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Dossier : Microsoft Office 365 pour les entreprises

SharePoint 2013 Dévoilée par Microsoft en novembre 2012 lors de la conférence SharePoint, la nouvelle mouture de sa plate-forme de collaboration destinée aux entreprises prend le…

SharePoint 2013

Dévoilée par Microsoft en novembre 2012 lors de la conférence SharePoint, la nouvelle mouture de sa plate-forme de collaboration destinée aux entreprises prend le virage cloud et revendique un aspect social.

Intégré dans la suite bureautique Office 2013, SharePoint 2013 a été lancé en juillet 2012.

Concernant l’aspect cloud, Microsoft assure une parfaite équivalence entre les versions sur site et celles hébergées dans les nuages.

17. SharePoint Centraliser le stockage

Comme pour d’autres outils d’Office 365, l’interface de SharePoint 2013 est raccord avec les codes visuels de l’interface Modern UI initiée avec Windows 8 et Windows Phone. L’outil hérite également d’un nouveau logo.

Cette évolution de l’interface confère à l’outil une plus grande clarté et visibilité. Il devient plus aisé de lire les informations tandis que le ruban contextuel permet toujours d’accéder aux différentes fonctions.

La nouveauté la plus importante et probablement la plus attendue est l’arrivée d’une composante sociale puisqu’un véritable réseau social d’entreprise est intégré à la plate-forme.

Initiées avec SharePoint 2010, ces fonctionnalités de réseaux se rapprochent désormais de celles des grands réseaux sociaux accessibles au grand public. On trouve une section Échange de News doté d’un fil d’actualités.

Ce réseau social interne hérite notamment des codes propres à Twitter, avec le “#” pour les mots clés et le “@” pour adresser les réponses, ainsi que d’un fil d’actualités quelque peu similaire à celui de Facebook. Cet aspect social vient en complément de la possibilité pour les salariés de créer des blogs visibles en interne.

L’outil mobile n’est pas en reste puisque Microsoft propose l’application SharePoint Newsfeed pour les plates-formes iOS, Windows Phone et Windows 8/RT.

L’interactivité au sein des flux d’actualités en temps réel est désormais rendue possible puisqu’un utilisateur peut aimer du contenu et ajouter des commentaires avec une gestion des niveaux de confidentialité suivant les contacts.

18. SharePoint people search

L’aspect social trouve bien tout son sens lorsqu’il s’agit de collaborer. On notera par exemple la possibilité d’utiliser des forums dans l’optique de classer les discussions en fonction des sujets, favorisant ainsi la mise en relation d’utilisateurs en quête d’informations.

À noter cependant que les profils des utilisateurs restent inchangés par rapport à SharePoint 2010.

Microsoft mise par ailleurs sur une convergence de Yammer, sa solution de mise en place de réseaux sociaux d’entreprise, et de SharePoint 2013. En effet, l’Open Graph de Yammer s’ouvre à SharePoint 2013.

Les clients de Microsoft ont la possibilité de se connecter aux deux plates-formes via Yammer WebPart

L’amélioration du produit passe également par une place de marché avec un store applicatif. L’utilisateur final peut ainsi choisir des applications (gratuites ou payantes) parmi celles développées par Microsoft ou par d’autres développeurs SharePoint sur l’Office App Store. Ces derniers, au nombre de 700 000 selon Microsoft, trouvent de leur côté un débouché pour leurs applications. Elles remplacent les Web Parts.

Si l’intégration d’un store applicatif est dans l’air du temps, le développement des applications l’est également avec la possibilité d’utiliser le duo HTML et Javascript.

Le développeur peut également créer des services REST et opter pour la plate-forme d’hébergement web de son choix. La version 2013 tire profit du protocole OAuth pour garantir la sécurité de l’authentification à SharePoint et de facto des échanges de données entre SharePoint et les applis Web hébergées ailleurs.

Étape finale, la distribution des applications SharePoint développées passe au choix par un catalogue interne à l’organisation ou le MarketPlace de SharePoint.

Autre amélioration et non des moindres, l’intégration du moteur Fast (société rachetée par Microsoft en 2008) dans SharePoint permet d’unifier la recherche. Les résultats de recherche via la fonction Search, qui apparaissent classés en tête, sont désormais ceux qui sont les plus consultés ou bien les plus commentés. Pour ce faire, Search tire profit de la recherche analytique de SharePoint. Des filtres permettent d’affiner la recherche de documents, de collaborateurs ou encore de compétences.

La version mobile de SharePoint est maintenant compatible avec le HTML5 et bénéficie d’une nouvelle interface (sous les OS mobiles iOS, Android et Windows Phone).

SharePoint Designer a également droit à des modifications importantes.

Visio est désormais totalement supporté (pour l’export toujours mais pour l’import également). Surtout, l’outil change d’objet de travail puisque les List WorkFlow laissent leur place aux Site Workflow. L’adoption de cette nouvelle infrastructure de WorkFlow a pour conséquence une comptabilité avec Windows Azure comme nouvelle hôte d’exécution : le moteur d’exécution du Workflow est désormais localisé dans Windows Azure. Les appels se font via des REST calls. De plus, de nouvelles actions relatives aux Workflows font leur apparition.

11.Visio png

Pêle-mêle, notons également l’arrivée d’un mode déconnecté pour la bibliothèque professionnelle SkyDrive Pro et des optimisations logicielles pour SharePoint réduisant notamment les temps de recherche et de réponse.

Avec Office 365 et SharePoint 2013, Microsoft met en avant SkyDrive Pro. Les documents sont maintenant  sauvegardés et synchronisés automatiquement via SkyDrive Pro. Cela s’avère très pratique pour favoriser l’aspect collaboratif avec cette mouture de SharePoint qui se veut également multi-terminaux et multi-plates-formes.

SharePoint est utilisé par une entreprise française sur deux. Mais si le succès de l’outil n’est donc plus à démontrer, il reste difficile de prévoir si ces nouveautés seront suffisantes pour qu’elles fassent le saut depuis SharePoint 2010, voire SharePoint 2007, vers la mouture 2013 de la suite.

Sommaire du Dossier :

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20 commentaires
  1. Bon c’était bien du publi-rédac’ et pas identifier en tant que tel…

    Pourtant cela doit être identifié normalement:
    “L’annonce doit être identifiée par une mention du type “publi-communiqué” ou “publi-rédactionnel” sous peine d’infraction aux dispositions du droit de la consommation et de la LCEN.”

  2. Pour avoir utilisé SharePoint 2007, 2010 et depuis peu 2013, leur dernière version est vraiment impressionnante niveau boulot pour intégrer une espèce de version d’office sur navigateur avec fonction de partage/synchronisation dans le cloud.

  3. oui il me semblait aussi voir la patte de crosoft. Un article autant détaillé vantant une offre aussi vaseuse, alors que je ne connais aucune entreprise qui l’utilise au quotidien…

    bref ca leur fait de la pub (y en a partout d’ailleurs, en haut, en bas…) et c’est donc bien un publi-rédactionnel comme le dit guigs321

    Ce que j’ai bien aimé c’est de le classer dans les comparatifs… mais alors ou est son concurrent pour avoir la comparaison ??? 🙂

  4. @alain : “alors que je ne connais aucune entreprise qui l’utilise au quotidien”

    Et alors ? Si tu ne connais pas, ça n’existe pas ?

  5. “sous peine d’infraction aux dispositions du droit de la consommation et de la LCEN”

    Sauf erreur de ma part, il faut que l’article ait été vendu par le JDG à Microsoft pour tomber sous ces dispositions.

  6. bien vu Marc 😉

    @Greg, c’est pas une histoire de voir le mal partout (meme si avec microsoft, on peut en parler puisqu’il considère par exemple les collectivites locales comme des vaches a lait financièrement parlant) mais plutot de parler d’honnêteté du rédacteur de l’article par rapport a tout ce qui est écrit ! Voilà tout.

  7. LibreOffice qui fonctionne sur toutes les plate-formes est disponible à partir de 0€/utilisateur et par mois mois pour les particuliers & les entreprises.

  8. @goround : et toutes les organisations qui y sont passées en sont revenues, parce que ça ne marche pas.
    Le jour où LibreOffice réussira à gérer des références et une hiérarchisation des paragraphes correctement, on en reparlera. Pour le moment c’est du niveau de MS Office 2003 : un produit qui a 10 ans de retard, qui rame, qui bugge, et qui ne fait pas ce qu’on lui demande.

  9. @vaal : ?!? l’as tu déjà utilisé ?
    Je travaille avec pour rédiger des documentations et je ne rencontre pas de problèmes majeurs. (pas plus qu’avec Word quand je l’utilisais)
    Je n’ai pas à me préoccuper du prix de la licence et de plus, ça fonctionne partout, c’est plutôt cool.
    Je connais des entreprises qui sont passées dessus et qui ne reviennent pas en arrière.
    Avant de taper sur LibreOffice, il faudrait peut être étayer ses arguments … un exemple de problème de hiérarchisation des paragraphes m’intéresserait beaucoup.

  10. vous confondez. vous parlez d’un sujet qui vous échappe.
    déjà cette solution permet de faire pas mal de truc.
    prochainement je vais intégrer la solution SharePoint dans une entreprise. Franchement, c’est un outils qui est largement supérieurs à ses concurrent (IBM Lotus Notes, Alfresco, etc…). tous ceux que je connais y en a pas un seul de gratuits.
    il permet de réaliser des sites web facilement(intranet et extranet), du versionning de document, de réaliser des réunions, de personnaliser ses recherches à souhait, propose des outils de BI.

  11. @goround : je l’ai déjà utilisé EXTENSIVEMENT pour des documentations, rapports et autres. Par rapport à Office 2010, rien à voir.

  12. Outre le fait que MS Office est (selon moi) mieux que LibreOffice, Office 365 va bien au-delà. Ça intègre une énorme dimension Cloud, des outils de messagerie…
    Le seul produit équivalent, c’est Gmail/Drive (qui, je crois, n’est pas gratuit pour les entreprises).

  13. @krimog : “… Outre le fait que MS Office est (selon moi) mieux que LibreOffice …”, c’est certainement vrai, M$ et son armée de développeurs font mieux qu’un projet libre c’est encore heureux 😉
    Le tout c’est d’avoir conscience que les fonctionnalités existent et d’en avoir réellement besoin, je veux dire par la, est-ce que ça va vraiment apporter de la productivité à mes collaborateurs (est-ce que le jeu en vaut la chandelle en somme)
    La dernière chose qui me chatouille avec ce genre de produit, c’est que si je commence, ça va être dur d’arrêter l’abonnement. (tous les fichiers dans un format proprio, dans un cloud proprio, etc.)
    Enfin c’est mon opinion …

  14. Ca devient lassant cette histoire de proprio ou libre !! Et alors ?
    C’est mal d’avoir un format propriétaire s’il convient bien ?
    Aujourd’hui, les formats Word et Excel sont reconnus partout…

    De plus, Office permet de traiter les fichiers en OpenXML et Opendoc si je ne me trompe pas.

  15. Google apps for business est une bonne alternative.

    Ces offrent ont plus tendance à ravir les entreprises souhaitant s’affranchir de la partie serveur cependant certaines entreprise sont réticentes de ne pas maîtriser l’endroit où sont stockés leurs données.

    Je sais que microsoft propose de cibler un datacenter (par exemple l’irlande) mais google ne promet que d’avoir ses données en europe (pas un datacenter mais plusieurs à cause de la techno employé par google). Après c’est un choix stratégique et c’est contracté mais bon on ça reste toujours abstrait et très difficile de vérifier où sont vraiment les données :-).

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