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4G : Résultats de l’attribution des fréquences en or

Cela peut paraître un peu technique, mais c’est pourtant une attribution hautement stratégique qui avait lieu aujourd’hui : l’attribution par l’ARCEP de fréquences 4G. Concrètement, les…

Cela peut paraître un peu technique, mais c’est pourtant une attribution hautement stratégique qui avait lieu aujourd’hui : l’attribution par l’ARCEP de fréquences 4G.

Concrètement, les plages d’ondes exploitables pour la téléphonie étant par nature une denrée limité, l’état français par l’intermédiaire de l’ARCEP, régulateur des télécommunications, a la charge d’en assurer la bonne utilisation par les opérateurs, et cela au meilleur prix.

Pour être encore plus schématique, le droit d’utiliser les fréquences est mis aux enchères, celui donc qui décidera d’être le plus dépensier pourra en utiliser le plus, et pourra potentiellement donc en tirer le meilleur parti.

C’est donc tout simplement la qualité du futur de votre opérateur qui est en jeu. Peu de fréquences, ou fréquences de moins bonne qualité, et c’est le risque pour l’opérateur de proposer des débits inférieurs à ses concurrents, ou de devoir multiplier les équipements de relais, la propagation des ondes dépendant de leur longueur (d’onde).

Une première partie des fréquences avait été attribuée et tous les opérateurs avaient été servis, mais la fréquence concernée 2.6 GHz n’était considérée que comme secondaire.

Ce que l’on appelle les fréquences en or, les 800MHz, elles, ont déchainé les opérateurs, puisque ceux-ci ont dépensé 2,6 Milliards d’euros pour les obtenir.

Free était le centre des interrogations, en effet celui ci avait obtenu une bonne part des précédentes attributions, mais Xavier Niel avait prévenu que le prix était bien trop élevé et avait même engagé des recours, rejetés par les autorités.

Et Free ne créa pas la surprise, puisque seul SFR, Orange et Bouygues bénéficieront de ces dites fréquences.

SFR fut le mieux placé avec plus d’un milliard à lui tout seul, et il aura ainsi le privilège d’accueillir Free Mobile en itinérance 4G.

On peut en effet analyser ainsi le choix de Free de ne pas surenchérir comme étant stratégique, en économisant sur les fréquences en elle même, il pourra néanmoins bénéficier de ces dites fréquences, moyennant bien sur une rétribution à SFR, et une perte d’indépendance sur leur gestion.

Ci dessous le tableau récapitulatif de l’ARCEP :

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34 commentaires
  1. FREE doit être un peu dégouté d’avoir rater les fréquence en OR car ça va leur couter chère l’itinérence sur la 4G auprès de sfr et du coup gagnerons beaucoup moins d’argent sur les forfaits.

  2. Il faut savoir qu’il y aura à nouveau des plages de fréquences à acheter mais d’ici quelques années. Enfaite, ce sont des fréquences à usage militaire qui vont être libérées (ne vous inquiétez pas ils en ont d’autre 😉 )

  3. Ho… j’viens de penser à un truc.
    Si les opérateurs auront les autorisations pour la 4G en janvier, peut-être que Free va directement proposer la 4G en janvier et se faire un gros buzz markéting (il en a les moyens vu que son réseau est déjà compatible) !

  4. La 3g ne fonctionne pas partout et même dans les grandes villes souvent ça pédale , alors je ne vois pas l’intérêt de la 4g ni de la future 2500G , on se moque de nous , mettez vous la xg
    ou je pense.

  5. Ne pas oublier que Free possède une licence nationale de Wimax, qui pourra être utilisée dès 2016 pour la téléphonie mobile (grâce à la Commission Européenne).
    Free commencera avec la bande des 2.6Ghz pour commencer puis complétera avec les fréquences Wimax avec ses antennes qui sont surement déjà compatibles.

  6. En théorie ils peuvent la déployer immédiatement mais je pense qu’il faudra plutôt attendre mi 2012 ne serait-ce que pour que les téléphones compatibles arrivent

  7. c’est pas de l’argent facile pour l’état ?
    Ça leur coute rien d’attribuer des fréquences a part de la paperasse …

  8. fréquences en OR ? les 800 Mhz ?

    Sans dec ?

    Vous racontez n’importe quoi au JDN (j’ai envie de dire comme d’hab) … Perso, j’aurai fait comme free, sont pas fou (eux)

    et oui, cette bande de fréquence est “légèrement’ problématique… conflit avec la TNT. Y a pas mal de mauvais retours là où c’est expérimenté

    exemple : ( TNT + 4G ds gooooogle)
    -http://www.linformaticien.com/actualites/id/21915/4g-tnt-le-csa-veille-au-grain.aspx

  9. Pour avoir la meilleure qualité faudra donc aller chez SFR c’est ça ? Parce que si c’est pour avoir du low cost de merd, avec une couverture minable et des débits caca… Je préfère payer un peu plus (j’ai les tunes) pour un truc qui marche.

  10. @urzhiataer Bien vu !! Free ne s’est pas fait baiser, sans dec, une enchère pour ça c’est abusé. J’aimerais savoir ou va (vraiment) tout cet argent, le trou de la secu ?

  11. @Troll : Ça dépend de la politique de l’opérateur. Dis toi que le reseau 3G+ actuel est déjà pas mal bridé par certains.

    Moi de la 4G je m’en temponne le coquillard :

    1 – Mon galaxy n’est pas 4G
    2 – Techno useless pas encore au point.
    3 – Le WIFI c’est gratos, mieux que la 4G et ça me suffit amplement

  12. “FREE doit être un peu dégouté d’avoir rater les fréquence en OR car ça va leur couter chère l’itinérence sur la 4G auprès de sfr et du coup gagnerons beaucoup moins d’argent sur les forfaits.”

    Ce qui va surtout couter cher aux autre opérateurs, c’est le cout des dommages et intérêts versés aux clients qui porteront plainte pour le brouillage de leur TNT. Le gouvernement les a déjà prévenu qu’il s’en laverait les mains, aux opérateurs de se débrouiller ! Et oui les fréquences utilisées brouilleront “par endroit” (dixit les opérateurs…) la reception des chaines de la tnt. Ca va être du sport lors de la mise en place !

  13. Licences 4G: l’Etat va empocher 3,5 milliards des opérateurs, Free écarté

    Les opérateurs Orange, SFR et Bouygues Télécom ont obtenu des licences pour les fréquences basses de téléphonie mobile de quatrième génération (4G) lors d’un deuxième round d’enchères qui n’a pas retenu l’offre de Free, a annoncé jeudi l’Autorité des télécoms (Arcep).

    Ces quatre lots situés sur la bande des 800 megahertz – également appelés “fréquences en or” étant donné leur rareté et qui avaient été mis à prix à 1,8 milliard d’euros par l’Etat – ont finalement été emportés pour la somme totale de 2,639 milliards d’euros.

    C’est donc un total de près de 3,6 milliards d’euros que l’Etat va empocher, car le premier round d’enchères en septembre, concernant les fréquences hautes sur la bande 2,6 gigahertz, lui avait déjà permis de remporter 900 millions d’euros.

    “Des licences seront attribuées à Orange, Bouygues Télécom et SFR”, ce dernier obtenant d’ailleurs deux des quatre lots mis sur le marché, mais “la société Free, candidate recevable et qualifiée, n’a pas été retenue compte tenu des offres des autres candidats”, a indiqué l’Arcep dans son communiqué.

    “On avait dit qu’on serait raisonnable, et on avait également indiqué qu’on trouvait l’offre très défavorable pour un nouvel entrant comme nous. C’est l’argent qui a éliminé la concurrence”, a commenté à l’AFP Maxime Lombardini, directeur général du groupe Iliad (propriétaire de Free).

    “On n’a pas de regrets. Si avait pensé que c’était vital pour nous, on aurait été plus agressifs, et aujourd’hui on considère qu’on a tout ce qu’il nous faut” en termes de fréquences, a-t-il ajouté.

    L’Etat français va empocher 3,5 milliards d’euros pour la vente des fréquences de téléphonie mobile de quatrième génération (4G), au terme de deux rounds d’enchères qui ont vu Orange, SFR et Bouygues Telecom faire carton plein, alors que le nouvel entrant Free n’a rien obtenu au second tour.

    “Outre qu’il s’agit d’une excellente nouvelle pour les finances publiques, le succès de cette attribution témoigne de la confiance des opérateurs dans l’avenir du déploiement de la 4e génération”, s’est félicité le Premier ministre François Fillon.

    Dans la matinée, avant même l’officialisation des résultats de l’appel d’offres, le ministre de l’Industrie Eric Besson s’était déjà réjoui du “succès intégral” de l’opération, annonçant que l’Etat toucherait un milliard d’euros de plus qu’espéré.

    Lors du premier round d’enchères, en septembre, concernant les fréquences hautes sur la bande de 2,6 GHz, les quatre opérateurs Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free avaient décroché chacun une licence et avaient mis sur la table un total de 936 millions d’euros – pour un prix de réserve fixé à 700 millions.

    Jeudi, au terme du second round concernant la bande de 800 MHz, baptisées “fréquences en or” pour leur rareté, l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) a annoncé que 2,639 milliards avaient été proposés – contre une mise à prix initiale de 1,8 milliard.

    L’offre de Free – dont le montant n’a pas été dévoilé – n’a pas été retenue par l’Arcep, qui a attribué les quatre lots “en or” aux opérateurs Orange, Bouygues Telecom et SFR, ce dernier s’adjugeant deux lots.

    “On n’a pas de regrets, on trouvait l’offre très défavorable pour un nouvel entrant comme nous. Si on avait pensé que c’était vital pour nous, on aurait été plus agressifs, et aujourd’hui on considère qu’on a tout ce qu’il nous faut” en termes de fréquences, a commenté à l’AFP Maxime Lombardini, directeur général d’Iliad (Free).

    Free, actuellement fournisseur d’accès internet, doit faire son entrée sur le marché du mobile dans les jours qui viennent.

    Même s’il n’a pas obtenu de licence au deuxième round, Free n’est pas pour autant exclu des fréquences basses puisqu’il bénéficiera d’un “accueil en itinérance” de la part d’un des autres opérateurs, souligne l’Arcep.

    C’est SFR qui a mis le plus d’argent sur la table au deuxième round, avec 1,065 milliard d’euros: “nous investissons sur le long terme et nous sommes fiers de bâtir les infrastructures qui supporteront les services très haut débit de demain pour le plus grand nombre”, a résumé Franck Esser, le PDG de SFR.

    Orange, premier opérateur français, a pour sa part dépensé 891 millions d’euros et s’est dit “très heureux du résultat: nous avons obtenu le meilleur bloc au meilleur prix, et également celui le plus éloigné du spectre de la TNT” et donc des risques de brouillage, selon la directrice exécutive Delphine Ernotte.

    Enfin, Bouygues Telecom a proposé 683 millions d’euros: “Nous avons réalisé une très bonne opération financière” et l’attribution de ce lot, “un actif sur le long terme, va nous permettre d’assumer l’explosion des usages et des flux”, a réagi son secrétaire général Didier Casas.

    Au total, au terme des deux rounds d’enchères, Orange est l’opérateur à disposer du plus grand nombre de fréquences 4G, avec 30 MHz.

    La technologie 4G, appelée à remplacer progressivement l’actuelle 3G, va permettre d’avoir depuis son mobile un débit équivalent à celui dont un foyer dispose actuellement depuis sa ligne fixe internet très haut débit.

    Reste à savoir comment seront résolus, techniquement et financièrement, les problèmes de brouillage que va poser le déploiement de la 4G, cette dernière devant utiliser des canaux de fréquence pouvant interférer avec ceux de la TNT.

    L’Etat français va empocher 3,5 milliards d’euros pour la vente des fréquences de téléphonie mobile de quatrième génération (4G), au terme de deux rounds d’enchères qui ont vu Orange, SFR et Bouygues Telecom faire carton plein, alors que le nouvel entrant Free n’a rien obtenu au second tour.

    “Outre qu’il s’agit d’une excellente nouvelle pour les finances publiques, le succès de cette attribution témoigne de la confiance des opérateurs dans l’avenir du déploiement de la 4e génération”, s’est félicité le Premier ministre François Fillon.

    Dans la matinée, avant même l’officialisation des résultats de l’appel d’offres, le ministre de l’Industrie Eric Besson s’était déjà réjoui du “succès intégral” de l’opération, annonçant que l’Etat toucherait un milliard d’euros de plus qu’espéré.

    Lors du premier round d’enchères, en septembre, concernant les fréquences hautes sur la bande de 2,6 GHz, les quatre opérateurs Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free avaient décroché chacun une licence et avaient mis sur la table un total de 936 millions d’euros – pour un prix de réserve fixé à 700 millions.

    Jeudi, au terme du second round concernant la bande de 800 MHz, baptisées “fréquences en or” pour leur rareté, l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) a annoncé que 2,639 milliards avaient été proposés – contre une mise à prix initiale de 1,8 milliard.

    L’offre de Free – dont le montant n’a pas été dévoilé – n’a pas été retenue par l’Arcep, qui a attribué les quatre lots “en or” aux opérateurs Orange, Bouygues Telecom et SFR, ce dernier s’adjugeant deux lots.

    “On n’a pas de regrets, on trouvait l’offre très défavorable pour un nouvel entrant comme nous. Si on avait pensé que c’était vital pour nous, on aurait été plus agressifs, et aujourd’hui on considère qu’on a tout ce qu’il nous faut” en termes de fréquences, a commenté à l’AFP Maxime Lombardini, directeur général d’Iliad (Free).

    Free, actuellement fournisseur d’accès internet, doit faire son entrée sur le marché du mobile dans les jours qui viennent.

    Même s’il n’a pas obtenu de licence au deuxième round, Free n’est pas pour autant exclu des fréquences basses puisqu’il bénéficiera d’un “accueil en itinérance” de la part d’un des autres opérateurs, souligne l’Arcep.

    C’est SFR qui a mis le plus d’argent sur la table au deuxième round, avec 1,065 milliard d’euros: “nous investissons sur le long terme et nous sommes fiers de bâtir les infrastructures qui supporteront les services très haut débit de demain pour le plus grand nombre”, a résumé Franck Esser, le PDG de SFR.

    Orange, premier opérateur français, a pour sa part dépensé 891 millions d’euros et s’est dit “très heureux du résultat: nous avons obtenu le meilleur bloc au meilleur prix, et également celui le plus éloigné du spectre de la TNT” et donc des risques de brouillage, selon la directrice exécutive Delphine Ernotte.

    Enfin, Bouygues Telecom a proposé 683 millions d’euros: “Nous avons réalisé une très bonne opération financière” et l’attribution de ce lot, “un actif sur le long terme, va nous permettre d’assumer l’explosion des usages et des flux”, a réagi son secrétaire général Didier Casas.

    Au total, au terme des deux rounds d’enchères, Orange est l’opérateur à disposer du plus grand nombre de fréquences 4G, avec 30 MHz.

    La technologie 4G, appelée à remplacer progressivement l’actuelle 3G, va permettre d’avoir depuis son mobile un débit équivalent à celui dont un foyer dispose actuellement depuis sa ligne fixe internet très haut débit.

    Reste à savoir comment seront résolus, techniquement et financièrement, les problèmes de brouillage que va poser le déploiement de la 4G, cette dernière devant utiliser des canaux de fréquence pouvant interférer avec ceux de la TNT.

    L’Etat français va empocher 3,5 milliards d’euros pour la vente des fréquences de téléphonie mobile de quatrième génération (4G), au terme de deux rounds d’enchères qui ont vu Orange, SFR et Bouygues Telecom faire carton plein, alors que le nouvel entrant Free n’a rien obtenu au second tour.

    “Outre qu’il s’agit d’une excellente nouvelle pour les finances publiques, le succès de cette attribution témoigne de la confiance des opérateurs dans l’avenir du déploiement de la 4e génération”, s’est félicité le Premier ministre François Fillon.

    Dans la matinée, avant même l’officialisation des résultats de l’appel d’offres, le ministre de l’Industrie Eric Besson s’était déjà réjoui du “succès intégral” de l’opération, annonçant que l’Etat toucherait un milliard d’euros de plus qu’espéré.

    Lors du premier round d’enchères, en septembre, concernant les fréquences hautes sur la bande de 2,6 GHz, les quatre opérateurs Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free avaient décroché chacun une licence et avaient mis sur la table un total de 936 millions d’euros – pour un prix de réserve fixé à 700 millions.

    Jeudi, au terme du second round concernant la bande de 800 MHz, baptisées “fréquences en or” pour leur rareté, l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) a annoncé que 2,639 milliards avaient été proposés – contre une mise à prix initiale de 1,8 milliard.

    L’offre de Free – dont le montant n’a pas été dévoilé – n’a pas été retenue par l’Arcep, qui a attribué les quatre lots “en or” aux opérateurs Orange, Bouygues Telecom et SFR, ce dernier s’adjugeant deux lots.

    “On n’a pas de regrets, on trouvait l’offre très défavorable pour un nouvel entrant comme nous. Si on avait pensé que c’était vital pour nous, on aurait été plus agressifs, et aujourd’hui on considère qu’on a tout ce qu’il nous faut” en termes de fréquences, a commenté à l’AFP Maxime Lombardini, directeur général d’Iliad (Free).

    Free, actuellement fournisseur d’accès internet, doit faire son entrée sur le marché du mobile dans les jours qui viennent.

    Même s’il n’a pas obtenu de licence au deuxième round, Free n’est pas pour autant exclu des fréquences basses puisqu’il bénéficiera d’un “accueil en itinérance” de la part d’un des autres opérateurs, souligne l’Arcep.

    C’est SFR qui a mis le plus d’argent sur la table au deuxième round, avec 1,065 milliard d’euros: “nous investissons sur le long terme et nous sommes fiers de bâtir les infrastructures qui supporteront les services très haut débit de demain pour le plus grand nombre”, a résumé Franck Esser, le PDG de SFR.

    Orange, premier opérateur français, a pour sa part dépensé 891 millions d’euros et s’est dit “très heureux du résultat: nous avons obtenu le meilleur bloc au meilleur prix, et également celui le plus éloigné du spectre de la TNT” et donc des risques de brouillage, selon la directrice exécutive Delphine Ernotte.

    Enfin, Bouygues Telecom a proposé 683 millions d’euros: “Nous avons réalisé une très bonne opération financière” et l’attribution de ce lot, “un actif sur le long terme, va nous permettre d’assumer l’explosion des usages et des flux”, a réagi son secrétaire général Didier Casas.

    Au total, au terme des deux rounds d’enchères, Orange est l’opérateur à disposer du plus grand nombre de fréquences 4G, avec 30 MHz.

    La technologie 4G, appelée à remplacer progressivement l’actuelle 3G, va permettre d’avoir depuis son mobile un débit équivalent à celui dont un foyer dispose actuellement depuis sa ligne fixe internet très haut débit.

    Reste à savoir comment seront résolus, techniquement et financièrement, les problèmes de brouillage que va poser le déploiement de la 4G, cette dernière devant utiliser des canaux de fréquence pouvant interférer avec ceux de la TNT.

    L’Etat français va empocher 3,5 milliards d’euros pour la vente des fréquences de téléphonie mobile de quatrième génération (4G), au terme de deux rounds d’enchères qui ont vu Orange, SFR et Bouygues Telecom faire carton plein, alors que le nouvel entrant Free n’a rien obtenu au second tour.

    “Outre qu’il s’agit d’une excellente nouvelle pour les finances publiques, le succès de cette attribution témoigne de la confiance des opérateurs dans l’avenir du déploiement de la 4e génération”, s’est félicité le Premier ministre François Fillon.

    Dans la matinée, avant même l’officialisation des résultats de l’appel d’offres, le ministre de l’Industrie Eric Besson s’était déjà réjoui du “succès intégral” de l’opération, annonçant que l’Etat toucherait un milliard d’euros de plus qu’espéré.

    Lors du premier round d’enchères, en septembre, concernant les fréquences hautes sur la bande de 2,6 GHz, les quatre opérateurs Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free avaient décroché chacun une licence et avaient mis sur la table un total de 936 millions d’euros – pour un prix de réserve fixé à 700 millions.

    Jeudi, au terme du second round concernant la bande de 800 MHz, baptisées “fréquences en or” pour leur rareté, l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) a annoncé que 2,639 milliards avaient été proposés – contre une mise à prix initiale de 1,8 milliard.

    L’offre de Free – dont le montant n’a pas été dévoilé – n’a pas été retenue par l’Arcep, qui a attribué les quatre lots “en or” aux opérateurs Orange, Bouygues Telecom et SFR, ce dernier s’adjugeant deux lots.

    “On n’a pas de regrets, on trouvait l’offre très défavorable pour un nouvel entrant comme nous. Si on avait pensé que c’était vital pour nous, on aurait été plus agressifs, et aujourd’hui on considère qu’on a tout ce qu’il nous faut” en termes de fréquences, a commenté à l’AFP Maxime Lombardini, directeur général d’Iliad (Free).

    Free, actuellement fournisseur d’accès internet, doit faire son entrée sur le marché du mobile dans les jours qui viennent.

    Même s’il n’a pas obtenu de licence au deuxième round, Free n’est pas pour autant exclu des fréquences basses puisqu’il bénéficiera d’un “accueil en itinérance” de la part d’un des autres opérateurs, souligne l’Arcep.

    C’est SFR qui a mis le plus d’argent sur la table au deuxième round, avec 1,065 milliard d’euros: “nous investissons sur le long terme et nous sommes fiers de bâtir les infrastructures qui supporteront les services très haut débit de demain pour le plus grand nombre”, a résumé Franck Esser, le PDG de SFR.

    Orange, premier opérateur français, a pour sa part dépensé 891 millions d’euros et s’est dit “très heureux du résultat: nous avons obtenu le meilleur bloc au meilleur prix, et également celui le plus éloigné du spectre de la TNT” et donc des risques de brouillage, selon la directrice exécutive Delphine Ernotte.

    Enfin, Bouygues Telecom a proposé 683 millions d’euros: “Nous avons réalisé une très bonne opération financière” et l’attribution de ce lot, “un actif sur le long terme, va nous permettre d’assumer l’explosion des usages et des flux”, a réagi son secrétaire général Didier Casas.

    Au total, au terme des deux rounds d’enchères, Orange est l’opérateur à disposer du plus grand nombre de fréquences 4G, avec 30 MHz.

    La technologie 4G, appelée à remplacer progressivement l’actuelle 3G, va permettre d’avoir depuis son mobile un débit équivalent à celui dont un foyer dispose actuellement depuis sa ligne fixe internet très haut débit.

    Reste à savoir comment seront résolus, techniquement et financièrement, les problèmes de brouillage que va poser le déploiement de la 4G, cette dernière devant utiliser des canaux de fréquence pouvant interférer avec ceux de la TNT.

  14. C’est rigolo d’ailleurs quand on pense que free, qui possède quand même quelques fréquences dans les 2,6 GHz, ils ne sont pas à poil non plus, va avoir accès à la bande des 800 MHz, via son plus gros concurrent (SFR), et n’aura à supporter ni le déploiement des antennes de cette bande de fréquence, ni les conflits de voisinage pour les problèmes liés au chevauchement des fréquences avec celles de la TNT.

  15. @ urzhiataer : puisque t’es si fort en google fais donc une recherche sur “4G frequence en or” et instruis-toi. Elles sont appelées ainsi car leur portée est plus grande et nécessite donc moins d’investissements en termes de déploiement d’antennes.

    La position de Free sur cet appel d’offre est d’ailleurs assez clair :
    Extrait d’un article du Monde :
    “On avait dit qu’on serait raisonnable, et on avait également indiqué qu’on trouvait l’offre très défavorable pour un nouvel entrant comme nous. C’est l’argent qui a éliminé la concurrence, a commenté Maxime Lombardini, directeur général du groupe Iliad (propriétaire de Free). On n’a pas de regrets. Si on avait pensé que c’était vital pour nous, on aurait été plus agressifs, et aujourd’hui on considère qu’on a tout ce qu’il nous faut [en termes de fréquences].”

  16. free vient il de découvrir que c’est l’argent qui dirige le monde? Nan ils ont perdus et pour pas perdre la face joue les caliméro. Déjà qu’ils ont payé la licence 3G beaucoup moins chère que orange bouygues et sfr donc faut arréter de pleurnicher, free dépendant de orange pendant quelques années puis de sfr pour le futur réseaux 4G ça doit faire mal. Après faut arrêter la mauvaise fois, bien sur que la 4G sera une avancée majeure en therme de mobilité car de plus en plus d’utilisateurs pompe de la 3G et on voit bien que ça engorge les relais et comme c’est très difficile d’en rajouter car leur installation est limité et bien de passer à la 4G on aura avec plus de monde un bien meilleur débit qu’actuellement même bridé par les opérateurs. Et qui c’est une meilleur couverture territoriale grace à ces fréquence basse.

  17. Free ne pleurniche pas Il n’y a qu’à regarder le cours de l’action d’Iliad ce matin. Tout le monde salut cette décision vu les prix abusifs de ces enchères et tous les problèmes que vont engendrer l’utilisation et le déploiement sur cette bande.

  18. SFR qui lache plus d’un milliard d’Euro va vous le faire sentir sur les prochaines factures lol
    perso je m’en fous de la 4G j’attend avec impatience les tarifs agréssifs de Free pour bouger chez eux 🙂

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