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ISS : la Russie ne travaillera plus avec la NASA jusqu’à la levée des sanctions

La Russie vient d’annoncer son retrait de l’ISS, ou, tout du moins, la fin de sa coopération avec l’Europe et l’Amérique au vu des sanctions.

C’était une annonce prévisible au vu de la situation explosive de ces dernières semaines. En effet, depuis le début de la guerre en Ukraine, causée par l’invasion russe, les sanctions à l’encontre de Vladimir Poutine et de son pays se sont abattues sur toute la Russie. Face à une telle situation, Moscou ne pouvait évidemment pas rester sans réponse.

Alors que la solution de mettre fin au conflit ne semble pas avoir germé dans les esprits du Kremlin, la réponse s’est finalement faite par la voix de Dmitry Rogozin, le directeur général de Roscosmos. Il a annoncé dans une conférence de presse ce week-end que la Russie allait arrêter de travailler avec la NASA et les autres agences gouvernementales présentes dans l’ISS.

La NASA va prendre le relais

Une annonce forte de la part de la Russie, qui aura des conséquences claires sur le futur de la station spatiale. En effet, Roscosmos travaille étroitement avec la NASA pour maintenir l’ISS en place. Mais alors, la station spatiale peut-elle s’écrouler dans l’atmosphère avec le départ de l’agence russe ? La réponse est non.

En effet, l’agence spatiale américaine ainsi que l’ESA ou encore la JAXA travaillent depuis plusieurs semaines à un éventuel retrait russe et des solutions existent déjà pour éviter le pire. La situation pourrait finalement être assez handicapante pour les Russes, qui risquent de devoir quitter l’ISS dans les prochaines semaines, et les astronautes de Roscosmos (des cosmonautes donc) se retrouveront sans station spatiale pour faire leurs expériences et autres entraînements.

La Russie, le nouvel allié de la Chine ?

Mais là encore, la situation pourrait bien trouver une solution heureuse, même pour les cosmonautes aujourd’hui présents dans l’ISS. Si pour le moment, il est bon de noter que tout se passe bien dans la station, les cosmonautes pourraient trouver une nouvelle maison en la station spatiale chinoise.

En effet, depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, la Chine est restée très en retrait dans le processus de paix. Elle qui n’a jamais condamné l’attaque russe se positionne même en principal allié de la Russie dans cette guerre aux conséquences géopolitiques complexes. La Chine, qui a lancé une station spatiale nationale en orbite il y a quelques mois pourrait donc faire profiter la Russie de sa technologie et de ses infrastructures.

Cela pourrait notamment permettre à la Chine de réduire les coûts du maintien en orbite de sa station, et de profiter de l’expérience de la Russie qui dispose d’une station en orbite depuis le lancement de Mir en 1986.

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Source : the verge

3 commentaires
  1. La Russie fait comme l’occident donc au lieux de critiquer pourquoi ne pas commencer par regarde ses propres erreur pour le pétrole ou pour les intérêts propres .les états Unis où la France avec OTAN Irak Libye les gens ont la mémoire courte de vrai moutons

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