Un juge demande les empreintes d’un accusé pour déverrouiller son smartphone
En effet. En Virgine (Etats-Unis), un ambulancier est passé au tribunal pour coups et blessures sur sa compagne. Steven Frucci, le juge de l’affaire, a considéré qu’il n’y avait pas assez de preuves pour l’inculper. Il a donc demandé aux policiers de farfouiller dans le téléphone de l’accusé pour voir s’il pouvait y trouver quelques petites choses.
Mais problème, le smartphone (dont la modèle n’a pas été précisé) est doté d’un capteur biométrique. Le juge a alors demandé aux policiers de prendre des empreintes du suspect afin d’accéder au terminal. Une première qui pourrait faire jurisprudence par la suite. Le juge a par ailleurs indiqué que ce procédé n’était pas exceptionnel, s’apparentant à un simple prélèvement d’ADN.
Alors pourquoi un code est-il plus sûr qu’un lecteur d’empreinte devant la Justice Américaine ? Tout simplement à cause du cinquième amendement qui n’oblige en aucun cas le suspect à coopérer avec les forces de l’ordre via la parole (le fameux vous avez le droit de garder le silence).