[Alors, on regarde ?] Ghost Rider donne-t-il un nouveau souffle à Agents of SHIELD ?
Un premier épisode prometteur pour la suite
Oubliez les inhumains, oubliez Hive. Cette nouvelle saison s’oriente vers un ton beaucoup plus sombre, beaucoup plus terre à terre. Le SHIELD est complètement réorganisé et Coulson, notre héros, n’est maintenant plus qu’un agent de terrain. Une manière de recentrer une série qui avait tendance à s’éparpiller par moment, en nous faisant passer d’un personnage à l’autre à travers les diverses strates de l’organisation.
Cette fois, on revient à une situation initiale simple : Coulson et Mack traquent Daisy, alias Quake, qui s’est transformée en justicière à Los Angeles dans un contexte post Civil War. Celle-ci est à la poursuite d’un mystérieux personnage, sans aucune pitié envers ses victimes. D’autres arcs sont développés en parallèle, comme Fitz mis face à face avec une IA.

Un Ghost Rider qui apporte un côté plus sombre
La véritable attraction de ce début de saison, c’est bien le Ghost Rider, qui fait régner la terreur dans les rues de Los Angeles. Ici, c’est le jeune Gabriel Luna qui incarne la version Robbie Reyes du personnage. Un personnage qui montre qu’ABC cherche à se rapprocher des productions Netflix dans le ton.
Car notre nouveau Ghost Rider, c’est le Punisher. Mêmes méthodes, même violence à l’écran, même ambiance qui l’entoure. D’ailleurs, fait amusant, des rumeurs évoquent une arrivée du Punisher dans le courant de la saison. Une entrée en matière réussie qui interroge, tout de même.

Si les scènes avec le personnage pourraient très bien avoir leur place dans une des séries Netflix, elles manquent de liant avec le reste, toujours dans le ton des premières saisons. Cela donne un mélange un peu batard et pas forcément convaincant.
De plus, si le Ghost Rider est réussi, son alter-ego Robbie Reyes (Gabriel Luna) l’est un peu moins, la faute à sa gueule d’ange et à son manque évident de charisme. Dommage.
Ce n’est qu’un premier épisode
Le début de la saison 4 d’Agents of SHIELD est donc mi-figue mi-raisin. On espère que les scénaristes sauront poser habilement les enjeux autour d’un Ghost Rider amené à rester tout au long de la saison. De même, sa simple présence augure une convergence qui pourrait se montrer intéressante avec Doctor Strange.

Néanmoins, on regrettera encore et toujours qu’au lieu de construire sa propre identité comme l’ont fait Daredevil et Jessica Jones, AoS se veut plus un complément des films Marvel et hésite encore à s’en détacher.