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Lensa AI : pourquoi vous ne devriez pas télécharger cette application qui cartonne

L’application phénomène Lensa AI n’est pas forcément

Depuis quelques jours sur les réseaux sociaux, l’application Lensa AI a infiltré l’algorithme Tiktok. Partout sur la plateforme, on a vu fleurir d’impressionnants selfies générés à partir de l’intelligence artificielle. Un phénomène qui a propulsé le logiciel en tête des téléchargements de l’App Store. Même le New York Times ironisait : “Avez-vous remarqué que beaucoup de vos amis sont devenus des princesses ou des astronautes ?”.

Grâce à l’IA, il suffit pour les internautes de télécharger quelques dizaines de selfies, puis de les entrer dans l’application, et de la laisser faire le travail. À la sortie, une galerie d’images permet de se redécouvrir façon cosmos, anime ou princesse médiévale. L’application est payante, mais fait le bonheur des utilisateurs et utilisatrices. Pourtant, les critiques se font de plus en plus virulentes à l’encontre de ses créateurs.

Des portraits trop sexualisés

Depuis une semaine, Lensa AI est partout sur les réseaux sociaux. Les portraits créés grâce à l’intelligence artificielle ont envahi TikTok, et force est de constater qu’ils ont un point commun de taille : leur rapport à la sexualisation. Indépendamment du genre de la personne concernée, l’application a la fâcheuse tendance à livrer des portraits suggestifs, rapporte le New York Times, notamment en présentant des visuels du corps de plain-pied, alors que le logiciel demande explicitement des portraits resserrés en guise de modèle.

L’application a beau être payante, et donc théoriquement réservée à un public adulte, nombreux sont les adolescents et les adolescentes qui l’utilisent. Les corps sont dénudés, les poitrines amplifiées, et même le développeur Prisma Labs admet une “sexualisation occasionnelle“. Face aux risques potentiels de revenge porn, les premières inquiétudes ont rapidement commencé à poindre.

Des droits d’auteurs pas vraiment respectés

Autre aspect problématique de l’application : cette dernière aurait été entraînée à partir de créations existantes, sans que les artistes concernés ne puissent donner leur accord préalable. Certains créateurs et créatrices auraient ainsi dénoncé une atteinte aux droits d’auteur. Un faux débat, estime Prisma Labs, qui explique : “Tout comme le cinéma n’a pas tué le théâtre et les logiciels de comptabilité n’ont pas éliminé les comptables, l’IA ne remplacera pas les artistes mais pourrait devenir une excellente aide“.

Si vous aussi vous avez envie de tester l’application en condition réelle, il faudra passer à la caisse. On vous conseille ensuite de supprimer rapidement le logiciel, histoire d’éviter d’éventuelles mauvaises surprises.

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Source : New York Times

1 commentaire
  1. ” Certains créateurs et créatrices auraient ainsi dénoncé une atteinte aux droits d’auteur. Un faux débat, estime Prisma Labs, qui explique : “Tout comme le cinéma n’a pas tué le théâtre et les logiciels de comptabilité n’ont pas éliminé les comptables, l’IA ne remplacera pas les artistes mais pourrait devenir une excellente aide“. ”

    L’explication de Prisma Labs ne répond pas au débat.
    Les créateurs s’inquiètent de l’utilisation illégale de leurs images pour entrainer les logiciels.
    Prisma Labs se fait de l’argent sur le dos des artistes sans leurs consentements !

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