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Spotify teste un système de paiement alternatif sur le Play Store avec la bénédiction de Google

Petit à petit, Google ouvre le Play Store à d’autres fournisseurs de paiement. Le moteur de recherche propose ainsi aux développeurs un moyen d’acheter du contenu ou des services avec un autre moyen de paiement que celui de la boutique d’applications.

Spotify est le premier partenaire de Google à prendre en charge la nouvelle fonction « User Choice Billing », qui permet aux utilisateurs Android de souscrire à un abonnement au service de streaming avec le moyen de paiement de Spotify (directement par carte bancaire), plutôt qu’avec la méthode du Play Store.

Plus de choix pour les consommateurs

Les paiements réalisés par la méthode alternative tomberont dans les poches de Spotify, qui devra tout de même verser une commission à Google. Celle-ci sera toutefois moins élevée de 4 points par rapport à la commission habitude (entre 15 et 30 %). Cela parait peu, mais quand on s’appelle Spotify et qu’on compte des centaines de millions d’abonnés, cette commission légèrement moins élevée représente beaucoup d’argent.

« Spotify plaide publiquement pour l’équité et pour l’élargissement des options de paiement depuis des années », explique le service. « Nous pensons que les plateformes équitables et ouvertes favorisent de meilleures expériences pour les clients, sans friction, et elles permettent aussi aux développeurs d’innover et de prospérer ».

La plateforme de streaming musical propose cette nouveauté sous la forme d’un test dans quelques pays. L’option User Choice Billing de Google est disponible dans 35 pays : la plupart des pays européens, les États-Unis, le Japon, ou encore l’Australie. Il s’agit d’un programme pilote limité à une poignée de développeurs pour le moment, dont Spotify, mais aussi Bumble qui va l’intégrer dans les prochains mois.

Pour Google, il s’agit d’une réponse aux différentes enquêtes des régulateurs qui, à travers le monde, s’intéressent de très près aux pratiques du Play Store. Et notamment ces commissions qui passent par des systèmes de paiement obligatoires… Un peu moins chez Google désormais, mais du côté d’Apple on rechigne toujours à assouplir la règle même si aux Pays-Bas et en Corée du Sud, le constructeur a été forcé d’accepter des moyens de paiement alternatifs pour certaines catégories d’applications.

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2 commentaires
  1. Attention @didifart, selon la loi du 10 mai 1994 et la loi du 5 février 1994, l’utilisateur d’un logiciel piraté encourt une peine pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende. De plus, ceci est le journal du GEEK pas le journal du HACKER, ce commentaire n’a rien à faire ici !

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