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Il ne sera bientôt plus possible d’annoncer un contrôle de police sur Waze ou Google Maps

Signaler un contrôle de police sur Waze, TomTom ou Coyote, une réflexe qu’il va falloir perdre pour des milliers d’automobilistes.

Waze, Coyote, Tom-tom, Google Maps et Hère We Go, cinq applications de navigation qui présentent toute une fonctionnalité commune : les avertisseurs de radars et de contrôles de police. Utiles selon certains, dangereux pour d’autres, ces options divisent depuis des années, mais en cette fin 2021, l’État a tranché. En effet, après parution en avril dernier dans le Journal officiel, ces fonctionnalités seront interdites à partir du 1er novembre, mais seulement dans certains cas.

L’alcoolémie, les stupéfiants et les barrages visés

En effet, les contrôles de vitesse et les radars fixes peuvent toujours être signalés par les utilisateurs, alors que les contrôles pour l’alcoolémie ou les stupéfiants ainsi que les barrages de police lors des alertes enlèvement ou terroriste ne peuvent eux plus l’être dans certaines circonstances bien précises là encore. En effet, cette décision parue dans le JO n’est pas une loi, c’est un simple décret, à ce titre elle donne simplement le droit aux préfets de l’appliquer, ou non. De quoi rendre cette décision encore plus illisible pour les utilisateurs.

Pour bien comprendre, les préfets de chaque département peuvent demander pendant un temps et sur une zone donnée, la suspension e ces alertes, afin de faciliter le travail des forces de l’ordre. L’objectif du retrait de ces alertes est d’empêcher les personnes en infraction, ou recherchées de connaître l’emplacement des policiers. Mais le décret, négocié point par point avec les cinq applications fixent quelques limites à cette règle. En effet, si les alertes peuvent être supprimées elles le seront seulement pendant 2 heures pour des contrôles routiers et 12 heures pour des opérations de barrage.

Enfin, dernière spécificité, les alertes ne peuvent être visibles que sur une certaines zones géographiques : deux kilomètres pour les contrôles en ville, et dix dans les zones rurales. Afin de complexifier un système qui l’était déjà bien assez, les autoroutes et les routes nationales ne sont pas prises en compte par le décret.

Un texte encore très flou

Si la mise en place d’un tel décret est toujours prévue pour le 1er novembre, difficile de savoir si tous les acteurs seront prêts dans un mois et demi pour un tel changement. En effet, de nombreux détails ne sont pas encore réglés. Il est par exemple impossible de signaler un accident ou un bouchon dans la zone où un contrôle de police est en cours. Un vrai problème pour la sécurité routière des usagers.

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9 commentaires
  1. “Il est par exemple impossible de signaler un accident ou un bouchon dans la zone où un contrôle de police est en cours. Un vrai problème pour la sécurité routière des usagers.”

    Quel problème de sécurité ? On faisait comment avant les GPS, ok ca peut potentiellement empêcher de prendre un autre itinéraire. Mais ca n’a pas d’impact sur la sécurité, si l’on conduit correctement, qu’on conserve les distances de sécurités, … qu’il y ait un accident ou un bouchon sur la route n’a aucun impact.

  2. C est tout simplement un autre moyen à l etat de gagner du pognon alors qu avec le système de prévention les gens ralentissaient.

  3. C’est pas grave, les gens vont déserter Waze et les autres pour se rapprocher de Magic Earth. Jusqu’à qui se fasse racheter par Google. 😁

  4. Que des **** cette état qu’il c’est eux qu’on aurait du mettre sur la table en cobaye pour tester les variant du covid ça les rendrai peut-être moins con

  5. Le décret interdisant de signaler l’emplacement les radars est illégal pour la simple raison de la loi sur le droit à l’information.
    Les radars sont des objets public (il sont dans la nature sur le territoire français) et leur emplacement aussi. Partant de là, il ne peut y avoir une texte légal qui interdise d’accéder à cette information public.
    COYOTE avec fait une action en justice contre ce décret, mais ils ont été déboutés car leur demande ne portait pas sur la loi du droit à l’information (seulement sur l’intérêt de leur application, si ma mémoire est bonne).
    Une demande au Conseil d’état pourrait faire annuler ce décret, mais il faut beaucoup d’argent pour ça…

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