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Une alliance France-Allemagne pour contrer l’espionnage de la NSA sur Internet

L’affaire Snowden a beaucoup fait parler l’année dernière. L’ampleur de l’espionnage de la NSA n’a pas plu du tout aux pays Européens. Angela Merkel, par exemple,…

L’affaire Snowden a beaucoup fait parler l’année dernière. L’ampleur de l’espionnage de la NSA n’a pas plu du tout aux pays Européens. Angela Merkel, par exemple, a confié sa déception et sa colère lorsqu’elle a appris que sa boite mail et son smartphone avaient été mis sur écoute. Aujourd’hui, l’Allemagne veut contrer la NSA et elle compte bien s’allier avec son partenaire de toujours (enfin presque) pour y arriver : la France.

CR : Reuters
CR : Reuters

La Chancelière Angela Merkel a en effet annoncé qu’elle allait prochainement rencontrer François Hollande pour discuter d’un nouveau projet Européen pour contrer l’espionnage de la NSA sur Internet. L’idée sera de mettre en place, avec la collaboration des FAI, un réseau de communication 100% Européen.

L’idée, ce n’est pas de créer un intranet, loin de là, mais de mettre en place un réseau qui consiste à ne pas faire sortir des informations du continent. Merkel a précisé qu’elle souhaite, par exemple, que les informations ne passent pas par des serveurs américains lorsque l’internaute envoie un mail ou navigue sur le web. Toutes les informations devront passer par les réseaux du vieux continent si elles n’ont pas de raisons particulières d’aller ailleurs. Une manière de protéger les citoyens de l’UE contre l’espionnage américain.

Dans les faits, c’est possible, mais très difficile à réaliser. En effet, Internet est un réseau très ouvert et les informations circulent à travers la planète par de multiples voies. Concentrer tout ça sur une région géographique demandera énormément d’organisation et de travail.

Reuters indique que le cabinet de François Hollande est favorable à l’idée. Les deux chefs d’Etat vont donc se rencontrer prochainement pour évoquer ce projet, qui n’est pour l’instant qu’une idée.

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25 commentaires
  1. Qu’ils en profitent par la même occasion de créer une système d’exploitation européen afin de prévenir un éventuel “kill switch” de nos “amis” américains.

  2. Beaucoup d’efforts pour pas grand chose
    La NSA n’a pas forcément besoin que des données transitent via des serveurs américains, pour nous espionner.

  3. Déjà, faire ce que Montebourg disait l’autre jour : demander à Google/MS/etc. d’implanter leurs datacenters en Europe, histoire de contourner l’obligation de délivrer les données décryptées à la CIA/NSA sans mandat du moment qu’elles sont stockées aux US. Idem pour MS qui s’y intéresse déjà… les services cloud américains étant actuellement quasi inutilisables pour n’importe quelle entreprise ayant une potentielle compétition US.

  4. @JackNumber, heu non c’est légal … ils ont le droit de regarder les serveurs de google, apple et autres si ils sont sur le sols américains ….

  5. J’ai qu’une seule réaction à donner à ce ramassis d’idioties : “lol”.

    D’autant que même s’ils faisaient cela, on a bien vu que la NSA avait implanté des mouchards dans les “tubes” européens (en l’occurrence, un cable qui fait communiquer l’Europe [partant de Marseille] au Magreb, au Moyen Orient et jusqu’à l’Asie du Sud Est, construit par Alcatel et donc sans lien avec les USA…) donc bon, est-ce que ça les freinerait?

  6. @counchala “construit par Alcatel et donc sans lien avec les USA…) ” c’est Alcatel-Lucent et a ton avis, Lucent vient de quel pays ?

  7. Non mais sérieusement…

    flamby est allé lécher les corrones d’obama et maintenant il fait le paon devant merkel qui est l’alliée officiel des Etats Unis…

    Mais jusqu’ou ira-t-on dans la déchéance de la France…

    Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles.
    Il est urgent de quitter l’Europe et son troupeau de rapaces qui pillent les ressources de la France.

  8. @gazadonf: La France est aussi l’alliée des Etats-Unis hein. Et sans l’Europe, jamais plus on n’aura voix au chapitre sur la scéne internationale. On n’est plus en 1850, il faut se réveiller !

  9. Plutôt que de faire un internet plus fermé, ils feraient mieux de lui redonner son ouverture et sa décentralisation d’antan. Le problème vient qu’Internet est devenu un Minitel 2.0: tout le monde utilise Google, qui est une entreprise américaine qui centralise tout sur ses serveurs aux USA, et est donc à la merci du Patriot Act. Le code de Google, Facebook et compagnie est fermé, ce qui empêche les internautes de savoir comment sont traitées leurs informations. Pour empêcher la NSA d’avoir la mainmise sur les données de Google, il faut décentraliser Google et le libérer du joug du Patriot Act.

    Je ne m’attends pas à ce que le “Gougel” Franlemand soit meilleur que Google, et je ne m’attends pas à ce que les internautes européens switchent massivement sur Gougel. Personnellement, si Google devient illégal en Europe et qu’on veut me forcer à utiliser un Gougel surveillé par nos agences de renseignement nationales mais aussi par la SACEM et la GEMA, pour moi c’est vite réglé: hop j’active mon VPN, je choisis le serveur US_1, et voilà.

  10. @Tofe ==> Plus accès à la scène internationale…. Non mais les conneries qu’il faut pas lire.

    Alors, va sur gogol et sors nous le nombre de consulats et d’ambassades que compte la France à travers le monde, ainsi que les pays concernés.
    La France dispose du 2e réseau diplomatique mondial.
    Tu crois sincèrement qu’en quittant cette saloperie d’europe tout va s’arrêter du jour au lendemain??

    Et tant que tu y es, fais une recherche sur les traités d’échanges commerciaux entre la Franc et ses partenaires, tu seras surpris d’apprendre que des traités vieux de 350 ans sont toujours d’actualité.
    Tu crois vraiment qu’en quittant le dictat européen, tout va s’arrêter???

    Comme le dit si bien Vincent Cassel, “regarder la télé rends con”.
    Ce à quoi j’ajouterais “lire la presse nationale aussi”.

  11. @Tofe: Oui réveille toi!
    Ça fait 2000 ans (celons les périodes) que l’on rabâche à la France dois tout faire pour ne pas être seul.
    Seulement c’est soit on reste dans l’Europe et on ce fait bouffer. Soit on décide quelles sont les alliées les plus pertinents et utile à la France in/OUT de l’Europe. Comme tu dis on est plus en 1850, voir 1930/1950. L’Europe est une vieille lubie!

  12. De toutes façons, la France est l’un des plus gros contributeurs au budget de l’UE et sa position géographique fait que faire du commerce dans l’UE deviendrait trop compliqué. Si on sort, ça se casse la gueule et quelque chose d’autre sera.
    Mais

  13. Désolé, post prématuré.

    De toutes façons, la France est l’un des plus gros contributeurs au budget de l’UE et sa position géographique fait que faire du commerce dans l’UE deviendrait trop compliqué. Si on sort, ça se casse la gueule et quelque chose d’autre sera vite mis en place.
    Cela dit, même pas besoin de sortir. Simplement, le fait de dire qu’on l’envisage obligerait Bruxelles à infléchir rapidement sa politique. Il ne s’agit pas de ne pas avoir le choix, il y a une vraie volonté politique à rester dans l’UE pour appliquer des politiques qui n’avantagent qu’une seule catégorie de personnes. Un indice : la concentration de la richesse empire continuellement. On en confondra bientôt nos pays “civilisés” avec le Qatar, suivez mon regard.

    Mais ce n’est pas la question ici : ils se doivent de protéger les données de citoyens et des entreprises européennes de l’espionnage industriel américain. Il se trouve que le sujet dépasse probablement l’analyse de certains “qui n’ont rien à cacher”.

  14. @vaal si on reste dans l’UE, il ne subsistera plus rien de la France.

    Les traités commerciaux en vigueur n’ont rien à voir avec l’UE, ils existaient avant, ils existeront après.

    Compare chaque pays de l’UE à un propriétaire immobilier:

    – Cas N°1 tu es propriétaire d’une maison individuelle.
    Si tu as besoin de changer les volets, tu les changes quand tu veux de la couleur que tu veux.
    Si tu veux changer ton toit, tu ne demandes la permission à personne.
    Bref, tu es seul maître à bord.

    – Cas N°2 tu es propriétaire d’un appartement dans une co-propriété de 6 propriétaires
    Si tu veux peindre tes volets en rose, il faut que tu es l’aval des autres co-propriétaire,
    Si tu veux refaire le toit suite à une fuite, pareil, sans l’accord des autres, point de salut.
    A 6 c’est encore gérable sans aide extérieure, mais il y a de sérieuse contraintes.

    – Cas N°3 tu es propriétaire d’un appartement dans un immeuble de 28 propriétaires
    Bah là c’est le bordel:
    le propriétaire du RdC veut changer la porte d’entrée car elle est vieille et laisse passer des courants d’air qui refroidissent son appart.
    Mais ça, le locataire du dernier étage n’en a cure car le toit fuit, donc lui veut changer les tuiles.
    Mais les locataires du second et du troisième s’en moquent car ils veulent que l’ascenseur soit réparé, ce dont les locataires du premier et du RdC se foutent éperdument…
    Bref, sans une personne extérieur (le syndic) il va être difficile de s’entendre, surtout si tous les locataires ne parlent pas la même langue..

    Eh bien c’est exactement ce qui se passe en Europe.
    Plus personnes ne peut bouger parce que tous ont des intérêts divergents.

    Dans l’art de la guerre, on appelle ça la stratégie des chaines. C’est un système autoblocant ou on se musèle nous même comme des cons. Il n’y a plus aucune liberté de manoeuvre.

    Et je te laisse deviner qui est le syndic de l’Europe….

  15. @gazadonf
    @oromy
    Je suis d’accord avec vous mais le problème est le suivant : quitter l’Europe signifie quitter l’euro et c’est s’exposer à une panique bancaire, à une monnaie qui serait immédiatement l’objet d’attaques spéculatives très violentes et donc à l’inflation. Si la France quittait la zone euro, cela veut dire que ses banques seraient ruinées, que l’épargne des Français serait ruinée, que plus un centime de crédit ne serait accordé…

  16. @gazadonf : dans une colocation de 28 personnes, quand tu payes le quart du loyer, les autres écoutent quand tu parles. Sinon, tu arrêtes de payer et tout le monde rentre chez soi. Personne ne veut ça, surtout pas les grecs.
    @pumpkyn : reculer pour mieux sauter. Une fois qu’on aura pourri tout ce qui marche chez nous sous prétexte de “réformes structurelles”, on se retrouvera dans une crise durable façon Irlande/Japon. A ce moment là, on parlera des décisions courageuses qui auraient du être prises quand il en était encore temps, et on nous répètera encore qu’on a vécu au dessus de nos moyens… salauds de pauvres.

  17. Quitter l’Europe serait surtout très con. Ce serait la ruine économique, mais aussi l’effondrement d’une partie des échanges commerciaux, du tourisme, qui sont pour le moment facilités par l’espace Schengen, des aides pour l’agriculture (on n’est pas le ‘grenier de l’Europe’ pour rien), et de bon nombre de partenariats. Ça ne résoudrait absolument aucun problème,et sûrement pas celui de la crise.

    L’Europe pourrait être mieux gérée cela dit, c’est vrai. Je serais même pour une Europe avec un vrai gouvernement, et plus unie, pour vraiment pouvoir concurrencer les États-Unis. Les pays deviendraient des états d’une fédération, mais tout en gardant leurs propres langues locales, leurs propres gouvernements et une certaine autonomie, comme pour les Länder en Allemagne en fin de compte.

  18. @Moebius: Ce qu’il faut comprendre c’est que l’on a pas attendu l’Europe pour avoir des accord commerciaux, donc rassure toi.
    Et pour les aides, sache que l’on donne plus d’argent à l’Europe qu’on en reçoit… Et comme la PAC les autres payes européens n’en veulent plus…

  19. On a certes pas attendu l’Europe mais c’était déjà le début de l’Europe. Sortir de toute ca c’est quand même un grand pas en arrière, back to the 60s. On n’est pas rendu à la fin du projet, tout n’est pas figé, ca évolue encore.Il y a sans doute moyen de garder les bonnes choses et de corriger les choses qui vont pas, tout en continuant à s’intégrer et ne pas se replier sur soi comme la Corée du Nord.

  20. C’est bien le FN fait même sa propagande sur le JDG maintenant!
    Cassez vous, vous saoulez tout le monde et la politique n’a rien à faire ici.
    A bon entendeur.

  21. @Moebius : on a bien vu que ça évolue. Va voir en Grèce le beau projet européen. Pour la paix entre les peuples., demande leur ce qu’ils pensent des Allemands.
    Le fait de systématiquement éviter le débat à ce sujet en assimilant toute remise en question des institutions existantes à un “repli sur soi” fasciste est une tactique fréquente dans les médias. Mais ça ne veut pas dire que c’est un argument recevable.
    Tu veux que je te dise qui d’autre est “replié sur soi” ? La Chine. Là bas la libre circulation des capitaux (qui permet l’évasion fiscale chez nous) n’existe pas plus que le respect des traités internationaux de commerce. Quand on parle de compétitivité, c’est à eux qu’on pense : à leur sens de l'”organisation” (mettre les opposants gênants en prison) et à leurs pratiques économiques (salaires dérisoires et absence de protections sociales et écologiques). On les encourage dans ce sens en leur laissant un accès presque entièrement libre à l’UE, un des plus grands marchés du monde.
    Il serait temps d’arrêter d’être les dindons de cette farce.

  22. Un exemple concret que la France est en train de décliner au niveau international: Libreville au Gabon.

    Depuis des décennie trônait fièrement en centre ville la photo du président Gabonnais accolée à celle du président Français.

    Et bien depuis Sarkonain, devinez qui est venu remplacer notre président???

    La photo de ceux là même que la France à aider à faire reconnaître au niveau diplomatique international à une époque ou l’Allemagne venait de planter un couteau dans le dos à la France suite au traité de l’Elysée.

    J’ai nommé, le président de la république démocratique de Chine….

    Et si on reste dans l’Europe, ça ne va pas s’arrêter là, malheureusement.
    Le monde est vaste, il n’y a pas que les états européens et les états unis.

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