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Élections américaines : Facebook épingle 180 millions de fake news (mais ce n’est pas suffisant)

Le réseau social vient de livrer un premier bilan de sa gestion des élections américaines de 2020. Si 180 millions de publications ont été estampillées comme étant des fake news, cela n’a finalement pas empêché la désinformation de circuler.

Crédits : Brett Jordan via Unsplash

Les chiffres relatifs à la gestion des élections américaines de la part de Facebook viennent de tomber. Lors des derniers scrutins, le réseau social avait été maintes fois accusé de ne pas avoir su endiguer la prolifération de fake news sur sa plateforme, laissant souvent aux utilisateurs la responsabilité de faire le tri parmi toutes les publications qui affluaient. Cette fois, le réseau social de Mark Zuckerberg semble avoir décidé de prendre les devants, en menant une véritable croisade contre la désinformation lors des élections opposant le président sortant Donald Trump au nouveau tenant du titre Joe Biden.

“Too much fake news” ?

Ainsi, la plateforme a identifié et explicitement étiqueté 180 millions de fake news depuis le mois de mars, rapporte Engadget après un communiqué de Guy Rosen, vice-président du pôle intégrité de Facebook. Parmi elles, environ 265 000 auraient finalement été supprimés de ses plateformes (Facebook et Instagram) pour avoir enfreint les règles de l’entreprise à propos de l’ingérence des électeurs, par exemple en diffusant des informations erronées sur les dates et les modalités des votes. Le réseau social a également annoncé avoir rejeté 3,3 millions de tentatives de posts sponsorisés dont le but était en réalité de diffuser des messages politiques en faveur d’un parti spécifique.

Si l’intention semble noble, les résultats ne sont pourtant pas aussi probants qu’espérés. Non seulement les messages d’avertissement accolés aux publications problématiques n’étaient pas vraiment intrusifs (il s’agissait généralement d’une simple étiquette en bas du post, renvoyant vers des sites gouvernementaux ou des pages de fact-checking), mais en plus 95% des Américains ne prenaient pas la peine de cliquer dessus selon Guy Rosen. Ce dernier s’est refusé à tout commentaire sur ce chiffre, indiquant simplement que le but de ces étiquettes était de fournir aux utilisateurs plus de contexte à propos des publications en questions.

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