Passer au contenu

Premier vol réussi pour le plus gros avion à hydrogène

Le transport aérien doit trouver les moyens de sa décarbonation et pour y parvenir, plusieurs pistes sont envisagées. Une d’entre elles est d’utiliser l’hydrogène pour alimenter les moteurs des avions : un vol réalisé par ZeroAvia donne quelques espoirs dans ce domaine !

Zéro émission nette de CO2 d’ici 2050 : c’est l’engagement des compagnies aériennes du monde entier. Un objectif qu’il ne sera pas simple à tenir, mais les constructeurs sont à pied d’œuvre pour réduire la pollution de leurs avions. Il y a par exemple l’utilisation de carburant durable d’aviation. Une autre piste envisagée, et prometteuse, est celle de l’hydrogène.

Une solution pour voyager sans CO2

Encore plus que pour les voitures où l’utilisation d’hydrogène est encore compliquée, les avions peuvent accueillir plus facilement l’équipement indispensable pour pouvoir voler avec cette source d’énergie. Le constructeur ZeroAvia a signé un record tout récemment au Royaume-Uni : il a en effet fait voler le plus gros avion à hydrogène du monde. Un Dornier 228 lourdement transformé a pu réaliser un vol de 10 minutes au-dessus de l’aéroport de Costwold.

L’avion de 19 places intègre dans sa cabine les réservoirs d’hydrogène, les packs de batterie et les piles à combustibles nécessaires au fonctionnement en vol. À cela s’ajoute un moteur thermique Honeywell traditionnel placé sur l’aile droite pour des questions de sécurité. Cet avion est encore loin d’un modèle capable d’accueillir des voyageurs. L’équipement hydrogène devra ainsi être placé à l’extérieur de la cabine…

ZeroAvia, qui bénéficie du financement du gouvernement britannique ainsi que d’Amazon via le Climate Pledge Fund, prévoit des vols commerciaux dès 2025, malgré les difficultés techniques inhérentes à l’hydrogène. À commencer par l’approvisionnement dans les aéroports : il va falloir créer des infrastructures pour éviter que l’hydrogène ne provienne de sources d’énergies fossiles. Un défi majeur que l’ensemble de la filière va devoir relever.

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

3 commentaires
  1. Je n’irai pas jusqu’à dire “sans” CO2″ sachant que l’électrolyse pour obtenir l’hydrogène consomme plus d’energie que ce que l’hydrogène générée peut produire.

    Et tout depend de la source d’energie utilisée pour l’électrolyse.

    On peut quand meme saluer le fait de vouloir se déplacer avec une energie alternative.

  2. Bon, répétons bien ensemble ce mantra inflexible : l’aviation commerciale est née grâce aux hydrocarbures et elle mourra quand il n’y en aura plus. Il ne sera JAMAIS au grand JAMAIS possible de transporter 200 passagers et leurs bagages sur 2000 km à 800 km/h avec de l’électricité ou de l’hydrogène, c’est juste impossible. L’aviation commerciale survivra si les compagnies développent des hydrocarbures de synthèse (neutres en carbone, pourquoi pas) mais sinon, c’est mort.

  3. Chaque ide’e de l’énergie autre que hydrocarbure prends son temps
    ‘Ne bousculons pas. !pas de Marathon!,

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *