Pas étonnant qu’aucun constructeur de vélos n’ait investi dans la conception et la production de roues omnidirectionnelles, qui permettraient pourtant de se diriger dans n’importe quelle direction. Ce type d’équipement, commun sur les robots par exemple, n’a en effet rien de très pratique ! L’ingénieur James Bruton, qui a notamment travaillé dans le secteur des jouets, s’est mis en tête de concevoir une telle roue.
Une roue pour toutes les directions
Le principe d’une roue omnidirectionnelle est de permettre le déplacement dans toutes les directions grâce à des petites roues installées tout autour de la roue principale. On peut ainsi aller d’avant en arrière et sur les côtés sans que l’équipement ne bouge au complet. Installé sur un vélo à la place de la roue avant, celui-ci donne un drôle d’air au véhicule.
La roue fonctionne avec un ensemble de composants électroniques nécessaires pour le contrôle du vélo. Un gros bouton rouge permet de couper le mécanisme d’un coup. Et pour éviter de partir dans le décor, l’inventeur a intégré un système de verrouillage des roulettes, autrement dit… des freins. Ce projet un peu fou imaginé par James Bruton n’a vraiment pas vocation à se retrouver un jour dans un vélo du commerce.
L’ingénieur admet lui-même qu’il a dû oublier comment faire du vélo avant de pouvoir utiliser la roue omnidirectionnelle. Il faut en effet « verrouiller » les bras sur le guidon et se pencher dans la direction désirée pour tourner. Et puis il a fallu faire des ajustements : les roulettes avaient tendance à aller dans le sens opposé à celui voulu ! Bref, un concept farfelu qui sort de l’ordinaire, mais pas tellement pratique.
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