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PlayStation va-t-elle devoir abandonner Call of Duty dans 10 ans ?

Une nouvelle offre de la firme de Redmond laisse entendre la possibilité d’un avenir où Call of Duty est une exclusivité Xbox et PC.

Le rachat d’Activision Blizzard par Microsoft continue de battre son plein et le futur de la licence Call of Duty est sur toutes les lèvres. Les autorités mondiales en charge de la concurrence s’inquiètent d’un possible monopole déloyal. Le studio se retrouverait en effet dans une position de choix, forçant les joueurs d’une des licences les plus jouées à migrer vers un autre écosystème. Face à ces accusations, Microsoft fait son possible pour rassurer qui de droit. En octobre dernier, Phil Spencer promettait de continuer à publier le FPS sur la console de Sony “tant qu’il restera des PlayStation pour les sortir.

Cependant, cette promesse de garder Call of Duty sur toutes les plateformes à l’avenir ne semble plus être d’actualité. C’est du moins ce que laisse entendre une déclaration de Microsoft au New York Times dans un but de clarté afin de gagner la confiance des autorités.

Aux dernières nouvelles, la firme de Redmond a fait une proposition au constructeur japonais le 11 novembre dernier consistant en un contrat de 10 ans pour Call of Duty sur PlayStation. Passé ce contrat, Call of Duty pourrait donc devenir une exclusivité Xbox, bien que Microsoft se soit clairement exprimé sur le sujet il y a quelques jours.

Phil Spencer ne voit pas l’intérêt ni même la viabilité juridique d’un contrat qui serait valable “pour toujours”, 10 ans semble donc être le maximum que la firme puisse offrir mais cela ne signifie pas qu’une fois l’échéance venue à son terme, le contrat ne pourra pas être reconduit. Sony n’a pas encore répondu publiquement à l’offre, mais il y a fort à parier que le géant japonais ne compte pas se laisser faire.

Des tensions grandissantes

Si tout se déroule correctement, le rachat d’Activision Blizzard sera finalisé au cours de l’été 2023. Le temps passe vite et Sony met les bouchées doubles pour garder l’accès au FPS culte. En septembre dernier, l’entreprise tentait de mettre en avant les potentiels dangers de cette transaction historique :

En donnant à Microsoft le contrôle de jeux Activision tels que Call of Duty, cette transaction pourrait avoir de graves conséquences pour les joueurs et le futur de l’industrie du jeu vidéo.

En plus de cette déclaration choc, le PDG de Sony Interactive Entertainment Jim Ryan se serait lui-même rendu à Bruxelles pour défendre son cas devant les autorités antitrust européennes. Dans cette guerre sans fin, Microsoft accuse désormais son concurrent de tromper les juges de cette affaire de rachat. Pour eux, Sony aurait “exagéré l’importance de Call of Duty pour leur viabilité.

Parmi les 16 organismes de réglementation chargés de décider si la transaction doit arriver à terme, seuls deux l’ont validé jusqu’à maintenant. C’est le cas du Brésil et de l’Arabie Saoudite. L’Europe et le Royaume-Uni s’annoncent comme les plus réticents et leur vote sera décisif pour le futur de l’industrie du jeu vidéo.

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