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Désolé, ces robots cuisinent bien mieux que vous

Petit à petit, les robots deviennent suffisamment performants et malins pur accomplir les tâches que les humains ne veulent plus ou ne peuvent plus faire. Et pourquoi pas au restaurant ?

Il existe déjà des robots qui font des pizzas, qui retournent les hamburgers ou même qui servent à manger dans les restaurants. Mais les robots développés par le bistro croate BOTS&POTS Sci-Food sont les premiers du genre à être capable de préparer un plat dans une poêle sans aucune aide humaine, si ce n’est pour le réapprovisionnement des stocks en produits frais. Plus de 70 recettes, imaginées par un vrai chef de chair et de sang, sont disponibles pour les clients.

Des robots en cuisine

Les cinq robots du restaurant ont nécessité un investissement d’un million d’euros. Mais désormais, les choses semblent aller bon train dans l’établissement, où les clients apprécient la qualité de la nourriture servie. « C’était en effet un défi de faire un repas “prêt-à-manger” à partir d’aliments frais dans les plus brefs délais et aussi savoureux que possible », explique le copropriétaire Hrvoje Bujas.

© BOTS&POTS Sci-Food

Le restaurant, qui a nécessité sept années de travail avant d’ouvrir, peut produire quatre plats en 15 minutes, ou encore une centaine de plats en une heure. Les robots, baptisés GammaChef, enregistrent les recettes et, par leur nature même, ils sont capables de les reproduire à l’infini. La fin d’une époque où les cuistots seront remplacés par leurs équivalents robotiques ? Le risque existe, d’autant plus que Hrvoje Bujas et ses partenaires ont de l’ambition : ils veulent en effet démarrer une franchise.

© BOTS&POTS Sci-Food

Néanmoins, cette invention pourrait bien sauver la mise du secteur de la restauration où la main d’œuvre se fait rare en cuisine. Un restaurant avec cinq robots peut fonctionner avec une seule personne, assure le créateur du concept, dont l’objectif est de proposer un système sans serveur, sans chef ni monnaie à gérer (sans contact uniquement).

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Source : Reuters

5 commentaires
  1. La main d oeuvre est rare car elle est mal payée ou plutot le salaire ne permet pas de vivre. Faut arrêter de relayer les betises d en haut. Un patron a proposé un salaire correct et des horaires clairs, résultat il a croulé sous les demandes…
    Je pense aussi que ceux qui emploient des gens pour faire les choses (métiers de bouche ou autre) devraient etre mieux reconnus….il faut absolument faire des différences entre ceux qui font et ceux qui regardent faire….

  2. @Coco LASTICOT
    C’est un peu facile de vouloir “faire des différences entre ceux qui font et ceux qui regardent faire”. Combien d’ouvriers se plaignent de patrons et middle-managers qui ne font rien d’après eux, mais combien d’entreprises se cassent la figure si personne ne fait ce boulot qui paraît non productif ? (voir les exemples d’ouvriers qui rachètent leur usine et qui découvrent qu’il faut du management, gérer les clients, etc.)
    Chacun voit midi à sa porte, et il faudrait probablement encadrer tous les salaires pour éviter qu’un médecin ou un plombier touche en 15 minutes ce que d’autres touchent en 2 jours, mais l’exercice est difficile car le compromis n’est pas dans notre culture.
    Mais si ça me permet de faire un boulot moins prise de tête que le mien et autant payé, je suis preneur.

  3. Le tau de chômage va encore augmenté avec l’éssort de l automatisation des services et taches dans les structures

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