Passer au contenu

Spacecom demande 50 millions de dollars à Space X après l’explosion de Falcon 9

La semaine dernière, la fusée Falcon 9 de Space X s’est transformée en un beau feu d’artifice. Échec cuisant pour Space X, cette explosion est un…

La semaine dernière, la fusée Falcon 9 de Space X s’est transformée en un beau feu d’artifice. Échec cuisant pour Space X, cette explosion est un obstacle qu’espère franchir la société d’Elon Musk. Mais elle pourrait également lui coûter cher.

Screenshot

La société Israëlienne Spacecom a perdu beaucoup d’argent dans l’affaire. En effet, leur satellite de communication AMOS 6 était à bord de la fusée qui a explosé à Cape Canaveral. Et l’affaire lui a fait perdre 195 millions de dollars, soit le coût de ce satellite. Notons que ce satellite devait être déployé pour le compte d’Internet.org de Facebook.

Pour sauver les meubles, Spacecom demande une réparation à Space X. 50 millions de dollars ou un voyage gratuit. Pour le moment, Space X n’a pas répondu à la requête. Néanmoins, face à une telle perte sèche, on peut comprendre le désir de Spacecom d’obtenir réparation, même si la société était consciente qu’un lancement spatial n’est pas une opération sans risques.

Space X veut aller de l’avant

Cet incident ne va cependant pas freiner les ardeurs d’Elon Musk. Space X va en effet rapidement se relever pour continuer ses lancements sur deux autres sites : en Californie et sur une autre piste de Cape Canaveral.

Pour le moment, le calendrier de lancement est un peu chamboulé et Space X ne sait pas quand il pourra reprendre ses activités. Néanmoins, elles reprendront bien dans un futur plus ou moins proche.

Il reste également un autre souci à régler, le nettoyage de la piste de lancement où Falcon 9 a explosé, qui risque de prendre un certain temps.

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

23 commentaires
  1. M’enfin, si Spacecom avait voulu utiliser un lanceur avec les statistiques les plus sures, ils n’avaient qu’à se tourner vers les européens ou les russes ! Là, ils ont choisi le parti de l’innovation avec une société privée en plein développement, le risque était forcément plus grand (même si aucun lancement dans l’espace ne peux être garanti à 100%…) ! Ça me semble un peu facile de retourner sa veste comme ça, et en plus question image c’est pas folichon…. M’enfin, qui ne demande rien, n’a rien, hein ?

    1. Oui enfin, il y a surement une clause d’assurance dans le contrat. Les 50 millions c’est surement le dédommagement prévu en cas de lancement raté.

    2. Le problème c’est que ce n’était pas un lancement mais un test moteur, sans décollage.
      Dans ce cas on peut se demander pourquoi le satellite était déjà en place dans la coiffe dans une phase d’essais.
      C’était prendre un risque (énorme) inutile, la preuve c’est que cela a tout pété.
      Normalement je crois qu’on installe une maquette.
      Bon, la prochaine fois ils y penseront peut-être, mais là, réduire 195 millions de dollars en fumée c’est un peu ballot tout de même.

      1. C’est sans doute pour çà que les assurances ne veulent pas raquer !?… Car c’est probablement le motif de leur réclamation … et les Israéliens ont certainement produit leur satellite en double !…

        1. himmelgien,
          L’assurance qui couvre le vol ne veut pas raquer car le vol n’avait pas commencé. C’est l’assurance qui couvrait le transport et le stockage qui va raquer.

          mpolo, c’est la procédure normale. Les satellites sont toujours mis dans la coiffe plusieurs jours avant le décollage. C’est une opération longue. ça n’est pas une erreur de spacex.

          La remarque est néanmoins pertinente. Il serait judicieux que l’on développe un système de fixation rapide qui permette de monter un bloc comprenant le satellite, son dispenser et la coiffe sur leurs lanceurs au dernier moment.

          1. Non non, ce n’est pas la procédure normale, certes les satellites sont toujours mis dans la coiffe plusieurs jours avant le décollage, mais APRES la fin des essais en fixe, pas avant que les essais moteurs ne soient terminés. Car on sait combien les essais moteurs peuvent poser problèmes, la preuve ils ont foiré entrainant la perte de la charge commerciale.

            A mon avis c’est bien une erreur de SpaceX, le satellite aurait du être stocké en lieux sûrs avant la phase d’installation précédent le lancement.
            Maintenant ce sont les assurances qui vont tout mettre en œuvre pour se défausser en déterminant où sont les responsabilités. Une belle bataille en perspective.

      2. Oui, c’est sur, de notre point de vue ça semble un risque inutile, mais pour les ingénieurs il y avait forcément une raison, peut-être économique…. En tout cas merci pour ces précisions mpolo…

    1. Bien sur qu’il doit y avoir des assurances et des procédures judiciaires pas possible, mais bon faut faire du pute a clic

    2. Le satellite était assuré pour 285 millions de dollars, ce qui couvrait le prix du satellite (Environ 200 millions), le prix du lancement (60 millions) et le prix de l’assurance (25 millions) mais Spacecom veut en plus une compensation pour le manque à gagner.

  2. Je comprend pas, il n’y a pas d’assurance dans ce domaine ?

    Je veux dire quand tu charge un satellite à 200 millions sur un réservoir de carburant auquel on va mettre feu, il doit bien y avoir un contrat d’assurance…

    1. En j’ose même pas imaginer le prix d’une telle assurance où ils doivent les seuls à cotiser ! 🙂
      Alors maintenant avec les malus qui vont s’ajouter xD

      1. Ils ne sont pas seuls à cotiser, le marché du lancement de satellites est actif. Le lanceur falcon 9 de SpaceX a connu deux destructions totales sur 28 vols, soit actuellement une fiabilité de 93%. C’est bas en comparaison des autres lanceurs de capacité similaire (Ariane 5 p.ex.), mais le coût d’assurance additionnel est clairement compensé par des coûts de lancement moindres.

        1. J’avoue ! Je me suis un peu mal exprimé, j’entendais par là que c’était quand un plus petit monde mais avec des montants mirobolants par rapport à l’automobile et à l’habitation, leurs closes sur mesure doivent être impressionnantes et leurs experts dépêchés pour déterminer la responsabilité aussi !

          1. C’est simple, pour assurer leur satellite pour un montant de 285 millions de dollars, ils avaient déboursé 25 millions. Un peu moins de 10% de la somme totale engagée. ça n’est pas donné, mais c’est raisonnable, c’est vraiment à portée.

  3. 195 millions de dollars ???? mais y a quoi dans un satellite pour que sa coute aussi chere ?
    alors je me doute que envoyer un satellite ça ne se fait pas en claquant des doigt … mais sa fait chere 3 bout de tole, 2 circuit imprimé, un moteur et du carburant ???
    bon j’exagere hein mais je me demande ou vont les 195m !?

    1. C’est du fait à l’unité. C’est très cher parce qu’on en fait peu. Si on produisait les satellites à la chaine par millions d’exemplaires comme les voitures, ça serait beaucoup moins cher.

  4. Pour répondre à un certain nombre de commentaires, voilà des précisions.
    Amos 6 était assuré pour 285 millions de dollars. Couvrant le coût du lancement, du satellite, et de l’Assurance elle même.

    Il y avait 2 assurances distinctes. Une pour le vol proprement dit (qui commence à la mise à feu de la fusée pour le décollage) et une pour le transport, l’acheminement, et le stockage. C’est celle ci qui versera les 285 millions de dollars à Spacecom.

    Le prix du satellite proprement dit est donc remboursé… ça n’est pas le problème, mais il en découle tout de même un préjudice pour Spacecom. Le satellite devait leur rapporter de l’argent, et il faudrait environ 2 ans pour en construire un autre. Il est donc compréhensible que Spacecom demande des compensations supplémentaires, qui ne sont pas prévues par le contrat initial.

    Logiquement, Spacecom aurait plutôt dû faire assurer le Satellite pour 50 millions de dollars de plus. Là, juridiquement, il n’y a pas vraiment de raison de leur donner gain de cause.

    Mais Spacex pourrait leur accorder, pour soigner son image, et rassurer les autres clients. Donc ça n’est peut-être pas un mauvais calcul de la part de Spacecom de faire cette demande, en sachant qu’elle sera médiatisée.

    Pour finir, suite à d’autres remarques, Les fusées Ariane sont effectivement plus fiables, et Spacecom aurait pu leur confier son satellite. Par contre le lanceur Russe Proton a un taux d’échec plus important que celui de Spacex (moins de 90% de vols réussis, y compris ces dernières années, contre environ 93% pour Spacex)

  5. Effectivement, l’assurance du lancement ne prendra rien en charge. Néanmoins, l’assurance du transport et du stockage, devrait tout prendre un charge.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *