Passer au contenu

Une membre du Congrès américain qui milite activement contre le swatting se fait swatter

5

Son nom est Katherine Clark. Elle est membre démocrate au Congrès américain et est notamment connue pour s’intéresser de près au harcèlement sur internet. Ça concerne…

Katherine Clark Swatting

Son nom est Katherine Clark. Elle est membre démocrate au Congrès américain et est notamment connue pour s’intéresser de près au harcèlement sur internet. Ça concerne tant le traitement que réservent des groupes à certaines personnalités féminines du jeu vidéo que la terrible mode du swatting. On vous a déjà cité de nombreux exemples de cette pratique qui consiste à appeler le SWAT (les brigades d’interventions américaines) pour intervenir chez un streamer ou un adversaire qu’on a pu avoir dans un jeu ligne et dont on s’est procuré l’adresse.

Étonnamment, les lois fédérales n’interdisent pas encore les fausses alertes. Cela est dû à une faille dans les textes qui stipulent que seules les fausses alertes à la bombe et les fausses alertes aux attentats terroristes sont répréhensibles. Rapporter une fausse fusillade n’est donc pas techniquement interdite. Mais Katherine Clark cherche à faire passer un texte au congrès, l’Interstate Swatting Hoax Act, pour faire en sorte que le swatting soit enfin reconnu comme un crime fédéral.

La terrible ironie de cette histoire est que Katherine Clark, il y a deux jours, a été elle-même victime de swatting. Pas besoin de trop réfléchir pour comprendre les raisons.

10 heures du soir passées, Katherine Clark regarde la télé avec son mari dans sa maison de Melrose, dans l’agglomération de Boston, raconte le Boston Globe. La police commence alors à bloquer sa rue. Les agents équipés d’armes d’assaut qui se trouvaient dans son jardin ont évidemment fait peur à Clark qui s’est empressée d’aller dissiper le malentendu. La police de Melrose a déclaré par la suite qu’un appel passé à 21 h 57 faisait état de « coups de feu et d’un tireur encore actif » à son adresse.

Quant à Clark elle a rendu hommage aux policiers sur Twitter en soulignant leur professionnalisme.

En tout cas, si l’auteur de ce swatting souhaitait attirer l’attention sur ce véritable fléau en ligne, c’est réussi. Quant à la France, il est toujours bon de rappeler que cette pratique est interdite et sévèrement punie.

> Via Kotaku

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *