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W7-X : le plus gros réacteur à fusion du monde va être mis en route

Les réacteurs nucléaires que nous utilisons actuellement fonctionnent sur le principe de la fission nucléaire, l’éclatement des atomes en plusieurs qui est accompagné d’un dégagement d’énergie….

Les réacteurs nucléaires que nous utilisons actuellement fonctionnent sur le principe de la fission nucléaire, l’éclatement des atomes en plusieurs qui est accompagné d’un dégagement d’énergie. Mais les scientifiques ne sont pas tout à fait ravis de cette méthode qui présente quand même quelques risques et ils voudraient mettre au point des réacteurs à fusion. La fusion permettrait de réduire la quantité des déchets émis par nos centrales et ces derniers auraient une durée de vie beaucoup plus courte que ceux émis par les centrales à fission. Ensuite, les éléments utilisés dans la fusion sont beaucoup plus courants que ceux utilisés dans la fission, ce qui devrait permettre de rendre cette production d’énergie plus propre.

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Il y a 20 ans, l’Allemagne a décidé de lancer la construction d’un réacteur à fusion ambitieux : le plus gros du monde. Ce réacteur, le W7-X, aussi connu sous le nom du Stellarator devrait recevoir une autorisation de lancement de la part des autorités allemandes d’ici la fin du mois. Ce réacteur serait alors le plus gros du monde devant celui existant actuellement au Japon.

Une fois que les tests auront commencé, le but des équipes de scientifiques travaillant sur le projet sera d’en apprendre un peu plus sur la fusion pour permettre la création de réacteurs pouvant être utilisés pour un usage commercial. Ce n’est pas le cas du W7-X. En revanche ce réacteur pourra rester allumé sur des durées un peu plus longues que ce qu’il est possible de faire actuellement.

Pour ce qui est du projet en lui-même, je me dis que vouloir recréer la réaction qui a lieu au coeur des étoiles dans un appareil au look aussi étrange est quand même un peu fou, mais bon… Pas plus que de jouer avec la particule de dieu (alias boson de Higgs, mais c’est quand même moins classe), non ?

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30 commentaires
  1. Question sécuritaire,
    Si jamais ça pète est-ce que les villes aux alentours seront aussi rayées de la carte comme c’est le cas avec les centrales actuelles ou c’est moins dangereux ?

    1. Si ça pète, c’est à dire lors d’une réaction en chaîne, l’explosion sera bien plus puissante que nos centrales actuelles étant donné que la fusion nucléaire émet 3 ou 4 fois plus d’énergie que la fission. Pour te donner une idée, regarde la bombe H “Tsar Bomba”.

      Cependant, pas de rayonnement gamma qui est responsable des maladies associées à la radioactivité. On va utiliser des isotopes radioactifs de l’hydrogène: Tritium et Deutérium (bien moins dangereux que l’Uranium, bien entendu, tu peux trouver des dizaines de grammes de Deutérium dans un mètre cube d’eau de mer environ). La réaction produira de l’hélium 4 (radioactivité alpha), qui est un gaz rare donc inerte. En fait, c’est surtout la puissance de l’explosion qui serait dangereuse ainsi que la propagation non contrôlée de grande quantité de Tritium, même si sa demi-vie est courte.

      1. Ok toi tu es mignon, tu donne a moitié une bonne réponse et tu raconte de la merde sur le risque d’explosion XD
        Tu aime propager des idée de danger a la con sinon ?
        Il ne s’agit pas de FISSION nucléaire mais d’une FUSION nucléaire dans ce type de réacteur, relis un peu l’article Wikipédia que tu as certainement trop vite parcouru pour répondre :p
        Il n’y as pas explosion en cas de rupture de la cage magnétique, le plasma n’est rien d’autre qu’un gaz incroyablement chaud, donc au pire il touche le bouclier interne, les injecteur etc etc, et il s’éteint immédiatement, le plasma n’étant plus comprimé il ne monte plus en “pression” et le système qui le garde chaud s’arrête instantanément…
        Donc ne cas de panne du champ magnétique tu as une arme de mec en train de hurler parce que ça va coûter des millions en réparation et changement de structure (surtout qu’il faut TOUT démonter pour changer les panneau internes lol )
        et les panneaux touché par le plasma seront très légèrement radioactif

        1. Je vais mettre un gros Like pour cette réponse, parce qu’elle evite toutes mauvaises interprétations et peurs et en ce moment ça compte bcp!

    2. Si ça pète, le plasma n’est plus confiné et l’alimentation interrompu : ça s’éteint et il ne se passe rien. Le pire qui peut arriver, c’est l’endommagement du stellarator, mais sinon c’est tout.

    1. La miniaturisation c’est toujours un but! Lockheed Martin est bien partie pour y arriver d’ailleurs cette entreprise à énormément de bons projets sous la main!

  2. Pas de risque d’explosion, ce réacteur fonctionne dans les grandes ligne comme un tokamak (la chambre est tordu comme un torus pour accompagner mieux les champs magnétiques), au cas ou le champs de confinement magnétique cède, le plasma touchera le bouclier interne le fera fondre immédiatement sur sa surface mais ne traverse pas, le plasma sera déstabilisé et ne pourra plus rester en fusion et puis “puuuffffff” il s’éteint comme un allumette qu’on souffle.
    En cas de panne le plus gros drame c’est que ça coûte une fortune en réparation car faut changer TOUT les panneau internes, et il sont léééégerement irradié

  3. @cafetière Normalement non. Si je me souvient bien de ce que m’ont expliqué des chercheurs en physique nucléaire, la fusion est faite dans un plasma. La réaction ne peux s’emballer et la moindre impureté l’arrête net. Les éléments utilisés pour la réaction ont une courte porté de radiation (<50cm) et les déchets produits ainsi que les matériaux irradiés devraient avoir une durée de vie radioactive inférieure à 1 siècle. Je dis ça de mémoire. A vérifier qu'en même. 😉

  4. Donc si je résume, la fusion c’est : moins dangereux, plus propre, plus productif, plus rentable

    Elle est où l’embrouille ?

    1. L’embrouille c’est son “carburant” et sa création ou extraction. Selon les combinaison il sont peu ou rare sur terre dans leurs état naturel, et extra chiant à créer (deutérium + tritium ou deutérium + hélium 3 mais l’hélium 3 peu être créer que par fusion de deutérium + deutérium, le serpent qui se mort la queue XD )
      Deuxième embrouille c’est pas la première fois qu’une solution plus propre et moins viable commercialement est mise de coté par les gros groupe de l’énergie hein :p donc pas de financement autre que par des groupe scientifiques…
      Le principe des réacteur Tokamak (Qui es a la base du concept Stellarator) du date quand même des années 50…

    2. J’ai oublier de préciser que ces réacteurs pour le moment consomment une quantité énorme d’énergie pour amorcer leur fusion, et les but des prototypes fabriqués c’est de garantir un ratio supérieur à 1 car bon… pour pouvoir garder son plasma stable et au chaud, et protéger magnétiquement la coque faut pas mal de jus quand même :p
      Il sont pour le moment difficilement auto-suffisant, le but du Stellarator c’est d’avoir un champs magnétique plus assisté via sa forme de torus pour être moins énergievore

    3. Y’en a pas ! j’ai toujours pensé que c’était l’énergie de l’avenir (après faut voir comment on s’en sert), et d’ailleurs c’est dommage de ne parler que de ce “petit” projet face à l’ITER , qui n’est rien d’autre que le plus grand projet purement scientifique de l’histoire humaine.
      Franchement l’article ne montre rien du potentiel de la réussite de ce projet. Imaginez un peu, un système qui produit tellement d’énergie qu’il en donne plus que ce qu’il a fallu pour le démarrer; un système capable de s’auto- alimenter en plus d’alimenter en énergie… Une production quasi illimitée pour quelques kilos de polluants peu dangereux.

      1. C’est d’ailleurs rageant de voir toute les merde et ralentissement administratif ou d’association contre ITER, c’est a croire que les français ne veulent pas du tout être des pionner dans cette énergie qui sera OBLIGATOIREMENT celle de notre futur
        Abondante, stable, sans danger ni pollution !

        Tu as aussi oublier de préciser un truc qui est juste formidable avec le principe Tokamak ou Stellarator c’est l’échelle, à terme ça peu avoir la taille d’une machine à laver (on pourra certainement faire plus petit) pour une puissance plus modérée mais largement suffisante, idéale pour les application commerciale, privée et surtout les transports terrestre ou spatiaux !

  5. Un réacteur à fusion déjà en fonction au Japon ? Lequel est-ce ?
    Si il s’agit de Fukushima dont le réacteur est rentré en fusion, c’est juste une blague de très mauvais goût (que j’adore, malgré tout)

  6. J’admire le casse-tête du montage et donc l’ingénierie qu’il y a eu avant dans les bureaux d’études. Il vaut mieux ne pas perdre les plans !

  7. @SilvRO c’est bien joli de faire le malin en mettant le lien d’une vidéo…mais l’as-tu au moins regardée jusqu’au bout ?! très honnêtement j’en doute. Et la suite de cette vidéo ?? très improbable.
    “Le plus grand danger c’est l’échec” : alors oui il explique d’autres choses dans toutes ses vidéos, mais c’est incomparable à une centrale nucléaire…
    C’est beau la désinformation.

    1. Effectivement je l’ai vu il y a 2 ans donc j’avais perdu quelques infos 😛
      C’est bien joli de faire le malin avec ta réponse mais si tu penses qu’effectivement c’est complément sans risque va habiter à côté de l’engin.
      On a beau lire quelques articles (et donner quelques liens de vidéos) ça ne nous prouve pas que tout ça n’a pas de conséquence dramatique en cas de problème. La désinformation ne vient pas de nous.

  8. Aux dernière infos (qui datent d’il y a quelques années quand même ^^), on arrivait pas à maintenir le plasma en l’état plus de quelques centièmes de seconde.
    Ils ont réussi à le stabiliser ?

  9. J’ai lu les commentaires et certains sont très très optimiste. Voici ce que j’ai pu trouvé de ça et la…

    “derrière un principe apparemment simple, la fusion exige de surmonter un ensemble de problèmes technologiques qui constitue un obstacle peut-être à jamais infranchissable.

    Si la fusion apparaît comme un sujet de recherche passionnant pour un physicien, il n´en demeure pas moins qu´au sein même du milieu nucléaire, certains membres sont convaincus que la machine à fusion n´atteindra jamais le stade de la rentabilité économique.

    La fusion n´est pas prête de contribuer au bilan énergétique de l´humanité!
    Le projet ITER et la fusion, plus globalement, n´est pas une technologie propre.

    Lors de son fonctionnement, le réacteur utilisera du tritium. L´ensemble de l´installation va être contaminée par le tritium dont les qualités physico-chimiques identiques à celles de l´hydrogène, lui valent de diffuser facilement à travers les métaux… créant ainsi des rejets dans l´environnement. Selon des estimations, ces rejets seront 10 fois supérieurs aux rejets totaux de tritium émis par les 19 réacteurs allemands! Or, la radio-toxicité du tritium n´est pas sans conséquence sur la santé – contrairement aux discours traditionnels.

    De plus, le flux de neutrons créé lors de la réaction de fusion va céder son énergie à la paroi en la chauffant et en activant les matériaux qui la constitue, engendrant ainsi une production d’éléments radioactifs lourds. S´il s´avère vrai que la fusion crée moins de déchets à vie longue, il est néanmoins faux d´affirmer qu´elle n´en crée aucun.

    Enfin, chaque année, une portion de l´enceinte – circuits magnétiques compris – devra être changée en raison de l´usure rapide de sa paroi intérieure. Celle-ci constituera un volume important de déchets(chiffré en tonnes) de très haute activité, de durée de vie plus ou moins longue(milliers d’année).

    En résumé, le réacteur à fusion présenté comme un réacteur écologique, va produire une nuisance radiologique au moins égale à celle des réacteurs actuels”

    “Le Prix Nobel de physique 2002, le japonais Masatoshi Koshiba, a expliqué dès le 10 mars 2003 dans une lettre envoyée au Premier ministre Koizumi que “Le réacteur nucléaire ITER, qui brûle du tritium, est extrêmement dangereux du point de vue de la sûreté et de la contamination de l’environnement. Les 2 kg de tritium circulant dans ITER pourraient tuer 2 millions de personnes. Le flux radioactif de 2 kg de tritium est à peu près du même niveau que celui produit par l’accident de Tchernobyl.”

    M’est avis qu’avant de se lancer dans des projets couteux et volumineux , on devrait se concentrer plus sur la maitrise à plus petite échelle comme c’est le cas avec le confinement inertiel par laser.

    1. Le Tritium est un “hydrogène” il ne présente donc pas de toxicité chimique (contrairement à l’uranium par exemple en plus de sa radioACTIVITÉ). Il présente une “radioTOXICITÉ” due à son émission bêta.. Sa faible énergie de rayons bêta entraîne AUCUNES contamination externe ou volatile traversante. La contamination n’es possible qu’en interne, en gros par inhalation directe du gaz (genre le bon gros débile qui sniff les bonbonne de stockage ou a la sortie des injecteur), ingestion (bah oui tien un tiramisu au gaz), ou diffusion cutanée (owi un crème pour ma peau tout sèche).
      En gros encore une fois, une réponse qui ne donne pas l’information COMPLÈTE sur le risque.
      C’est VRAIMENT la mode de sortir des texte et infos incomplète pour faire peur ces jours ci hein.

      1. Question réponse incomplète , t’es pas trop mal non plus. On fait quoi des parois radioactives du réacteur??

        Il se passe quoi si le systeme de refroidissement rentre en contact avec le plasma?

        @Meian “La contamination n’es possible qu’en interne, en gros par inhalation directe du gaz (genre le bon gros débile qui sniff les bonbonne de stockage ou a la sortie des injecteur), ingestion (bah oui tien un tiramisu au gaz), ou diffusion cutanée (owi un crème pour ma peau tout sèche).”

        “Comme l’hydrogène, le tritium gazeux est difficile à stocker à température ambiante. De nombreux matériaux apparemment étanches, dont la plupart des aciers, sont poreux pour le tritium.” Wiki

        “Le tritium, produit de base de la fusion, est particulièrement difficile à confiner (il diffuse à travers les parois métalliques ; seul l’acier inoxydable assure l’étanchéité). Il est pratiquement inévitable qu’ait lieu une contamination générale du bâtiment réacteur et de son environnement par le tritium. Celui-ci, émetteur de faible énergie, est un isotope de l’hydrogène. Or l’hydrogène joue un rôle essentiel dans les liaisons faibles qui soutiennent les systèmes enzymatiques et maintiennent l’hélice de l’ADN dans les organismes vivants. Lorsque le tritium prend la place de l’hydrogène et se désintègre en hélium, inerte, celui-ci ne maintient pas les liaisons chimiques. ”

        “Depuis l’arrêt des essais nucléaires dans l’atmosphère, le tritium artificiel est principalement rejeté dans l’air et l’eau par les installations nucléaires. Il est, avec le carbone 14, l’un des deux radionucléides les plus émis dans l’environnement par les installations nucléaires en fonctionnement normal, notamment par les réacteurs CANDU canadiens”

        Du coup selon toi les réacteurs à fusion vont réussir à confiner le tritium la ou les réacteur à fission n’y arrivent pas , c’est ça?

        On parle de la fabrication du Tritium à proprement parlé??
        “Le tritium à usages militaires est produit en réacteurs d’irradiations, par irradiation de lithium. C’est la méthode choisie par l’autre grand fournisseur de tritium civil, Reviss Services et envisagée pour le fonctionnement continu d’ITER.” Wiki
        Pour rappel : le lithium est un métal hautement réactif chimiquement, présentant les risques suivants : il est inflammable, explosif et toxique. Sa présence, dans une installation où des températures très élevées sont atteintes et où ont lieu des flux d’énergie considérables, constitue un risque majeur

        Je pense pas qu’un prix Nobel de physique pondrai un rapport comme ça si il n’était pas fondé. Vais je apporter du crédit à un scientifique renommé ou à un commentaire déposé sur le JDG ??? ça va être dur comme choix.

        Même en partant du principe que tu n’es pas totalement tort, le principe de précaution c’est bien aussi, pourquoi faire des installation démesurée pour tester??!!

  10. @silvr-o t’es bien gentil mais je n’ai pas dit que c’était sans danger. Uniquement que le danger est incomparable à une centrale nucléaire. Exemple avec Fukushima : fusion des cœurs, terres, animaux et personnes irradiées, eau contaminée relâchée dans l’océan…avec une demi-vie de cette radioactivité de plus de 1000 ans. En résumé, quel est le plus gros risque d’ITER ? Un incendie non radioactif. Sachant que le seul élément radioactif utilisé dans ITER (en extrême faible quantité par rapport à une centrale nucléaire) a une demi-vie de…13 ans.
    Donc non ce n’est pas sans risque, mais si on suit ton raisonnement, on ne fait plus rien !

    Tu dois faire parti de ces gens qui disaient que le LHC allait créer des mini trous noir et engloutir la Terre…obscurantisme quand tu nous tiens !

    1. Précision, en cas de contamination du réacteur (il n’y a que le réacteur qui peu être contaminé en cas de panne directe) la demie-vie du combustible utilisé est comprise entre 10 et 30 ans
      Je recap pour ceux qui lisent en diagonale :
      -réacteur fission : explosion, radioactivité volatile et contaminante par dépot, durée de contamination environ 1000 ans, et creation a risque de matiere comme le polonium qui pour le moment n’a pas de solution (lol)
      -réacteur fusion : arrêt immédiat sans explosion, contamination du bouclier interne du réacteur (10 a 30 ans de contamination) et même en cas RARE de fuite, bah.. rien

      WOOOOOW so much fear, so much danger doge is impressed

  11. @bulot si je ne me trompe pas, le projet ici vise à maintenir le plasma quelques dizaines de secondes, au max une à deux minutes. Le projet ITER (la même chose qu’ici mais en plus grand) vise à maintenir le plasma plusieurs minutes à plusieurs dizaines de minutes.
    Je te conseille la vidéo de SilvRO qui explique très bien toute cette problématique.

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