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Redefine Meat : la viande végétale du futur est là ?

Avec sa texture plus vraie que nature, la viande végétale Redefine Meat veut révolutionner nos habitudes alimentaires. Pari réussi ?

En marge des substituts végétaux à la viande qui existent sur le marché, Redefine Meat s’impose comme un OVNI. La marque tranche radicalement avec la communication habituellement réservée à ce type de produits, en vantant une simili carne plus vraie que nature, capable d’imiter un steak bien juteux autant qu’un rôti fumant.

Un peu avant Noël, le Journal du Geek s’est rendu au BeefBar pour tester les nouveautés de la marque. En plus d’assumer son amour pour les pièces saignantes, Redefine Meat va jusqu’à choisir l’un des plus célèbres restaurants de viande de la capitale pour sa conférence de presse. Le pari est osé, et nous voilà embarqués dans un marathon de plats, qui semblent n’avoir de végétariens que le nom. Après une dégustation aux petits oignons, force est de constater pourtant que le fabricant de viande sans viande a réussi son pari.

Texture et goût : c’est quoi la New Meat ?

Fabriqués à base de protéines de soja, les produits Redefine Meat tranchent radicalement avec certaines marques que nous avions déjà eu l’occasion de tester il y a quelques mois. Ici, c’est la texture qui prime sur tout. La New Meat ne bénéficie pas d’un apport nutritionnel exceptionnel, mais force est de constater qu’elle sait se faire discrète. Une fois cuite, difficile de distinguer un véritable pavé de bœuf d’un filet végétal.

C’est logiquement côté goût que les choses se compliquent. La viande végétale est savoureuse, mais on est encore loin du goût originel de la viande. Qu’à cela ne tienne, les produits Redefine Meat constituent un joli tour de force, auquel l’industrie de la viande végétale ne nous avait pas habitués en termes de réalisme.

Pourquoi fabriquer de la viande sans viande ?

Parmi les détracteurs de la viande végétale, l’argument qui revient le plus souvent est celui qui estime que les végétariens et les végans devraient plutôt se concentrer sur de véritables produits végétaux — comprenez non transformés — plutôt que sur des substituts qui tentent avec plus ou moins de succès d’imiter des produits carnés.

Dans la pratique, les choses sont plus compliquées : d’abord parce que beaucoup de végétariens et végétariennes choisissent ce régime pour des convictions éthiques et écologiques, mais qu’ils continuent d’apprécier le goût de la viande. Ensuite parce que les repas sont d’indéniables vecteurs de lien social, et qu’il est plus simple de partager un barbecue — même végétal  — avec ses amis plutôt que d’arriver avec son plat individuel. Enfin parce que s’ils sont à consommer avec modération et dans le cadre d’une alimentation équilibrée, les produits simili carnés transformés ne sont pas plus néfastes pour la santé qu’un plat cuisiné à réchauffer, ou qu’un verre de soda.

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10 commentaires
  1. Ce qui me fait sourire avec le choix éthique ou éco , surtout avec le soja le coût écologique est monstrueux (cf Amazonie) et combien d animaux sont morts entre le Brésil ( par exemple)et un port européen ??
    Les végans.. bref je porte du synthétique car le cuir pauvre bête… mais la pollution engendrée 🤯
    Par contre le vrai végétarien il va manger local car il sait tout ce qui est impliqué niveau.

  2. @Boucherie sansos
    Commentaire on ne peut plus trompeur quand on sait que la majorité du soja importé du Brésil est destiné… à l’alimentation du bétail…
    La majorité du soja consommé par l’homme en France est produit… en France.

  3. Bizarre comme commentaire avec un pseudo pareil.
    90% de la production de soja (voire plus si on parle de l’Amazonie) est à destination de l’alimentation du bétail.
    Si on le consommait directement, il nous en faudrait bien moins et donc on arrêterait potentiellement les déforestations.

    Le “vrai” végétarien… j’adore ce niveau de valeur.
    Le végétarien fait avec ce qu’il a et ce qu’il peut. Consommer local peut aussi être plus cher et donc certains ne peuvent se le permettre.
    Je pense que des légumes venant de l’étranger auront toujours moins d’impact que de la viande locale par exemple.
    Encore une fois, il faut que ce soit holistique et à la bonne échelle!

  4. Merci aux deux intervenants suivant le premier commentaire d’avoir relevé le niveau 🙏🏻

    Toujours les mêmes problèmes liés au manque d’info…

    CQFD

  5. Le soja qui provient de la déforestation massive de l’Amazonie n’est destiné qu’au bétail qui, à son tour, est consommé par les carnivores avec toutes les dérives propres à l’élevage industriel, dont la moindre n’est pas la maltraitance exercée sur les bêtes destinées à l’abattoir.

  6. N’importe quoi , le bétail est nourrit avec les déchets du soja amazonien.

    Il sert en premier a l’alimentation humaine car il y a du soja dans la majorité des produit transformé. (huile de soja)

    ensuite les bestiaux mange les tourteaux de soja.
    il irait a la poubelle si on ne les donnait pas aux animaux…

    Renseignez vous au lieu de raconter n’importe quoi…

  7. cela confirme , qu’il vaut mieux manger de la viande locale , bio, elevée en plein air et nourrie au fourrage (locale).
    et arreter avec l’industriel sous toutes ses formes (elevage intensif et produits transformés vegetaux ou non)

  8. Le fait de considérer le tourteau de soja comme un déchet impropre à la consommation humaine est un discours trompeur répété par le lobby de l’élevage.
    Avec le tourteau de soja on fait des PST (protéines de soja texturé), une très bonne alternative à la viande, bon marché

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