment celles qui évoquent une complicité de crimes de guerre. Profitant de sa position privilégiée, il va alors mener l’enquête.

Porté par un casting impeccable, composé d’Ewan McGregor, Pierce Brosnan et Kim Cattrall, ce film de genre arrive a très vite fait de nous embarquer dans son histoire. Il redonne ses lettres de noblesse au thriller politique, tombé un peu en désuétude dans les années 2000. Il propose un montage en puzzle et un scénario rempli de faux-semblant porté par une mise en scène sobre, mais efficace. On ne sait jamais vraiment où le long-métrage nous mène, mais on suit sa mécanique diabolique avec excitation.

[nextpage title=”Un peu de série avec ça ?”]

Suburra

Présenté comme un préquel au film (et au roman) éponyme sorti en 2015, Suburra est une série ambitieuse, qui surfe une nouvelle fois sur la nouvelle vague mafieuse qui déferle depuis des années sur l’Italie. Le sujet avait de quoi rebuter, notamment car il a été de nombreuses fois évoqué auparavant via des films et séries comme Gomorra ou Romanzo Criminale. Netflix a pourtant choisi sa série pour être le fer de lance du service dans ce pays, après le flot de critiques reçues pour Marseille dans l’hexagone.

L’ancien quartier antique de la Suburra a toujours été connu pour sa pauvreté et sa violence. Et si la ville de Rome a évolué, ce dernier reste toujours une place forte des trafics en tout genre. Trois jeunes issus de milieux sociaux différents vont ici faire alliance pour sortir de leur pétrin, sans se rendre compte qu’il rentre peu à peu dans un jeu très dangereux, qui ronge leur part d’humanité de jour en jour.

Le show explore la sainte trinité du crime à l’italienne, mêlant mafia, politique et religion, pour dénoncer une réalité parfois occultée en Europe. Mais le traitement différent de chacun des protagonistes offre un regard frais sur la situation. Un début prometteur.

Mindhunter

Les serial killer ont toujours fasciné le grand public, qui voient en eux une énigme insolvable. David Fincher l’a bien compris et excelle dans la mise en scène de ces prédateurs, notamment via de grands succès comme Seven ou Zodiac. Le Britannique remet le couvert avec Mindhunter, qui marque sa seconde collaboration avec Netflix après plusieurs épisodes d’House of Cards.

La série est directement inspirée de l’ouvrage éponyme regroupant le témoignage de dizaines de ces tueurs à travers les États-Unis. Rédigé par John E. Douglas et Mark Olshaker, ce dernier est rapidement devenu un best-seller, mais aussi une véritable mine d’information pour la compréhension du phénomène. On y suit le parcours de deux agents du FBI qui décide de plonger dans la psyché des tueurs pour prévenir de nouveaux drames.

D’autres réalisateurs (Asif Kapadia et Andrew Douglas) viennent d’ailleurs prêter main-forte à Fincher. Le show respecte un rythme lent, principalement basé sur les conversations entre les enquêteurs et les pires tueurs en série américains. Les dialogues sont précis et percutants, et permettent de se frayer un chemin à travers ces esprits tortueux, parfois étonnant d’intelligence. Netflix réalise ici un beau coup.

Big Mouth

Évoquer l’adolescence et ses tourments n’est pas nouveau, mais Big Mouth le fait d’une manière assez originale. Cette série télévisée d’animation pour adultes créée par un quatuor composé de Nick Kroll, Andrew Goldberg, Mark Levin et Jennifer Flackett est exclusive au géant de la sVOD.

On y suit les aventures d’Andrew et de Nick, deux jeunes garçons qui commencent à subir les affres de la puberté. Ils se posent alors des questions sur leur sexualité et les bouleversements liées à cette période. C’est ainsi qu’ils découvrent que le monstre des hormones, qu’ils sont les seuls à voir, contrôle une bonne partie de leurs pensées.

Avec son humour trash, mais décapant, Big Mouth ne s’adresse pas aux enfants. Il offre en revanche une vision attendrissante de la jeunesse, du côté masculin et féminin. La bête et ses incitations de plus en plus vulgaires offrent différents niveaux de lecture. Car sous ses blagues vaseuses, la série propose un véritable message de tolérance et d’acceptation de son corps.

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