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L’iPhone pourrait aider à détecter la dépression, l’anxiété et certaines maladies cognitives

Selon Apple, l’iPhone ne servirait pas qu’à téléphoner et à regarder Netflix, loin de là.

En utilisant nos habitudes d’utilisation et les nombreuses données de santé enregistrées sur notre iPhone, l’entreprise à la Pomme est-elle capable d’analyser notre état de santé mentale ? Oui, si l’on en croit Apple. L’entreprise estime aujourd’hui que l’ensemble des données collectées par son écosystème pourraient aider au diagnostic de la dépression et de l’anxiété, mais aussi dans certains cas de maladies cognitives. Dans un récent rapport publié par le Wall Street Journal, on apprend ainsi que le GAFAM serait en train de développer un nouvel outil de m-santé, basé sur “l’analyse des expressions faciales des utilisateurs, leur façon de parler, le rythme et la fréquence de leur marche, les habitudes de sommeil et les fréquences cardiaques et respiratoires”. Des données biométriques qui seraient ensuite couplées à “la vitesse de saisie (au clavier), la fréquence de leurs fautes de frappe et le contenu de ce qu’ils tapent”, pour évaluer la santé psychique et mentale de ses utilisateurs.

Si l’outil n’est pas encore prêt d’arriver sur nos iPhone, les récents partenariats de recherche initiés entre la Pomme et l’université de Californie prouvent bien l’intérêt du GAFAM sur le sujet. Pour le moment connu sous le nom de code Seabreeze, le programme pourrait cependant nécessiter l’extension des autorisations de collecte de données, et logiquement engendrer certaines problématiques en termes de confidentialité. À ce propos, Apple semble vouloir miser sur la confiance des utilisateurs, en réalisant ses diagnostics directement sur l’appareil, sans avoir à transiter sur ses serveurs.

Réservée pour le moment à une poignée de volontaires, l’étude menée par Apple et l’université de Californie pourrait impliquer plus de 20 000 personnes sur les deux prochaines années. Objectif pour la Pomme : parvenir à créer des algorithmes suffisamment fiables pour détecter les premiers symptômes d’un trouble cognitif. À ce sujet, les dirigeants d’Apple semblent déjà confiants, rapporte le Wall Street Journal en citant le directeur des opérations de l’entreprise Jeff Williams.

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