Passer au contenu

RAMBO : le premier lance-grenades imprimé en 3D par l’armée américaine

Baptisé Rapid Additively Manufactured Ballistics Ordnance ou plus simplement ‘RAMBO’, ce lance-grenade vient d’être mis au point par l’armée américaine après 6 mois de recherches. Acier,…

Baptisé Rapid Additively Manufactured Ballistics Ordnance ou plus simplement ‘RAMBO’, ce lance-grenade vient d’être mis au point par l’armée américaine après 6 mois de recherches.

Acier, aluminium et plastique

Rien d’étonnant jusque-là, excepté le fait que la cinquantaine de pièces qui le composent ont été imprimées en 3D (hormis la glissière et les ressors) pour un résultat a priori tout aussi meurtrier qu’un lance-grenade assemblé en usine.

Alors pourquoi se donner tant de mal pour produire une arme en ayant recours à l’impression 3D ? Probablement parce que l’impression 3D leur permettra dans un avenir plus ou moins proche de produire des armes à la volée au coeur de la zone de conflit.


L’armée cherche à réduire les délais qui subsistent entre la phase de prototypage d’une arme et le moment où celle-ci se retrouve entre les mains d’un soldat. Pour ne plus attendre durant des mois l’arrivée d’un premier prototype usiné, les chercheurs ont eu recours à l’impression 3D pour tester plusieurs versions d’un même lance-grenades en l’espace de quelques jours seulement. Au total, six mois de recherches et de développement auront été nécessaires à la production d’une nouvelle arme et de munitions compatibles, explique un chercheur.

Impressionnant et inquiétant non ?

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

8 commentaires
  1. C’est toujours plus facile de faire des choses qui détruisent des vies que l’inverse visiblement ! Si les américains avaient investi dans la lute contre le cancer au lieu de leurs armes, ils auraient éradiquer toutes les formes de cancer…

      1. Peut être parce que ça rapporte beaucoup plus d’argent de fabriquer (et vendre) des armes que d’éradiquer une maladie (et ne plus vendre de médicaments)…

  2. Plus besoin de déplacer tout le matos, une petite partie suffira, on se déplace sur place avec quelques imprimantes et hop des flingues tous neufs, plus besoin de transporter les pièces de rechange.
    Économie sur le carburant et place.

  3. “L’armée cherche à réduire les délais qui subsistent entre la phase de prototypage d’une arme et le moment où celle-ci se retrouve entre les mains d’un soldat”

    Dites, à votre avis, le soldat de base, il sera au courant qu’il aura entre les mains une version “post-prototype”, genre une version béta d’une arme, qui potentiellement pourra lui péter à la gueule ?
    Et vu que ce sont des armes avec effet de zones, il va y avoir des accidents à moyenne échelle…

  4. Après ça, les groupes terroristes vont ce lancés dans les imprimantes 3D. Si ce n’est déjà fait.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *