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Le piratage continue de baisser chez les jeunes Européens

Le piratage chez les jeunes Européens continue de reculer. Une bonne nouvelle pour les ayants droit, mais elle sera de courte durée : pour expliquer leur geste, les pirates déplorent la multiplication des plateformes et des abonnements. Une tendance de fond qui pourrait pousser beaucoup d’utilisateurs à se mettre au piratage.

En 2016, le Bureau européen de propriété intellectuelle (EUIPO) comptabilisait 39 % de pirates dans la catégorie d’âge des 15 à 24 ans. En 2022, la même étude de l’EUIPO montre que le taux de piratage a reculé dans cette population, il n’est plus que de 33 %. 21 % des quelque 22.021 personnes interrogées ont admis avoir piraté un contenu ces douze derniers mois, mais 12 % l’ont fait « par accident ».

Le problème du coût des abonnements

La vaste majorité des jeunes Européens (60 %) n’a jamais rien piraté sur les douze derniers mois. Bien sûr, il existe des différences importantes entre les pays. Ainsi, à Malte, plus de la moitié de la population interrogée a admis avoir accès à du contenu illégal, contre le quart seulement en Allemagne.

En France, 10 % des consommateurs de musique n’écoutent que des morceaux téléchargés illégalement, alors qu’aux Pays-Bas ce chiffre n’est que de 1,5 %. Le profil le plus typique est celui de la personne qui consomme du contenu légal et illégal.

L’étude de l’EUIPO, qui se déroule tous les trois ans, montre aussi que ce sont parmi les jeunes les plus éduqués que le piratage est le plus courant. 28 % de ceux qui ont un diplôme universitaire ont intentionnellement piraté quelque chose l’année précédente, contre 15 % chez ceux qui ont arrêté pendant ou après le lycée.

Si le coût des abonnements est souvent mentionné comme raison pour utiliser des sites pirates, les étudiants salariés piratent plus souvent (24 %) que ceux qui n’ont pas de travail (18 %). Les premiers veulent sans doute éviter de dilapider les fruits de leur travail, tandis que les seconds sont souvent aidés par leurs parents. Leur argent a peut-être moins de valeur à leurs yeux.

Plus de la moitié des jeunes qui téléchargent ou écoutent illégalement citent le coût comme principale motivation pour pirater (55 %). Pour 25 % d’entre eux, c’est l’absence de disponibilité du contenu qui est la raison principale : une série qui disparait d’un site légal de streaming peut pousser un fan à pirater la suite.

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3 commentaires
  1. En même temp avec des offres comme Spotify tu peut écouter un nombre infini pour un petit prix sa vaux le coup

  2. Le plus gros générateur de piratage les états en exemple en Belgique avec le chrono. des medias.
    Londres pour le boulot je regarde banlieue 13 , retour en Belgique plus dispo chez le N rouge .
    Idem qd je suis en we en Hollande mon catalogue s etoffe.
    Bref

  3. En parlant de pirates, rappelons nous quand même la plus belle escroquerie de l’état qui à duré des décennies tout de même en France : La redevance audiovisuelle de 135 euros euros par an soit 11 euros/ mois pour ne regarder QUE France Télevisions !!
    Tiens bah çà me payer mon abonnement Amazon Vidéo à 4 euros/mois…

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