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Vénus : un milliardaire finance des recherches de forme de vie extraterrestre

Le multi-milliardaire Yuri Milner annonce avoir assemblé une équipe de scientifiques pour accélérer les recherches concernant la possible présence de vie sur Vénus.

Crédits : MIT.

“Trouver une forme de vie au-delà de la Terre serait monumentale et s’il existe une chance non-négligeable qu’elle existe chez notre voisine Vénus, explorer cette possibilité est une priorité urgente pour notre civilisation.” Tels sont les mots du philanthrope Yuri Milner, qui annonce aujourd’hui dans un communiqué avoir financé une nouvelle équipe de recherche pour enquêter sur les possibles traces de vie sur Vénus. Il y a quelques jours, une étude publiée dans la revue Nature Astronomy attestait l’existence de phosphine, PH3, dans l’atmosphère hyper-acide de notre planète voisine. Cette molécule inodore mais hautement toxique pour la plupart des êtres vivants n’est produite sur Terre que par des procédés industriels ou des bactéries extrémophiles. Sa présence dans les nuages de Vénus, aux propriétés très oxydantes (et donc prompt à dégrader ce type de molécules), pourrait être considérée comme une biosignature (ou biomarqueur) – à savoir, la preuve de l’existence d’une forme de vie.

Pour en avoir le cœur net, le multi-milliardaire russo-isréalien a regroupé une équipe de scientifiques – ingénieurs, astrobiologistes, physiciens, etc – au travers de sa société privée Breakthroughs Initiatives. Fondée en 2015 avec le regretté Stephen Hawking, celle-ci a pour but de financer des programmes de recherche destinés à la découverte d’une forme de vie extraterrestre dans notre système solaire et le reste de notre univers. Pour poursuivre l’enquête autour des origines (biotiques ou abiotiques) de la phosphine vénusienne, l’entrepreneur aux multiples investissements (Facebook, Twitter, Xiaomi, Alibaba, etc) a nommé la planétologue de l’Institut technologique du Massachusetts (MIT), Sara Seager, à la tête de l’équipe. La spécialiste des atmosphères planétaires se félicite déjà de “tenter de comprendre quel type de vie pourrait exister dans l’atmosphère très rude de Vénus et quelles autres traces de vie de futures missions pourraient chercher à identifier.”

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