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Google souhaite tourner à 100 % grâce aux énergies renouvelables dès 2017

Avec plus d’une dizaine de data centers à travers le monde et des services utilisés par des milliards d’individus, Google consomme à lui seul 5,7 térawatts-heures par an, soit presque autant que la ville de San Francisco (850 000 habitants). Pourtant, le géant de Mountain View s’engage à présenter un bilan carbone neutre depuis bientôt 10 ans.

Crédit image : Paolo Dala
Crédit image : Paolo Dala

Fière de ses résultats, la firme entend bien poursuivre dans cette direction et s’engagera dès 2017 à acheter suffisamment d’énergie issue des sources renouvelables (solaires et éoliennes) pour couvrir la totalité de ses besoins.

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Bien que leurs infrastructures soient toujours raccordées aux réseaux classiques (centrales nucléaires et à charbon des fournisseurs d’électricité traditionnels), Google s’assurera désormais que l’intégralité de ses consommations énergétiques soit “virtuellement propre”. Autrement dit, elle achètera en continu à une vingtaine de producteurs d’énergie éolienne et solaire l’équivalent de sa consommation électrique pour une puissance cumulée permanente de 2,6 gigawatts qui devrait en faire le plus gros acheteur au monde d’énergie renouvelable.

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« Aujourd’hui, nous sommes la plus grande entreprise au monde à acheter de l’énergie renouvelable, avec pour objectif de passer la barre des 2,6 gigawatts d’énergie solaire et éolienne. C’est plus important que la plupart des fournisseurs d’électricité et près de deux fois plus que les 1,21 gigawatt qui ont été nécessaires pour envoyer Marty McFly dans le futur » peut-on lire sur le blog de la marque.

Une position dominante qui pourrait lui permettre de négocier les prix à l’avenir d’autant que plus que les coûts de l’éolien et du solaire ont diminué de 60% et 80% ces six dernières années.

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7 commentaires
  1. Je n’arrive pas à comprendre, “Google consomme à lui seul 5,7 térawatts-heures”, ce qui fait beaucoup, et il est dit dans l’article qu’ils veulent parvenir à 2,6 gigawatts, soit 2000 fois moins, mais tout de même couvrir 100% de leurs besoins.

    Ou alors je n’ai pas compris, car ce n’est pas du tout mon domaine.

    1. Les 5,7 TWh représentent la consommation sur l’année et les 2,6 GW représente la puissance maximum appelée à chaque instant.

      1. Sauf que c’est pas ça puisqu’il est dit : sa consommation électrique pour une puissance cumulée permanente de 2,6 gigawatts
        Donc en permanence Google consomme 2,6 GW.h, on peut maintenant ramener ça à l’année et ça ne fait toujours pas 5,7 TW.h !

  2. Sinon, la vente d’énergie renouvelable c’est juste du vent en soit… Comme Google fait pour faire transiter UNIQUEMENT l’énergie du Photovoltaïque et de l’Eolien ?
    Une fois l’énergie dans le réseau de transport (cf : RTE en france) il n’est pas possible de détecter quel électron vient de la centrale nucléaire de celui qui vient de l’éolienne… Mais c’est juste un coût de comm’…
    Après, s’il installe ses propres sources ENR directement reliées à ses datacenters, là je ne dis rien 😉

    1. C’est de la com en effet, mais aussi du business.

      Chez nous aussi on peut “acheter” de l’électricité verte.

      Elle arrive chez toi comme avant, même réseau, même compteur, elle te coûte plus cher, mais tu peux te vanter d’avoir fait un effort pour la planète.

      C’est comme la taxe carbone. Les industries polluantes sont taxées, mais elles peuvent acheter des quotas d’émissions négociables et peuvent ainsi se vanter d’être exemplaires puisqu’elles disposent d’un permis de polluer.
      Alors bien sûr elles répercutent ces coûts sur leurs produits, et au bout ce sont les consommateurs finaux qui paient.
      C’est tout bénéfice pour les gouvernements qui ont instauré cette taxe qui peut tout simplement être reversée au budget sans forcément que son produit soit redirigé vers des actions écologiques.
      C’est donc un impôt qui semble frapper les entreprises mais qui au final payé par les citoyens.
      En matière de prélèvements nos politiques sont de véritables prestidigitateurs.

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