Le Galaxy Note 7 est rempli de colle et difficile à démonter, et c’est tant mieux
Présenté au début du mois par Samsung, le Galaxy Note 7 a assez peu surpris. La nouvelle phablette du coréen reprend en effet le design du Galaxy S7 edge auquel il ajoute un stylet et quelques gadgets technologiques supplémentaires. iFixit a toutefois tenu à le démonter pour savoir ce que contenaient ses entrailles.
Un téléphone impossible à démonter sans rien casser
Autant casser le suspens tout de suite, le site américain lui a mis la note de 4/10 en réparabilité. En cause, le design tout en rondeur de l’appareil. iFixit indique ainsi que l’écran du téléphone est tellement difficile à enlever proprement, du fait de sa courbure, qu’il est « probablement impossible » de le démonter sans le casser.
La coque du téléphone, également courbée et en verre, est d’ailleurs tout aussi difficile à retirer correctement sans la casser. iFixit indique ainsi que Samsung a mis une grosse dose de colle pour qu’elle soit le plus difficile possible à enlever. Ce n’est pas un mauvais point, puisque cela assure au téléphone la meilleure étanchéité possible. Rappelons ainsi que le Galaxy Note 7 est un smartphone certifié IP 68, c’est-à-dire qu’il peut rester sous un mètre d’eau au moins une demi-heure.
Des composants globalement identiques au Galaxy S7
Une fois la coque enlevée, le reste des composants est finalement très classique et, pour le coup, beaucoup plus simple d’accès. La plupart des éléments sont modulaires, c’est-à-dire qu’ils se déclipsent facilement de la carte mère de l’appareil. On trouve donc une batterie de 3500 mAh (là encore retenue par de la colle) puissante (13,48 Wh), un SoC Exynos quasiment identique à celui du Galaxy S7 et… trois caméras.

Là encore, rien de vraiment choquant puisqu’on trouve le capteur dorsal pour prendre des photos (un capteur Sony IMX260 de 12 MP identique à celui du Galaxy S7), un capteur frontal (de 5 MP) pour prendre des selfies et enfin le scanner d’Iris, l’une des principales nouveautés du Galaxy Note 7. Ce dernier est une caméra composée à la fois d’un émetteur infrarouge qui va illuminer les yeux de l’utilisateur de telle façon que la caméra du capteur puisse prendre une photo de l’Iris, nous explique le site américain. Un processus qui est censé être plus sécurisé qu’un capteur d’empreinte digitale.
Comme toujours, ce démontage dans les règles de l’art est superbement illustré par des photos en gros plan des composants. Rendez-vous à cette adresse pour en voir plus.