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Facebook bannit plus d’un milliers de groupes armés jugés dangereux

Le réseau social poursuit son opération bonne conduite, en bannissant plus d’un millier de groupes privés militarisés de sa plateforme.

Depuis les violentes émeutes du Capitole en janvier dernier, Facebook redouble d’efforts pour faire de sa plateforme un espace non-violent. Alors que les récentes révélations autour des Facebook Files mettent à mal les bonnes intentions du GAFAM, de nouveaux documents internes publiés par The Intercept révèlent que ce dernier aurait interdit au moins 986 groupes de “mouvements sociaux militarisés”, assimilés à des milices privées ou des organisations politiques contestataires.

Endiguer la promotion de la violence

Il faut dire que ces groupes — notamment présents aux États-Unis — constituent un véritable danger pour Facebook. En affichant ouvertement leur soutien au port d’armes et aux conflits armés, ces derniers appellent régulièrement à l’insurrection, ou encore au pillage lors de manifestations publiques. Dans une liste interne à Facebook, il est aussi question de groupuscules antigouvernementaux d’extrême droite, de suprémacistes blancs affiliés au Ku Klux Klan, ou encore de branches revendiquant leur appartenance à Al-Qaïda, ou à d’autres organisations terroristes.

Autant de groupes qui font tâche dans l’écosystème Facebook, alors que le réseau social peine encore à se remettre des incidents survenus en janvier dernier au Capitole après la défaite de Donald Trump. Événements que le réseau social avait — malgré lui — contribué à catalyser, à travers les hashtags #StoptheSteal et la création de groupes contestataires.

Un combat de longue date

En réalité, la lutte de Facebook contre les groupuscules armés sur sa plateforme ne date pas d’hier. Si l’on en croit la note interne de l’entreprise, 2400 pages et 14 200 groupes avaient déjà été bannis de la plateforme en octobre 2020. La société de Mark Zuckerberg a également annoncé il y a presque un an avoir supprimé 1700 pages et 5600 groupes liés à la mouvance complotiste QAnon.

Régulièrement critiquée pour son laxisme et son manque de modération, Facebook semble avoir fait le choix d’agir face à l’émergence de mouvements complotistes et armés sur sa plateforme. Il y a quelques jours, l’entreprise américaine s’attaquait aussi à un autre problème récurrent, celui de la vente illégale de terres amazonienne sur sa marketplace.

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2 commentaires
  1. Tant que leur modèle économique restera basé sur la manipulation et l’exploitation des sentiments les plus profonds de notre psyché, dont la colère et la violence, FB restera nocif pour nous et notre santé mentale. Pour rappel, les utilisateurs de FB & C° sont plus malheureux et perturbés que les autres selon TOUTES les études publiées à ce jour.

  2. C’est bien connu que tout ce qui s’est passé aux États-Unis pendant les manifestations (Pillage, incendie, meurtre) sont dû à des groupes d’extrême droite et non pas à dès les mouvements d’extrême gauche (BLM les SJW et j’en passe).

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