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Dossier : Soul Calibur, une histoire pas comme les autres

Alors que Soul Calibur VI s’apprête à sortir en France le 19 octobre prochain, il est temps de revenir aujourd’hui sur l’histoire de la franchise. Entre quête du Graal, récit universel narrant le combat du bien contre le mal et fresque épique de fantasy revisitant le XVIe siècle, préparez-vous ici à (re)découvrir une mythologie particulièrement dense.

Une épée pour les gouverner tous

C’est sur ces mots que débute l’introduction de Soul Edge (également connu sous le nom de Soul Blade), premier opus de la saga vidéoludique Soul Calibur. Une licence à l’histoire mythique qui débute avec la traversée dans le temps de l’épée maudite Soul Edge. Une arme aux pouvoirs phénoménaux qui se nourrit des âmes et de la souffrance de ses nombreuses victimes. Devenant une légende au cours des époques qui se succèdent, elle disparaît au XVIe. C’est alors que Vercci, un marchand d’armes italien mégalomane, décide d’engager plusieurs mercenaires et pirates pour se mettre à la recherche de l’épée sur terre et sur mer, avant de finalement disparaître. La quête pour l’objet tout puissant mène alors le capitaine Cervantes de Leon, l’un des pirates recrutés par Vercci, à trouver Soul Edge. Mais l’homme disparaît à son tour.

Vingt plus tard, de nombreux guerriers, avides de pouvoirs illimités ou de rédemption, poursuivent toujours le but de mettre la main sur l’épée. C’est le début d’une nouvelle aventure qui prend place en 1584. Au cours de celle-ci, Sophitia, une jeune guerrière, parvient à détruire l’une des deux épées de Cervantes. Cependant, des fragments de l’arme pénètrent son corps et la blessent sévèrement. Taki, une chasseuse de démons, intervient et réussit à vaincre Cervantes. Passé cet exploit, la victorieuse japonaise emmène Sophitia pour la soigner. De son côté, Siegfried, un chevalier allemand devenu fou après avoir tué involontairement son père, récupère Soul Edge. Sous le pouvoir maudit de l’arme, son corps se retrouve possédé par cette dernière et le jeune homme se transforme en un monstre du nom de Nightmare.

Soul Calibur, un nouvel espoir

Désormais sous l’emprise maléfique de Soul Edge, Siegfried/Nightmare se met à semer la terreur et le tourment sur toute l’Europe de l’Ouest. Au même moment, apparaît Soul Calibur. Une épée tout aussi légendaire et puissante que Soul Edge, mais dont le but est de mettre un terme aux agissements démoniaques de cette dernière. Dès lors, un combat entre le bien et le mal, entre Soul Calibur et Soul Edge, débute. Un nouveau point de départ de la série qui place son histoire en 1591, et centre cette fois son action sur le personnage de Kilik. Un orphelin qui a grandi dans le temple de moines de Ling-Sheng Su et qui subit, à l’âge adulte, le pouvoir de la Graine Maléfique. Une énergie noire répandue par Soul Edge qui rend fou l’esprit de Kilik et lui fait commettre l’irréparable : le meurtre de Xianglian, une fille avec laquelle il avait grandi et qu’il considérait comme sa sœur.

Plus tard, le jeune homme endeuillé fait la rencontre d’Edge Master, un professeur de combat qui lui apprend durant plusieurs années à contrôler ses pouvoirs pour qu’il puisse enfin défier Nightmare et Soul Edge. Une fois son entraînement terminé, Kilik croise la route de Xianghua, une jeune guerrière cherchant elle aussi à mettre la main sur l’épée. Les deux protagonistes décident alors de s’allier et un premier combat opposant Kilik à Nightmare a lieu. Sortant victorieux de l’affrontement mais trop faible pour continuer à se battre, l’orphelin laisse Xianghua trouver Soul Calibur et ainsi gagner la bataille contre Soul Edge (appelé aussi Inferno).

Quatre ans après, alors que Soul Calibur devient aux yeux de Soul Edge une menace de plus en plus grande, l’épée maudite fait le choix de rassembler ses fragments manquants (les mêmes que ceux que Sophitia avaient détruits). Ces derniers, éparpillés dans le monde, permettraient une fois regroupés à Soul Edge de retrouver toute sa puissance et de fait, de détruire Soul Calibur. Mais Siegfried/Nightmare, après des années à avoir vécu sous l’emprise de Soul Edge, réussit à anéantir l’épée grâce à Soul Calibur.

Désormais libéré de son alter ego Nightmare, le chevalier allemand erre à présent dans les forêts d’Europe de l’Ouest, tandis que le reste du monde, lui aussi débarrassé de la guerre entre les deux épées, espère maintenant vivre une longue ère de paix. Mais après plusieurs années de calme, une organisation religieuse secrète trouve le moyen de ramener Soul Edge et Soul Calibur à la vie. L’arme maléfique crée alors un hôte qui s’apparente à une nouvelle version de Nightmare. Lors d’une terrible bataille entre ce dernier et son éternel rival Siegfried, le chevalier allemand fusionne avec Soul Calibur. Mais un nouvel adversaire surgit bientôt. Du nom d’Algol, connu aussi sous le nom de Roi Heroïque, celui-ci désire s’emparer des pouvoirs des deux épées pour retrouver la gloire de son passé.

Dix- sept ans plus tard, c’est au tour de Patroklos, le fils de la combattante Sophitia, de rejoindre la quête pour la Soul Edge. C’est une toute nouvelle histoire qui commence ici, et qui s’achève avec la mort de Elysium, la forme personnifiée de Soul Calibur, par la main de Patroklos. Un fait historique qui met (une fois pour toutes ?) un terme à l’existence maléfique des deux épées.

Soul Calibur 6

Dans ce sixième épisode, la saga revient aux sources de l’intrigue. L’histoire se déroule entre 1583 et 1590. L’intention des développeurs est d’ici de proposer à la fois un reboot de la licence et un prequel. Le scénario placera effectivement son récit à l’époque de Soul Edge/Soul Blade et du premier Soul Calibur. Une manière intelligente d’en savoir plus sur la quête pour l’épée maudite et de réunir les personnages cultes des premiers volets. Le tout en ciblant à la fois les fans de la première heure et les nouveaux arrivants.

En définitive, si Soul Calibur VI apportera peut- être une conclusion finale à l’histoire de la saga, cette dernière pourrait se résumer ainsi, en une seule et simple phrase : Pour s’emparer du pouvoir immense procuré par deux épées légendaires, l’une symbolisant le bien, l’autre le mal, des combattants tous plus puissants les uns que les autres décident de s’affronter jusqu’à la mort. Du reste, chaque opus semble être une variation de ce récit, de cette quête interminable pour les deux épées, qui continue de se répéter inexorablement à travers les âges tel un mythe intemporel.

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