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Facebook : des modérateurs vont porter plainte pour expérience traumatique

Modérer des vidéos pour Facebook consiste parfois à assister à des scènes atroces. Plusieurs modérateurs souffrant de stress post-traumatique se préparent à porter plainte contre le réseau social.

“Lors de mon premier jour, j’ai vu une personne tabassée à mort avec une planche de bois couverte de clous puis poignardée à répétition”, déclare Sean Burke, à propos d’une vidéo à laquelle il a eu affaire en tant que modérateur pour un sous-traitant de Facebook à Dublin. Et ce n’était que le début : deux semaines plus tard, il était témoin, toujours en vidéo, d’un cas de pornographie pédophile. Il a partagé son expérience traumatique dans le cadre d’un reportage mené par le magazine Vice. Sean Burke se prépare à porter plainte contre Facebook. Plusieurs modérateurs comme lui (douze au total, dont un cadre haut placé au sein de CPL Resources, le sous-traitant de Dublin en question) souffrent de grave stress post-traumatique et comptent aussi porter plainte. Certaines personnes, comme Daniel en poste pendant un an, pensaient être préparées à ce genre d’expériences après avoir vu les pires atrocités sur le web. “Je pensais vraiment que cela m’affecterait à ce point jusqu’à être exposé au véritable Mal”, témoigne-t-il.

Les plaignants demandent à Facebook d’offrir de meilleures compensations aux modérateurs, en augmentant leur salaire, et surtout de mettre en place des mesures pour les protéger psychologiquement. La société de Mark Zuckerberg s’est aussi adressée à Vice News. “Ce poste peut parfois être difficile”, avoue son porte-parole avant d’assurer que “le bien-être (de ces employés) était une de leurs priorités”. Pour empêcher que ces cas de troubles psychiques ne se multiplient, Facebook préconise la mise en place d’entraînement de “résistance”, de congés dits de “bien-être”, de services comme des séances de yoga ou de fitness et un “accès à un soutien psychologique”.“Le plus problématique (pour Facebook), explique Cori Crider à Vice, un des avocats impliqués dans le procès, ce sera quand ils devront quantifier le nombre de scènes de torture ou de meurtre visionnées et surtout quelles personnes savaient que ce poste entraînait des syndromes de stress post-traumatique.”

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14 commentaires
  1. J’ai une autre news pour vous : Plusieurs lecteurs du JDG vont porter plainte pour expérience traumatique après lecture de cet article qui détaille l’horreur des vidéos en question.

    Quel est exactement l’intérêt de donner ces détails ?

        1. Vu son pseudo, c’est pas étonnant, lui, en plus d’aimer l’article du JDG, il doit se ******* sur du Brazzer zoophile.

    1. Je comprend que ce qui y est raconté puisse être choquant mais ce n’est n’y illustré ni détaillé, c’est rapporté d’un interview. C’est elas une remonté de la réalité des réseaux sociaux qui est important de connaître. C’est de l’info.

      Je te déconseillé d’allumer ta télé entre 19 et 21h… 😉

      1. Et voilà le commentaire qui m’empêche de commenter. Tu défends l’information inutile de cet article, tu dois alors aimer ce genre d’info et peut-être même les vidéos en question.

        T’inquiète je ne regarde jamais la TV et surtout pas les infos auxquelles on n’échappe malheureusement pas tellement qu’on en est submergé.

    2. Il faut bien savoir de quoi on parle. On te parle de vidéos traumatisantes donc pour connaitre le degré de traumatisme que cela peut apportéeril faut bien savoir de savoir s’il on parle de vidéos de bébés chat qui tombent, ou de décapitations humaines, pour certains l’une est plus traumatisantes que l’autre ….

      1. Quand on dit traumatisant, on se doute que ce sont des vidéos gore donc pas besoin de détailler, surtout quand ça concerne des enfants, je sais pas, faut un minimum de bon sens non ?? Y’en a qui appelle ça de l’info, moi je dis clairement que c’est du voyeurisme malsain.

  2. Lorsque que les premiers téléphones video-bluetooth permettaient l’échange de vidéos j’ai vu une décapitation au couteau quand j’était en seconde… 15 ans après il m’arrive d’y repenser et de “revoir” cette vidéo horrible dans ma tête avec le son etc… Pour UN visionnage, il y a 15 ans… Je n’ose même pas imaginer faire ça toute la journée…

    1. Mon commentaire n’a pas plus à une majorité de gens, faut croire que je sors du lot… J’essaie de dénoncer le fait qu’en détaillant (par écrit) le contenu des vidéos, JDG contribue à encourager le visionnage de ces contenus postés par des malades mentaux en profitant de la curiosité malsaine des gens et surtout des jeunes car au vu du niveau des commentaires, y’a l’air d’y avoir pas mal d’ados… Donc je comprends carrément ce que tu racontes, mais faut croire qu’il y en a pas mal qui aiment ça…. Ça craint sérieux.

      1. Je ne suis pas sûr qu’un jeune aujourd’hui puisse “facilement” retrouver les vidéos dont il est fait mention dans l’article où la vidéo dont je parle.
        Parce que du coup quelle est la différence entre mon commentaire et l’article ? Moi aussi je décrit la scène que j’ai vue en vidéo, parce que ça “apporte” au propos, et au risque de répéter ce que les gens ont dit en dessous, ça permet de mieux comprendre en quelques sorte et que les gens ne puissent pas se dire “mouais les modérateurs sont juste trop sensibles”. Non, les vidéos à modérer sont atroces, d’une certaine manière ils appellent “à l’aide” et malheureusement pour se faire entendre je ne suis pas sûr qu’ils puissent faire autrement. Il faut que les gens comprennent bien qu’on parle pas de vidéos de bagarres, on parle de vidéo de meurtres, de pédopornographie et tout ce qui a été cité dans l’article. Je pense aussi qu’il est donc nécessaire de décrire un minimum de quoi on parle de manière à ce que les gens soient vraiment conscient de ce que subissent les modérateurs et que ça passe par de la description un peu glauque…

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