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Les relations commerciales entre les entreprises américaines et Huawei peuvent reprendre

L’administration Trump donne du mou aux entreprises américaines, qui peuvent travailler de nouveau avec Huawei après une interdiction retentissante il y a quelques semaines. Néanmoins, il reste quelques zones d’ombre.

On doit un peu mieux respirer chez Huawei. Donald Trump et son homologue chinois, Xi Jinping, ont convenu début juillet d’une trêve sur le front de la guerre commerciale qui envenime les relations économiques entre les deux pays. Le constructeur et équipementier chinois, qui était dans la ligne de mire de la Maison Blanche, peut reprendre ses relations commerciales avec des entreprises américaines.

Un assouplissement sous conditions

Les restrictions sont donc levées… mais pas toutes. Les sociétés américaines qui produisent des composants liés à la sécurité nationale du pays ne peuvent toujours pas en reprendre la fourniture auprès de Huawei. Une règle suffisamment floue qui laisse de la place aux interprétations : comment déterminer si les puces Snapdragon de Qualcomm, entre les mains de Huawei, ne sont pas une menace pour la sécurité des États-Unis ?

En tout état de cause, il reviendra au gouvernement américain de délivrer les autorisations aux entreprises qui veulent reprendre leurs relations avec Huawei. Le groupe chinois reste en effet inscrit sur la liste noire du département du commerce et les fournisseurs de Huawei devront remplir certaines conditions pour obtenir leur sauf-conduit.

Washington n’a pas non plus précisé si cette faveur faite à Huawei courait pour un temps limité. Si c’est le cas, les échanges commerciaux risquent d’être tout aussi limités, les relations entre un fournisseur et un client reposant habituellement sur le long terme. Bref, l’épée de Damoclès est toujours suspendue au-dessus de la tête de Huawei.

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2 commentaires
  1. En espérant tout de même que celui qui a fomenté toute cette affaire s’en morde les doigts et perde énormément d’argent et que sa cote en bourse descende très vite.

  2. Auraient ils peur du développement d’un OS alternatif par Huawei? Ce qui n’arrangerait pas les affaires de Google…

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