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Pourquoi Activision veut absolument se faire racheter par Microsoft ?

Activision se dit prêt à défendre bec et ongles le rachat par Microsoft, quoi qu’il en coûte.

Le rachat d’Activision Blizzard par Microsoft n’a pas fini de faire parler de lui. Actuellement sous le scrutin des autorités internationales, la firme a encore du pain sur la planche avant de pouvoir faire quoi que ce soit des franchises du studio, malgré toutes les polémiques déjà présentes en ce qui concerne le destin de Call of Duty sur PlayStation. Jusqu’ici, Activision a su garder le silence sur cette affaire qui s’annonce épineuse.

Pourtant, sur Twitter, la vice-présidente des affaires générales chez Activision Blizzard Lulu Cheng Meservey a décidé qu’il était temps de choisir un camp. Elle déclare donc publiquement que Microsoft aura tout le soutien nécessaire de la part de l’entreprise et qu’elle défendra cette acquisition de tous ses potentiels opposants. Elle explique :

Je vois beaucoup de spéculations sur l’acquisition d’Activision Blizzard par Microsoft. Toute suggestion selon laquelle l’opération pourrait avoir des effets anticoncurrentiels est absurde. Cette fusion profitera aux joueurs et à l’industrie vidéoludique américaine, d’autant plus que nous devons faire face à une concurrence étrangère plus rude. Nous nous engageons à continuer de travailler en coopération avec les régulateurs du monde entier pour permettre la poursuite de la transaction, mais nous n’hésiterons pas à nous battre pour la défendre si cela s’avère nécessaire.”

Microsoft vs le monde ?

Parmi les détracteurs de l’opération, de nombreux gouvernements qui jugent que le rachat d’un tel studio – à hauteur de presque 70 milliards de dollars – représente un risque énorme pour la concurrence, puisque Microsoft aura la main mise et exclusive sur une grande partie du marché. Le principal sujet de débat reste la franchise Call of Duty, une des plus importantes mannes financières de l’industrie, mais cela concerne également toutes les autres licences affiliées à Activision Blizzard.

Si la transaction a pour l’instant été approuvée par certaines autorités – au Brésil notamment – d’autres sont beaucoup plus réticents et pourraient encore faire capoter le projet. C’est le cas du Royaume-Uni ou encore de l’Union Européenne par exemple, qui possèdent un pouvoir important par rapport à la décision finale. On ne devrait toutefois pas avoir de réponse définitive d’ici quelques mois encore. les experts s’attendent néanmoins à ce que l’opération passe, et qu’elle soit effective dès l’été 2023.

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