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Playboy fait son entrée dans le métavers, quel avenir pour la pornographie sur Internet ?

Playboy abandonne son image vintage pour se lancer à bras le corps dans le métavers et la blockchain.

Symbole de l’érotisme américain des années 1990, Playboy Magazine a depuis plusieurs mois déjà, tiré sa révérence. Le célèbre journal papier a quitté les kiosques en 2011, et malgré une tentative de revenir en juillet dernier dans un format plus imposant, la fabrique à fantasme de Hugh Hefner semble avoir définitivement abandonner le marché physique. Pour autant, elle n’est pas encore morte. Contre toute attente, l’entreprise souvent cantonnée à un érotisme vintage et désuet, semble avoir réussi son virage vers le tout numérique, et prépare désormais son entrée dans le Web3.

Playboy veut concurrencer OnlyFans

Sans doute lassé de son image rétro, l’empire Playboy tente désormais sa chance sur la blockchain. La marque a commencé par la mise en vente l’année dernière de 12 000 NFT à l’effigie de son célèbre logo lapin. Une opération rentable, puisque l’exemplaire le plus cher s’est tout de même écoulé à plus de 40 000€.

Début 2022, l’entreprise a également lancé une toute nouvelle plateforme baptisée Centerfold. Pensée pour concurrencer directement OnlyFans, le réseau social prévoit déjà de “secouer l’économie des créateurs comme Playboy Magazine a secoué le monde le monde de l’édition” en son temps. Une ambition a la hauteur de son héritage donc.

Pour attirer le grand public, la firme n’a pas hésité à sortir les gros billets, en s’offrant la chanteuse Cardi B, ainsi que l’influenceuse la plus controversée de Twitch Amouranth, spécialisée dans les streams dénudés et plus récemment, dans la vente de pets. L’entrepreneuse s’était aussi illustrée il y a quelques semaines pour avoir investi 2 millions de dollars au capital de Blizzard.

Pornographie et métavers, le nouveau mariage gagnant ?

Et le plus gros reste à venir. L’entreprise est en effet en train d’investir massivement dans le métavers et le Web3. Un projet qui pourrait, lui aussi, bouleverser les codes du marché de l’érotisme, en propulsant la pornographie dans une nouvelle ère. Pour le moment, la firme a simplement recruté un gestionnaire de communauté dédié à cette lourde tâche. Il faudra donc attendre un peu avant de voir les oreilles de lapin de Hugh Hefner déambuler dans nos mondes virtuels. Selon les informations du magazine The Sun, le célèbre manoir Playboy pourrait bientôt être visitable de manière virtuelle.

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