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En Chine, le ban des “sissy men” impacte le marché de la tech

Jugés trop efféminés par le gouvernement chinois, les Sissy men sont désormais interdits dans les médias. Une décision qui pèse lourd sur le marché technologique du pays.

Le 2 septembre dernier, la Chine interdisait aux hommes jugés trop efféminés d’apparaître à la télévision et sur les plateformes de streaming vidéo. Qualifiés de “moralement défectueux”, et accusés de corrompre l’esthétique de la virilité masculine, les “sissy men” (ou “niang pao” en chinois) sont désormais interdits d’antenne. Et si l’interdiction chinoise n’est pas une loi officielle à proprement parler, les plateformes sociales se sont rapidement alignées avec les directives du gouvernement chinois, quitte à souffrir d’une importante baisse d’audience.

La Chine met la pression aux entreprises tech

Depuis 2016, le gouvernement chinois a commencé à appliquer aux vidéos sur le web les mêmes restrictions qu’à la télévision. Cependant, les plateformes bénéficiaient encore d’une certaine liberté de création, et continuaient de diffuser des télé-crochets locaux, auxquels participaient bon nombre de “sissy men”. Appartenant à Tencent, Alibaba ou Baidu, ces émissions mettaient régulièrement en scène des hommes efféminés, portant des vêtements unisexes et du maquillage. Une esthétique particulièrement appréciée chez les jeunes, grâce à l’influence de la K-Pop et de la remise en cause de bon nombre de stéréotypes de genre dans le pays.

Car c’est peut-être là que se cache le réel problème. En idolâtrant leurs stars montantes sur les réseaux sociaux, la jeunesse chinoise participe activement à l’essor de ces plateformes. Une situation qui n’est pas vraiment du goût de Pékin, qui bataille depuis déjà plusieurs mois pour limiter l’influence des géants technologiques sur ses concitoyens. En interdisant la médiatisation des “sissy men”, le gouvernement de Xi Jinping fait donc coup double : restaurer l’image d’une masculinité virile plus conforme à l’idéal chinois, mais aussi mettre un nouveau bâton dans les roues des géants technologiques du pays.

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4 commentaires
  1. Le monsieur ou la dame ci-dessus, nommé Oldschool a un petit problème de lobotomisation influé par des rustres. Cette personne n’est donc techniquement plus naturelle. Elle doit donc subir une éradication pour désordre à la nature des choses.

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