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Avec le rachat d’Altice Media, SFR acte la convergence télécoms/médias

Patrick Drahi, propriétaire du groupe Altice, lui-même premier actionnaire de SFR/Numericable, va regrouper toutes ses activités médias au sein d’une seule et même entité afin de…

Patrick Drahi, propriétaire du groupe Altice, lui-même premier actionnaire de SFR/Numericable, va regrouper toutes ses activités médias au sein d’une seule et même entité afin de signer la convergence entre opérateur télécom et médias.

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Il ne sera officiel que demain en marge de la publication des résultats trimestriels d’Altice, le rachat, par SFR, d’Altice Media Group concrétise un souhait longtemps formulé de son propriétaire Patrick Drahi.

Altice Media comprend notamment des titres de presse tels que Libération, L’Express, L’Étudiant, la chaîne i24 News, dont Drahi est propriétaire à titre personnel, mais également Next Radio que l’opérateur va racheter à 49 % et qui détient BFM TV, BFM Business ou RMC.

L’ensemble de ces titres, rachetés depuis deux ans, passerait donc sous la bannière SFR.

L’objectif est d’opérer la convergence des supports et proposer des contenus exclusifs, notamment avec « la création par BFM pour SFR de plusieurs chaînes sport [Altice a ravi les droits de la Premier League à Canal+, NDLR], au moins deux, en plus de Ma Chaîne Sport », indique Le JDD.

Ces chaines seront accessibles aux clients SFR munis d’une box, mais l’opérateur souhaiterait également pouvoir les proposer aux clients de la concurrence.

Une volonté déjà exprimée via SFR Presse qui propose des abonnements illimités à plusieurs titres du groupe : L’Express, 01net, Libération, Maisons Côté Sud, Mieux Vivre votre argent, Point de Vue, L’Etudiant, L’Expansion, Lire ou encore Classica.

Une option quelque peu décriée, certains y voyant le moyen opportun d’opérer une jolie pirouette fiscale grâce à la TVA réduite à 2,1 % dont bénéficie la presse.

L’annonce officielle mercredi 27 avril devrait nous apporter de plus amples détails.

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1 commentaire
  1. Si c’est une pirouette fiscale grâce à la TVA réduite à 2,1 % dont bénéficie la presse alors c’est très astucieux.
    Mais il est vrai que dans le monde des affaires les requins sont plus rusés que le renard.

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