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SIFU : des chiffres de ventes impressionnants… mais des joueurs frustrés ?

SIFU dévoile ses chiffres de ventes pour sa première semaine d’existence et pourrait déjà accorder aux joueurs plusieurs degrés de difficulté.

Le 8 février dernier, SIFU est finalement sorti sur consoles PlayStation et PC. Loin d’être une sortie événement, comme le prochain Horizon Forbidden West, SIFU était tout de même attendu par une communauté solide, friande de jeux d’action et de combats. Cet engouement s’est vite retranscrit dans les chiffres de ventes du jeu, qui annonce ses premiers résultats après moins d’une semaine.

Sloclap a en effet dévoilé que 500 000 copies de SIFU avaient été vendues à travers le monde, toutes plateformes confondues. Sur Twitter, le studio remercie tous les joueurs du premier jour, et s’attend à encore plus de succès dans les semaines à venir. Il faut dire que SIFU est un jeu comme on n’en fait peu, mêlant les arts martiaux aux arts visuels, tous deux des domaine dans lesquels la technique est reine.

Pour rappel, dans SIFU vous incarnez un jeune homme, maître du kung-fu, en proie à un désir ardent de vengeance après l’assassinat de son professeur. Simple sur le papier, cette aventure nous fait traverser plusieurs niveaux dans lesquels les ennemis ne manquent pas. Mais le jeune homme possède un atout de taille : lorsqu’il est à terre, il ressuscite grâce à un pendentif magique. Toutefois, chaque mort le fait revivre un peu plus vieux, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus se relever.

Bientôt plusieurs niveaux de difficulté ?

Il va donc sans dire que SIFU relance un débat presque aussi vieux que les jeux vidéo : celui de la difficulté. Pour mettre l’accent sur les combats, et son système de résurrection extrêmement bien rôdé, Sloclap ne propose actuellement qu’une seule difficulté de laquelle les joueurs doivent s’accommoder. Il fait donc l’impasse sur un gameplay adaptable en fonction de chacun, ou au moins de deux ou trois profils de joueurs différents.

Ces remarques ont sans doute fait perdre au studio quelques occasions de vente, et en a sûrement frustré plus d’un, impatient de mettre la main sur le jeu. C’est pourquoi le studio a finalement décidé que SIFU aurait bien droit à quelques niveaux de difficultés, un plus facile et un autre plus difficile, en plus d’autres options concernant l’accessibilité. Cet aspect sera ajouté avec la prochaine mise à jour du jeu, qui n’a pas encore de date de sortie précise.

Seulement, pour certains, cette nouvelle fait figure d’hérésie la plus totale. En faisant le choix d’une difficulté unique, Sloclap avait montré son ambition de s’imposer comme un jeu surmontable mais avec beaucoup de patience et surtout de technique et de maitrise. En abandonnant cette idée au profit d’une difficulté plus facile, les joueurs adeptes de défis pensent que cette mise à jour va tout simplement dénaturer SIFU et le vider de son sens premier.

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15 commentaires
  1. C’est assez insupportable les joueurs qui veulent imposer leur vision de la difficulté : qui les empêche de jouer en difficile ? Chacun sa manière de jouer !

  2. En fait, parcourir des jeux comme Sifu en mode “facile” c’est à dire sans difficulté, sans avoir besoin d’apprendre les techniques, les mouvements des ennemis, de maîtriser un minimum ce que les développeurs ont mis en place, revient à chier sur le jeu lui même.

    Il y a des jeux simples, des jeux narratifs, des jeux sans gameplay et des jeux basés sur l’échec et l’apprentissage.

    Sifu n’a pas de scénario prenant, son “seul” atout, c’est son gameplay, régie par sa difficulté.

    Enlevez lui ça, il ne restera pas grand chose.

    On ne souhaite pas priver des joueurs d’un jeu, on souhaite simplement qu’un jeu soit apprécié pour sa vision initiale.

    La plupart des joueurs ayant ralés sur sa difficulté, l’ont fait quelques heures à peine après avoir joué. Ce qui signifie qu’ils n’ont pas envie d’apprendre, ils veulent simplement traverser n’importe quel jeu, sans comprendre son but, sa proposition.

    Et dans ce cas, je ne vois pas pourquoi ces mêmes joueurs veulent faire un jeu qui ne leur correspond pas.

  3. Je te suis totalement d’accord Orindesu… Ce jeu a son sens dans l’apprentissage. Je ne suis pas un hardcore gamer mais je me suis pris à ce jeu et je l’ai fini à 40 ans pour le moment. Et franchement c’est un vrai plaisir de comprendre le jeu et les pattern des mobs. Une vraie réussite. Ce jeu nous pousse à revenir sur des niveaux traversés et comprendre certaines subtilités. Je le conseille sans une possible maj car ce n’est pas insurmontable…

  4. Le jeux vidéo et un divertissement destiné au plus grand nombre, avec la possibilité de choisir sa façon de jouer, solo, coop…… Pareil pour la difficulté.
    Rendre un jeux difficile d’accès de part sa difficulté gâche le plaisir d’un certain nombre de joueurs, et le laisse avec une frustration qui va à l’encontre du plaisir recherché.

  5. Je ne suis pas d’accord parmi les commentaires je trouve tout à fait normal que dans les jeux il y ait des modes de difficulté les jeux ne sont fait pour quand galère doit être passionnant et non pénible

  6. Le jeu vidéo est effectivement un divertissement qui s’adresse à tous le monde et c’est justement pour cela qu’il ne faut pas que tous les jeux vidéo soient destinés à tous les joueurs, pour que chacun y trouve son compte.
    Lisser le médium reviendrait à le tuer. Chaque jeu à sa proposition, son public.

  7. Même bordel qu’avec les soul like. Il y en aura tjrs pour chouiner.

    Perso c’est plutôt de choisir la difficulté qui me gêne. Je commence en difficile en me disant que le mode normal sera trop facile pour m’apercevoir au bout d’une dizaine d’heure que cela est trop dur, et bien sur pas moyen de changer de niveau de difficulté en cours de route (pour certains jeux). Donc obligé de recommencer. L’inverse est vrai aussi, commencer en normal pour m’apercevoir que je m’enmerde en fait.

    Je pense que comme dit plus haut, il faut arrêter de vouloir tjrs exiger que tout se passe comme on voudrait comme des putain de gosses gâtés pourris, en fait. Et plutôt accepter la proposition que l’on nous fait.

  8. C’est fou le nombre d’élitistes crades qui veulent forcer les autres à jouer comme eux. Les niveaux de difficultés sont une excellente idée, et si certains ratés veulent se priver d’un jeu car il se veut accessible à tous (rappelons nous qu’un jeu c’est fait pour s’amuser, pas s’emmerder) ben qu’ils se cassent, ils ne manqueront à personne, car au final ils représentent une minorité, bruyante certes, mais qui n’a aucun impact sur les ventes.

  9. Je n’arrive pas à dépasser le musée. Le jeu est pour moi trop difficile. J’ai recommencé une cinquantaine de fois, certainement plus. C’est dommage. J’ai pourtant passé de nombreuses heures. Après, je ne peux pas me permettre de jouer 6 heures par jour pour en maîtriser tous les aspects, puisque j’ai une vie professionnelle et relationnelle à côté.

    Le rendre un peu plus accessible ne dénature pas, à mon sens, le titre et l’œuvre. J’aime bien les jeux difficiles, mais il y a des degrés dans la difficulté. Pour moi, il n’est pas besoin de rajouter un mode facile (ou alors pour les plus jeunes). Il s’agit seulement de le rendre plus accessible pour un grand nombre, tout en gardant cet esprit de persévérance et de concentration totale pour le terminer.

    Parce que sinon, le titre n’a de sens que pour ceux qui le termine, c’est-à-dire 10% des joueurs. Les 90% des joueurs restants sont privés de la suite de l’œuvre, donc de tous les efforts, la créativité mis en oeuvre par le Studio de développement. Ce serait dommage pour les développeurs que leur titre ne soit reconnu dans sa totalité que par un tout petit nombre.

  10. Ce qui est bien, ce sont les jeux où on peut changer la difficulté quant on veut (en revenant à la dernière sauvegarde où à un check point). Ainsi, on peut commencer tout de suite avec une certaine difficulté et rétrograder pour passer un point vraiment ardu. Je l’ai fait avec God of War, j’ai adoré : tout le jeu en difficile, certains boss en normal voire en facile (après plusieurs échecs), ainsi j’ai eu la satisfaction de le finir avec un challenge qui m’a toujours paru présent.
    Le top du top mais vraiment rare, c’est la difficulté entièrement personnalisable. Dans Horizon Zero Dawn, par exemple, j’aurais aimé car entre un mode de difficulté et l’autre, c’était carrément le jour et la nuit : dégâts, résistance, PV… Le mode facile trop facile, normal assez dur, difficile très corsé…

  11. Certains disent qu’un jeu doit être amusant mais cet aspect n’est pas unique pour tous. Beaucoup de joueurs s’amusent dans l’adversité, et c’est comme ça qu’à été conçu Sifu et d’autres.

    La minorité ce n’est pas ceux qui sont content d’un jeu difficile, je n’ai jamais vu de joueurs exiger ou demander un mode hardcore pour un jeu dont ce n’est pas sa finalité.
    Le contraire, par contre, arrivé trop souvent et par une minorité qui ne veut ou ne peut se donner les moyens.

    Rendre un jeu accessible, c’est encore autre chose et oui, c’est important. Mais un jeu accessible peut aussi être difficile.

    Sifu est simple à jouer, basique et offre différentes possibilités de maîtrise, le retrait, l’esquive et la parade.
    Son tuto et chaque niveau permet de surmonter la suite car chaque ennemis ou situation est en fait un tuto pour ce qui arrive après.

    Pas besoin d’être skillé, il suffit d’être attentif et patient et pas non plus besoin d’y jouer 6h par jour, loin de là.

    À chaque demande du genre, je vois des “joueurs” impatient, intolérant, qui veulent juste quelque chose sans effort, sans comprendre pour ensuite passer au suivant.
    Des consommateurs…

  12. Je me permet de faire une comparaison concernant ce problème de difficulté
    Et ma comparaison porte sur le cinéma
    Je ne vais pas demander a un film dit “philosophique” ou “d’auteur” de m’expliquer la moitié des termes car je ne les comprends pas. Si je ne peux en saisir la portée… alors ce genre de film n’est pas pour moi. Et je ne me dénigre pas parce que je ne le comprend pas… c’est juste pas pour moi…
    Je pense que des jeux a la Dark Soul ou ici SIFU ont ce genre d’approche… un genre a eux… il faut persévérer, apprendre de ses erreurs… anticiper etc… c’est un style de jeux. Si certains veulent un mode de difficulté car ils veulent y jouer sans se prendre la tête… bah c’est un peu comme mon exemple… ce n’est pas fait pour vous…
    Le fait de dire qu’un jeux est fait pour s’amuser sans se prendre la tête est une hérésie… certains jeux sont comme ça… d’autres, il faut se battre pour en profiter… ça fait partie de l’œuvre
    Ce genre de demande reflète un peu d’ailleurs notre société… on veut pouvoir tout faire et tout avoir sans en avoir les inconvénients… hérésie
    La compréhension d’un tableau de peintre n’est pas pour tout le monde… la compréhension d’un livre sur un sujet philosophique n’est pas pour tout le monde… un jeu a une difficulté corsé n’est pas… pour tout le monde et c’est le choix de l’auteur… n’en déplaise a certains…

  13. Pooo que des Pleureuse le jeux ce vaux dur point sais comme un dark soul tu mais pas un mode facile dessus il est ou l’intérêt de rouler sur le jeux, vous savez pas apprendre a jouer ? Les jeux c’est pas que du casual fifa claquer call of, encor heureux qu’il y ait des jeux dur si vous y arriver pas c’est que vous êtes mauvais sans vouloir vous dépasser ou que le jeux n’ait pas fait pour vous c’est tout. Encore heureux que dans les jeux c’est diverti si on doit rendre tout les jeux facile pour les casus ok quoi… Faite pas un doom en hardcore les mec vous aller jeter la manette la console le pc votre femme votre chien part la fenêtre…

  14. Désolé Grims, mais tu n’as pas pris le bon exemple avec Doom en hardcore… ce jeu a des nivaux de difficultés^^
    Pour le reste, je n’ai jamais été fan de ce genre de jeux, à la sauce Darksoul, mais Sifu me faisait de l’oeil, vraiment, alors j’ai craqué et j’en chie ! Sévère même ! J’ai dû m’y reprendre à plusieurs fois pour arriver à terminer le 1er niveau à 31 ans max ! Mais je suis un boulet, je ne suis pas un modèle de persévérance, je fais énormément d’erreurs d’inattention, je fonce trop dans le tas, j’ai souvent du mal à esquiver… bref, oui il est difficile on ne va pas se mentir et ça ne me gêne pas plus que ça.
    En revanche, je peux tout à fait comprendre ceux qui baissent les bras, ceux qui aimeraient un niveau un peu plus simple, etc, et très honnêtement, je ne vois pas le problème si l’éditeur est ok pour le faire de laisser le choix à certains de pouvoir le finir sans trop péter un câble, à d’autres de le faire en mode normal ( le mode actuel en gros ) ou aux derniers de, pourquoi pas, le faire en mode ultra giga mega hardcore. Il faut juste que chacun puisse avoir le choix et pas juste baisser le niveau global du jeu !

  15. Grims fait certainement partie des joueurs qui ne sont guères meilleurs que les autres.. Parce que selon les dernières analyses, parmi la liste des trophées obtenus, seulement 34% des joueurs ont réussi à passer le second niveau.. Et seulement 6% ont réussi à terminer le jeu.. Une mise à jour arrive donc bientôt pour les moins doués d’entres-nous, à savoir 90% des joueurs.. C’est donc bien ce que je disais plus haut..

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