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Et si les parodies de La Chute restaient sur YouTube ?

Nouveau rebondissement dans l’affaire Constantin Film/YouTube. Finalement, le service de vidéo en ligne de Google semble ne pas vouloir voir disparaître les parodies du film La…

Nouveau rebondissement dans l’affaire Constantin Film/YouTube. Finalement, le service de vidéo en ligne de Google semble ne pas vouloir voir disparaître les parodies du film La Chute de ses serveurs, et l’a fait savoir en publiant un billet sur son blog officiel mettant en avant la notion de “fair use” (usage loyal) pour les parodies incriminées. En gros, la mise en avant du “fair use” pourrait permettre à YouTube de laisser les parodies en ligne, dans l’optique où ces dernières dénaturent complètement l’oeuvre originale.

Extrait de la définition du fair use selon Wikipedia :

“Il essaie de prendre en compte à la fois les intérêts des bénéficiaires des droits d’auteur et l’intérêt public, pour la distribution de travaux créatifs, en autorisant certains usages qui seraient, autrement, considérés comme illégaux.”

Et comme le dit si bien l’une des dernières parodies publiée : “this meme shall be passed from parent to child forever”.

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4 commentaires
  1. Il faut que ces videos restent sur YouTube franchement. Ce sont des montages viraux, sans rapports avec l’oeuvre initiale à ce niveau, et qui ne nuisent nullement aux intérêts du producteur. C’est à seul but humoristique donc pourquoi vouloir les supprimer ?

  2. La vraie question n’est pas de savoir si ça bénéficie au film ou pas. La question est de savoir si on peut invoquer de tels arguments (Fair Use) pour décider, à la place des ayants droits, de garder en ligne ou publier ou non des oeuvres soumises au copyright.

    Et là, honnêtement, Google semble être le champion du passage en force / mise devant le fait accompli. Ils numérisent déjà des livres soumis à des droits sans autorisation, invoquent maintenant un concept qui n’a rien de juridique pour des vidéos…

    Les auteurs d’oeuvres décident quand même ce qu’ils ont envie de faire avec leurs oeuvres. La moindre des choses est de demander avant. S’ils ne veulent pas que leur livre soit numérisé, ou que leur film soit parodié, que l’on comprenne ou pas leur point de vue, il faut le respecter.

    Ça commence à faire beaucoup, une petite amende de l’UE à Google pour leur rappeler que la loi s’applique à tous les ferait peut être méditer sur le sujet…

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