Passer au contenu

Le stream ripping est parfaitement légal selon le ministère de la Culture

Dans un échange concernant la copie privée, le ministère de la Culture a confirmé que le stream ripping était légal.

Avec l’essor du streaming, l’industrie avait trouvé un moyen idéal pour lutter contre le téléchargement illégal. Mais cela, c’était sans compter sur le stream ripping. Largement répandue, cette technique permet d’extraire un flux afin de l’enregistrer en un fichier. L’utilisation la plus courante de ce type d’outil, c’est probablement les sites permettant de récupérer des musiques issues de YouTube en mp3 ou mp4, par exemple.

La pratique a beau faire trembler l’industrie — notamment musicale — qui lutte corps et âme pour la faire interdire, elle n’en reste pas moins légale d’après le ministère de la Culture français. Interrogé par Philippe Latombe, député MoDem, dans le cadre d’un débat concernant la copie privée, le ministère de la Culture confirme que le stream ripping est légal, sous certaines conditions.

« Cette pratique (ndlr : le stream ripping) est légale et la copie qui en résulte relève de l’exception pour copie privée, telle que prévue par la loi si plusieurs conditions sont réunies : elle doit être réalisée à partir d’une source licite à la demande de l’utilisateur sans être stockée par le convertisseur, et aucun contournement de mesures techniques de protection ne doit être effectué » a indiqué Mme Emmanuelle Wargon, Ministre déléguée chargée du logement, en remplacement de Mme Roselyne Bachelot, Ministre de la Culture.

Le ministère de la Culture précise que cette technique a été « validée par le Conseil d’État dans un arrêt rendu le 27 novembre 2019. »

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

7 commentaires
  1. Intéressant 🙂
    Je ne comprends pas pourquoi personne ne parle jamais des cassettes dans ce genre de cas… La copie a toujours existé. Quand j’etais jeune, j’enregistrais les musiques sur cassette pour me les repasser ensuite. C’est la meme chose en version 21e siecle…

  2. La copie a toujours existé c’est bien vrai, mais la méthode a changé.

    Avant tu avais le côté physique et non dématérialisé. Tu avais le coût d’achat de l’original en physique plus le coût du support sur lequel le copier.
    Là, tout est en dématérialisé, et le coût d’achat (prix de l’abonnement du service VOD par ex.) t’offre de base un catalogue conséquent.

    Il est bien plus aisé de copier actuellement je pense 🙂

  3. Oui et non, avant tu trouvais un pote qui avais de la musique qu’il te plaisait et tu la copiais chez toi, sauf que les cassettes, il fallait que tu manages la durée de la face A pour pas qu’elle te coupe un son et de même pour la face B. Après pour les CD s’était plus cool, juste a checker la durée et copier. Un peut plus tard, il a eu Kazaa, Emule et autres et là c’est vraiment devenu facile, une connection internet, télécharger le fichier, graver le cd ou iPod.

    Dans tous les cas les artistes, et la chaines qui a été impliquée dans la création de l’oeuvre sont lésé, et les autres entreprises qui fabriquaient les cassettes, CDs, s’en mettaient pleins les poches.

    Perso, j’ai du acheter 30 CDs dans ma vie, beaucoup trop cher à l’époque, un single 5CHF, un album 20CHF quand internet a permis de télécharger tous et n’importe quoi ma librairie est passée à plus de 40k de son.

  4. Surtout qu’aujourd’hui on paye justement la taxe pour la copie privé,même sur l’occasion maintenant donc qu’ils arrêtent de nous faire *****…

  5. Vu que j’ai pas mal rippé les radios fut un temps avec Streamripper sur Winamp, cela signifie que tout ce que j’ai pu récupérer par ce biais n’est pas considéré comme du piratage ni même de l’acquisition illégale, intéressant en effet, surtout pour le podcaster que je suis qui aime être dans les clous avec les artistes et les ayants-droits…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *