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[Bouygues Télécom-Orange] Annonce imminente

Cette semaine, les deux opérateurs devraient annoncer le résultat des négociations portant sur le rachat par Orange de la filiale télécoms du groupe Bouygues. Après des…

Cette semaine, les deux opérateurs devraient annoncer le résultat des négociations portant sur le rachat par Orange de la filiale télécoms du groupe Bouygues.

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Après des mois de tractations, le dernier acte devant sceller l’union entre Orange et Bouygues Télécom semble donc avoir été finalisé pendant le week-end de Pâques, les deux opérateurs s’apprêteraient à dévoiler l’issue des négociations, rapportent Les Échos.

Si un dirigeant assure cependant que « rien n’est joué », les négociations semblent bien avancées puisque Bouygues Télécom a convoqué un conseil d’administration mercredi 30 mars. Conseil où devrait être annoncée la réussite ou l’échec des négociations.

Quelques questions restent cependant en suspens : quid de la participation de l’État ? Aujourd’hui détenteur de 23 % du capital d’Orange, l’État ne souhaite pas voir sa participation passer sous la barre des 20 % afin de rester l’actionnaire majoritaire et conserver une minorité de blocage. Martin Bouygues, qui vise les 15 % de participation, aurait obtenu 12 % et le feu vert du gouvernement.

« La question, c’est quel prix donner à l’action Orange ? Celui du cours de bourse actuel, la valeur moyenne des derniers mois ou au-dessus ?, se demande un banquier dont Les Échos rapportent les propos. Plus l’État vendra l’action chère, moins il sera dilué. Le débat est là et en fin de semaine dernière les écarts de prix étaient réels ».

De même, les quatre opérateurs se seraient entendus sur le partage des actifs de Bouygues Télécom – 6 milliards pour que le mariage ait des chances d’être validé par l’Autorité de la concurrence : à Free les fréquences 2G à 4G, le réseau et une partie des boutiques détenues en propre par BT. À SFR, la majorité des abonnés mobile, fixe et entreprise de Bouygues Télécom, mais aussi plus de fréquences qu’initialement prévu. Patrick Drahi, le boss de Numericable/SFR, serait prêt à poser 4 milliards d’euros sur la table pour s’offrir l’ensemble.

Si l’État a donné son aval, une question épineuse reste encore à régler et s’est trouvée au centre des débats ces derniers jours, celle des salariés de Bouygues Télécom.

SFR en récupérerait entre 1 000 et 1 500, et Free un peu plus de 2 000, provenant majoritairement des boutiques acquises dans l’accord, soit la moitié des employés de BT, l’autre moitié étant récupérée par Orange. Un récent sondage CFGT réalisé auprès de 1 000 salariés de la filiale montrait que 95 % d’entre eux refusent d’être transférés chez SFR ou Free et préfèrent être récupérés par l’opérateur historique Orange.

Cet accord risque donc de faire des mécontents. Encore faut-il qu’il soit validé par l’Autorité de la concurrence, son président ayant promis qu’il n’octroierait aucun chèque en blanc.

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4 commentaires
  1. Personnellement (et purement égoïstement), si l’accord se joue, cela devrait m’arranger : le point sur les fréquences n’a pas été abordé dans cet article, mais il semblerait que ça soit Free qui les récupère. Une augmentation rapide de la couverture réseau (notamment 3G/4G), sur des fréquences plus basse (avec une meilleure pénétration dans les bâtiments) ne serait pas pour me déplaire…

    1. Le temps que Free récupère le réseau, on aura le 700 partout et on aura probablement changé de smartphone pour un smartphone compatible 700 donc on aura largement une très bonne couverture. De plus, l’arrivé des fréquences 1800 permettra une augmentation de couverture tout en ayant un très bon débit (mai 2016), ce qui me fait plutôt pensé que ce rachat à plus un gain de confort qu’une nécessité. Là où on y gagne effectivement c’est en densité de couverture en zone très dense, donc on aura seulement un réseau plus stable et, peut-être, un meilleur débit.

  2. Tu m’étonnes qu’ils voudraient aller chez Orange, les conditions salariales sont pas les mêmes !
    Mais quoi qu’on en dise, il y aura des licenciements, c’est inévitable…

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