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Quelle est la durée idéale d’un câlin ? La science a la réponse

Les câlins, c’est important. Mais encore faut-il savoir les faire.

Sans aller jusqu’au rapport sexuel (on vous voit venir), se faire des câlins joue un rôle important dans notre construction sociale et affective. Chez l’enfant, puis chez l’adulte, le contact physique engendré par les câlins permet non seulement de lutter contre le stress et les moments de déprime, mais aussi de libérer un grand nombre d’ocytocines, d’endorphines et de dopamines, aussi appelées hormones du bonheur.

Oui, mais voilà, encore faut-il savoir comment bien faire un câlin. Pour répondre à ce sujet épineux, des chercheurs britanniques de L’Université de Londres se sont penchés sur la question. Publiée dans la revue Acta Psychologica en novembre, la réponse a le mérite d’être claire : plus c’est long, plus c’est bon. Alors que les simples étreintes d’une seconde sont perçues comme les moins agréables, les câlins de 5 à 10 secondes étaient les plus bénéfiques. Mais tout l’intérêt d’un câlin résulterait en fait dans l’après : le sentiment de bien-être et de sécurité généré par une bonne accolade serait en effet plus fort en cas de contact prolongé, et perdurerait jusqu’à trois minutes après l’étreinte.

Où mettre les bras ?

Autre point crucial pour réaliser de bons câlins : la position. Sur ce point, les scientifiques se montrent cependant moins catégoriques, puisque selon les résultats de l’étude, menée à l’aveugle sur un panel de 206 personnes, la position des bras et des épaules (croisés ou dans le dos) n’aurait aucune influence sur les émotions ressenties. Le temps reste donc le meilleur ingrédient dans la recette d’un bon câlin.

On évite les arbres

Autre conclusion, cette fois plus surprenante de la part des scientifiques : si les câlins sont bénéfiques pour la santé, l’étude déconseille en revanche de suivre la tendance en enlaçant les arbres. Pratiquer la sylvothérapie pourrait en effet avoir des effets néfastes sur la santé, en provoquant notamment des démangeaisons sur tout le corps, rapporte Christophe Bourget, chercheur au laboratoire Écosystèmes forestiers EFNO de l’IRSTEA au micro de Sciences et Avenir.

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Source : Acta Psychologica

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