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Test : Red Dead Redemption

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A chaque fois que Rockstar Games a tenté de s’éloigner de l’univers de GTA, ce fut une réussite. l’exemple Bully en est par exemple la preuve…

A chaque fois que Rockstar Games a tenté de s’éloigner de l’univers de GTA, ce fut une réussite. l’exemple Bully en est par exemple la preuve irréfutable. Loin de l’ambiance scolaire, le dernier jeu du studio tente cette fois une percée dans l’univers du western-spaghetti. Peut-on imaginer une seule seconde qu’ils aient fait fausse route ?

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Impossible de le nier : la machine Rockstar Games est réglée comme une montre Suisse. La preuve : Red Dead Redemption, “suite” d’un Red Dead Revolver (sortir sur PS2 et Xbox il y a quelques temps maintenant) encourageant, a cette fois eu droit de se voir insuffler le squelette d’un GTA version 2010, sur lequel on aurait peaufiné les mécanismes, et troqué son univers urbain contre celui de l’Ouest Sauvage, qui passionna tant de réalisateurs il y a quelques dizaines d’années maintenant. Car Red Dead Redemption est avant tout un western-spaghetti en bonne et due forme, marqué par une histoire n’hésitant jamais à traiter de sujets épineux via des analogies toujours bien trouvées, mais aussi par, et c’était à prévoir, une pléthore de personnes haut en couleurs (comment pourrait-il en être autrement, avec le talent d’écriture dont disposent les gus de Rockstar), à commencer par notre héros, John Marston, un écorché de la vie qui devra le temps de la trame principale se ranger du côté de la loi (pas complètement, heureusement pour nous…), et qui passera finalement son temps à se faire trimballer par des personnages annexes, réclamant toujours un (petit) coup de main avant d’aider notre héros dans sa quête. Cette configuration vous dit quelque chose ? Normal… Bref, difficile de jouer à Red Dead Redemption sans faire le parallèle à GTA IV, tant les 2 softs ont en commun dans le fond. Trame principale entrecoupée d’une pléthore de missions annexes, mini-jeux conseillés pour augmenter son pécule (poker, poker menteur, blackjack et j’en passe), collecte d’objets obligatoire pour boucler le jeu à 100%, la liste est longue… Par contre, là ou c’est intéressant, c’est que par rapport à un GTA justement, on ne sait jamais vraiment de quel côté on se place. Les codes en place à l’époque à laquelle se déroule le jeu sont très différents de ceux installés à présent, et la frontière entre homme de loi et bandit est bien souvent mince. De quoi vous déboussoler, assurément, et vous faire perdre les réflexes emmagasinés des années durant. Une aubaine ? Façon de voir les choses !

A côté de ça, pourtant, ce Red Dead Redemption est bien moins peuplé qu’un GTA. Moins peuplé, certes, mais certainement pas moins vivant ! Ainsi, vous aurez constamment à traverser de longues route à dos de cheval pour vous rendre d’un point A à un point B, sur une aire de jeu déjà plus vaste que celle proposée dans un GTA : San Andreas. Impressionnant, n’est-ce pas ? Ces voyages sont heureusement loin d’être monotones, puisqu’ils sont régulièrement animés par des évènements ponctuels demandant votre participation (représentant de la loi qui se fait attaquer, bandits agressant un chasseur d’or…) Pour briller dans ces affrontements, vous pourrez heureusement vous aider du mode le Dead Eye, un mode Bullet-Time revu et corrigé, vous permettant de coller des “croix” là ou vous souhaitez canarder avec votre pétoire du moment. Sachant que vous pourrez coller un nombre de croix conséquent, vous aurez parfois l’occasion de plomber 6 ou 7 ennemis en quelques secondes seulement. De quoi vous permettre de remporter des duels qu’on aurait pensé perdu d’avance, tout en enrichissant le gameplay d’une touche de stratégie. Que demander de plus ? De l’immersion ? Ça tombe bien, le jeu propose bande-son discrète mais collant parfaitement à l’ambiance poussiéreuse du titre, et qui ne pourra que griser lors de “ballades” dans les plaines désertes (en apparence). Pourtant, ce Red Dead Redemption n’est pas parfait (presque, mais pas totalement…), puisqu’il traîne encore quelques défauts inhérents à GTA IV, comme les morts stupides causées par un bug quelconque (vous m’avez compris…). C’est tout ? Presque ! Et impossible par contre de le blâmer pour son aspect graphique, qui tutoie les références du genre. Que ce soit les décors ou les personnages, tout semble léché au possible, et c’est un véritable plaisir de se délecter des effets posés ça et là par les développeurs. Et puis, pour ne rien gâcher, un mode multi est également de la partie, proposant pèle-mêle du Capture the Flag et même des missions à réaliser en coop. Toujours pas rassasié ? Comptez sur Rockstar pour nous abreuver de DLC pendant les mois qui viennent. Non vraiment, vous n’avez pas fini d’entendre parler de ce soft, faites moi confiance !

Que les pauvres hères n’ayant pas encore craqué pour ce joyau lâchent leur ordinateur et courent dans chez leur revendeur le plus proche, afin de ne pas passer à côté d’une production carrée comme jamais, nous embarquant dans un univers riche, épaulé par des mécanismes certes déjà-vu via la série GTA, mais toujours aussi convaincants.

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Ambiance collant pile-poil !
Scénario de haute volée
Durée de vie conséquente
Du multi accrocheur

Les –
Rappelle un peu trop GTA, parfois

A chaque fois que Rockstar Games a tenté de s’éloigner de l’univers de GTA, ce fut une réussite. l’exemple Bully en est par exemple la preuve irréfutable. Loin de l’ambiance scolaire, le dernier jeu du studio tente cette fois une percée dans l’univers du western-spaghetti. Peut-on imaginer une seule seconde qu’ils aient fait fausse route ?

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Impossible de le nier : la machine Rockstar Games est réglée comme une montre Suisse. La preuve : Red Dead Redemption, “suite” d’un Red Dead Revolver (sortir sur PS2 et Xbox il y a quelques temps maintenant) encourageant, a cette fois eu droit de se voir insuffler le squelette d’un GTA version 2010, sur lequel on aurait peaufiné les mécanismes, et troqué son univers urbain contre celui de l’Ouest Sauvage, qui passionna tant de réalisateurs il y a quelques dizaines d’années maintenant. Car Red Dead Redemption est avant tout un western-spaghetti en bonne et due forme, marqué par une histoire n’hésitant jamais à traiter de sujets épineux via des analogies toujours bien trouvées, mais aussi par, et c’était à prévoir, une pléthore de personnes haut en couleurs (comment pourrait-il en être autrement, avec le talent d’écriture dont disposent les gus de Rockstar), à commencer par notre héros, John Marston, un écorché de la vie qui devra le temps de la trame principale se ranger du côté de la loi (pas complètement, heureusement pour nous…), et qui passera finalement son temps à se faire trimballer par des personnages annexes, réclamant toujours un (petit) coup de main avant d’aider notre héros dans sa quête. Cette configuration vous dit quelque chose ? Normal… Bref, difficile de jouer à Red Dead Redemption sans faire le parallèle à GTA IV, tant les 2 softs ont en commun dans le fond. Trame principale entrecoupée d’une pléthore de missions annexes, mini-jeux conseillés pour augmenter son pécule (poker, poker menteur, blackjack et j’en passe), collecte d’objets obligatoire pour boucler le jeu à 100%, la liste est longue… Par contre, là ou c’est intéressant, c’est que par rapport à un GTA justement, on ne sait jamais vraiment de quel côté on se place. Les codes en place à l’époque à laquelle se déroule le jeu sont très différents de ceux installés à présent, et la frontière entre homme de loi et bandit est bien souvent mince. De quoi vous déboussoler, assurément, et vous faire perdre les réflexes emmagasinés des années durant. Une aubaine ? Façon de voir les choses !

A côté de ça, pourtant, ce Red Dead Redemption est bien moins peuplé qu’un GTA. Moins peuplé, certes, mais certainement pas moins vivant ! Ainsi, vous aurez constamment à traverser de longues route à dos de cheval pour vous rendre d’un point A à un point B, sur une aire de jeu déjà plus vaste que celle proposée dans un GTA : San Andreas. Impressionnant, n’est-ce pas ? Ces voyages sont heureusement loin d’être monotones, puisqu’ils sont régulièrement animés par des évènements ponctuels demandant votre participation (représentant de la loi qui se fait attaquer, bandits agressant un chasseur d’or…) Pour briller dans ces affrontements, vous pourrez heureusement vous aider du mode le Dead Eye, un mode Bullet-Time revu et corrigé, vous permettant de coller des “croix” là ou vous souhaitez canarder avec votre pétoire du moment. Sachant que vous pourrez coller un nombre de croix conséquent, vous aurez parfois l’occasion de plomber 6 ou 7 ennemis en quelques secondes seulement. De quoi vous permettre de remporter des duels qu’on aurait pensé perdu d’avance, tout en enrichissant le gameplay d’une touche de stratégie. Que demander de plus ? De l’immersion ? Ça tombe bien, le jeu propose bande-son discrète mais collant parfaitement à l’ambiance poussiéreuse du titre, et qui ne pourra que griser lors de “ballades” dans les plaines désertes (en apparence). Pourtant, ce Red Dead Redemption n’est pas parfait (presque, mais pas totalement…), puisqu’il traîne encore quelques défauts inhérents à GTA IV, comme les morts stupides causées par un bug quelconque (vous m’avez compris…). C’est tout ? Presque ! Et impossible par contre de le blâmer pour son aspect graphique, qui tutoie les références du genre. Que ce soit les décors ou les personnages, tout semble léché au possible, et c’est un véritable plaisir de se délecter des effets posés ça et là par les développeurs. Et puis, pour ne rien gâcher, un mode multi est également de la partie, proposant pèle-mêle du Capture the Flag et même des missions à réaliser en coop. Toujours pas rassasié ? Comptez sur Rockstar pour nous abreuver de DLC pendant les mois qui viennent. Non vraiment, vous n’avez pas fini d’entendre parler de ce soft, faites moi confiance !

Que les pauvres hères n’ayant pas encore craqué pour ce joyau lâchent leur ordinateur et courent dans chez leur revendeur le plus proche, afin de ne pas passer à côté d’une production carrée comme jamais, nous embarquant dans un univers riche, épaulé par des mécanismes certes déjà-vu via la série GTA, mais toujours aussi convaincants.

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Ambiance collant pile-poil !
Scénario de haute volée
Durée de vie conséquente
Du multi accrocheur

Les –
Rappelle un peu trop GTA, parfois

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