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Dans un secteur “calamiteux”, Bouygues Telecom va mieux

Performances honorables pour Bouygues Télécom dans un secteur dont l’état a été qualifié de “calamiteux” par Martin Bouygues. Le patron donnait ce matin une conférence de…

Performances honorables pour Bouygues Télécom dans un secteur dont l’état a été qualifié de “calamiteux” par Martin Bouygues. Le patron donnait ce matin une conférence de presse, à laquelle nous avons assisté, pour annoncer les résultats du groupe qui porte son nom.  

Le parc Forfait de Bouygues Telecom s’établit ainsi à 9 910 000 clients à la fin 2013 (+482 000 clients sur un an), dont 1 750 000 clients B&YOU (+726 000 nouveaux clients sur un an). Au total, le parc Mobile s’élève à 11 143 000 clients (en baisse de 108 000 clients en 2013).

Cette performance commerciale résulte de deux tendances : d’une part la perte de clients Mobile Prépayé et petits forfaits attirés par les offres à très bas prix et d’autre part la croissance des forfaits à valeur (sur lesquels on peut tirer plus de bénéfices). Cette croissance a été particulièrement visible sur le quatrième trimestre 2013 grâce au lancement de la 4G.

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Sur le marché du Haut Débit Fixe, Bouygues Telecom a acquis 72 000 nouveaux clients au quatrième trimestre 2013 pour un parc total de 2 013 000 à fin décembre 2013 (+167 000 nouveaux clients sur un an).

Le chiffre d’affaires s’établit à 4,664 milliards d’euros en 2013, en baisse de 11% par rapport à 2012 et le chiffre d’affaires réseau à 4,182 milliards d’euros (-10% par rapport à 2012). En revanche, la filiale télécoms dégage un bénéfice net de 13 millions d’euros, contre une perte de 16 millions d’euros l’année précédente. Des bénéfices qui s’expliquent notamment par une réduction des coûts de fonctionnement.

SFR en ligne de mire ?

Enfin, après Numericable et selon les Échos, Bouygues Telecom serait lui aussi intéressé par le rachat de SFR, filiale télécoms de Vivendi. Déjà en partenariat pour mutualiser leurs réseaux mobiles, Bouygues Telecom s’interrogerait sur une fusion avec son concurrent, ce qui pourrait en revanche poser quelques soucis vis-à-vis des autorités de la concurrence. Il est en tout cas certain que la mutualisation des réseaux avec SFR pourrait faciliter les tractations, si elles existent.

Car Martin Bouygues s’est refusé à tout commentaire sur la question et a préféré mettre l’accent sur les deux principaux axes de développement de Bouygues Télécom. En premier lieu, la firme souhaite développer les usages de la DATA, grâce à la 4G. Elle proposera en ce sens et avant la fin de l’année des terminaux 4G à moins de 100 euros. En second lieu, elle va multiplier les « ruptures » sur le fixe.

La première sur le fixe remonte à novembre avec la Box Internet 2P et la seconde a eu lieu ce matin, au moins une autre suivra. Elle est attendue avant l’été et concernera la FTTH a confié le patron.

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7 commentaires
  1. Franchement, je ne sais pas si ça serait une si bonne affaire pour BT, pour numéricable afin de se lancer définitivement dans le commerce du mobile oui, mais je ne comprends pas vraiment les avantages pour BT de racheter SFR, même pour récupérer les clients ADSL… Après je ne suis pas expert commerciale.

  2. Aucune chance qu’ils puissent racheter SFR.
    L’Autorité de la concurrence l’ayant refusé à Free, pourquoi l’accepterai-t-elle pour BT ?

  3. Mouais, autant un rapprochement NC/SFR ça parait crédible car complémentaire (l’un est fort sur l’internet fixe l’autre sur le mobile) autant un rapprochement BT/SFR je vois moins l’intérêt.

    @greg: petite coquille “Le groupe Bouygues présentait” et pas “présenté”

  4. OK pour les synergies entre SFR et Numericable, mais entre SFR et Bouygues… Franchement là c’est typiquement le cas que l’autorité de la concurrence doit empêcher.

    Alala Bouygues, ils sont quand même bien rigolo ces pleurnichards. Quelle bande de tocards. Je déteste cette entreprise. Lutte de pouvoir, lobbye, capitalisme à outrance en mode comme Monsieur Sylvestre dans les Guignols… Une année très légèrement dans le rouge (après plein d’années avec une forte rentabilité) pour une filiale d’un énorme groupe mastodonte, bim ça licencie en masse en pleurnichant que c’est la faute aux autres, ça met la pression sur le gouvernement, ça fait fonctionner le copinage politique, journalistique et les lobbyes, ça menace…
    Alors que finalement tout va bien pour eux.

  5. sinon ils coupent SFR en 2 : le mobile a Numericable qui n’en a pas et l’ADSL a Bouygues qui n’as quasiment pas de DSLAM dégroupé et qui passe déjà par SFR (surtout avec leur nouvel annonce basé sur le dégroupage)

  6. ce n’est pas l’autorité de régulation de la concurrence qui a refusé de mémoire mais Montebourg qui a mis un veto préventif sur la demande larmoyante du patron d’Orange si mes souvenirs sont bons. Rappelons que l’État est toujours actionnaire d’Orange même s’il n’est plus majoritaire, et que ce même État n’aime pas la concurrence….

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