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Ce prototype pourrait révolutionner le monde des jets privés

Otto Aviation développe depuis plusieurs années un prototype d’avion pouvant remlacer les jets privés en polluant beaucoup moins.

Dans le monde de l’aviation, les projets étonnants sont nombreux, mais rares sont ceux qui arrivent à avoir une telle réussite dans le temps que le Celera 500 L. Ce petit avion, comparable à un jet, pourrait faire renaître le secteur de la microaviation, lui qui est le premier visé par les écologistes qui, pour sauver la planète, ne veulent plus des vols de courtes distances, beaucoup trop polluants.

C’est justement là qu’intervient le Celera 500 L de l’entreprise Otto Aviation. En effet, le petit aéronef, qui n’est aujourd’hui qu’un prototype est capable, grâce à la forme très arrondie de sa carlingue, de réduire la traînée de l’appareil de près de 60 %. En travaillant sur l’aérodynamisme de l’avion, les ingénieurs d’Otto Aviation ont réussi à optimiser le flux laminaire. En d’autres termes, rendre le flux d’air qui passe le long du fuselage beaucoup moins perturbé qu’avant, réduisant ainsi la traînée.

Avec une meilleure pénétration dans l’air, l’avion est beaucoup plus efficace d’un point de vue consommation de carburant. Lui qui est aujourd’hui propulsé par un « petit » moteur de 500 chevaux consomme environ 80 % de carburant en moins qu’un jet de taille similaire aujourd’hui disponible sur le marché.

Le premier avion d’affaires 100 % à l’hydrogène ?

Mais après 55 vols de tests, Otto Aviation vient d’annoncer un grand changement pour son prototype. En effet, la marque vient de s’associer avec ZeroAvia pour remplacer la motorisation thermique actuelle par une pile de combustible à l’hydrogène. Avec cette dernière, les deux sociétés espèrent que l’avion sera capable de voler plus de 1500 kilomètres.

Sur le papier, l’avion pourrait même aller beaucoup plus loin. Avec six personnes à bord, il serait possible de passer les 8000 kilomètres en vol. Comment ? Tout simplement en se servant encore et toujours de tout le travail qui a été fait sur l’aérodynamisme de l’avion. Comme l’expliquent les ingénieurs d’Otto Aviation, le Celera 500 L est capable de parcourir plus de 200 kilomètres simplement en vol plané, avec les moteurs éteints.

L’aviation : l’une des premières causes de la pollution

Aujourd’hui le secteur de l’aviation est très décrié pour son manque d’écologie, et la pollution que tous les vols engendrent autour de la planète. Avec un trafic journalier estimé à 100 000 vols par jour (chiffre avant Covid), le monde de l’aviation pollue énormément. Selon les chiffres de l’Association du Transport aérien international (IATA), l’avion ne représente « que » 5 % des gaz à effet de serre émis par l’Homme tous les ans. Un chiffre qui serait même inférieur à la voiture ou aux poids lourds, bien plus polluants.

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9 commentaires
  1. Par contre pour nos ministres et élus, leur indiquer que faire des aller-retour pour voter, voir une épreuve du tour de france, aller à ibiza c’est très polluant ?

  2. Bah y a toujours des gens qui vont voter hein , bon y en a moins c est bien mais faut continuer…. Peut etre un jour, y en a qui va comprendre qu on en a marre d etre pris pour des cons , d un bord a l autre de l hemicycle….

  3. Oui l’aviation doit faire des efforts.
    De grâce évitez les comparaisons tirée de l’intuition et regardez les rejets liés à l’énergie (charbon, gaz brûlés pour l’électricité), à la chimie, aux matériaux (métaux, verre, béton…), au chauffage… Merci

  4. Paris ne s’est pas fait en un jour…laissons le temps au temps.. tout viendra en son temps..Perso je puis voir le fort nombre de proposant l’isolation par l’extérieur, tout le monde ou presque pensent que c’est nouveau..ou juste d’hier.. je suis très intéressé de voir la réaction de mes nouveaux amis lorsque j’exprime qu’en 1975..je faisait publicité cde ce mode d’isolation avec mentions de premiere certification CSTB, fier d’être d’avoir la logistique d’une filière de grande banque sur une vingtaine de villes , trop en avance hélas..pas un seul client sur une année…plus encore lors d’un concours concernant un lotissement Bio climatique la SERM locale n’avait pas retenu mon projet… Maintenant je sais qu’il y’a un temps pour toutmais..pas trop tôt…

  5. Bon, j’avais pas terminé…le trop tôt dans le cas d’une personne prenant de l’âge pouvant être trop tard…je suis obligé de réitérer mes erreurs … chaque année et plus encore ces temps ci grêlons, vents arrachant, cassant les toitures…plus encore les restrictions et cherté gaz, électricité , bref…trop tôt pour avoir commencé un projet d’habitat anti tout..y compris 100% autonome..plus besoin de chauffage, de radiateurs, de climatiseur , bref de chauffer ou refroidir un cube interne…plus besoin de fouilles, de fondation, de béton, d’eau, de placo, d’enduits externe, pas de bois bien que selon les régions..possible et montage sur site TCE en une seule journée..avec trois personnes , sans détritus et dérangement faune..et flore….

  6. J’ai fait l’isolation par l’extérieur sur ma maison de Balma en Haute Garonne près de Toulouse. Il a fallu casser les rebords de fenêtre qui était trop courts et disparaissaient dans l’isolation. On les a reconstruit entièrement… Quel boulot ! Mais… Quelle efficacité !

  7. Pour comparer la pollution de l’aviation avec les autres modes de transport, il faut une comparaison au km (en prenant aussi en compte la fabrication et toute autre consommation) et non pas globale.

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