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Le rachat d’Activision par Microsoft obtient de nouveaux éléments

Microsoft tente de sécuriser le rachat d’Activision Blizzard doucement mais sûrement. L’UE va-t-elle approuver l’acquisition ?

Pour Microsoft, la bataille se passe sur tous les fronts. Sa proposition de rachat du studio Activision Blizzard, à hauteur de 70 milliards de dollars, est encore sous l’œil inquisiteur de plusieurs pays. Ainsi, la firme doit se défendre contre les accusations de pratiques anti-concurrentielles sur le sol américain mais aussi européen, en passant par les tribunaux britanniques.

Aux États-Unis, Microsoft devait être auditionné par la Federal Trade Commission et doit encore passer devant la cour d’ici quelques temps. Afin de se préparer au mieux pour ce procès qui va changer le cours de l’histoire vidéoludique, Microsoft a réclamé l’accès à certains documents très importants… provenant du dossier de Sony. La maison mère de PlayStation, évidemment opposée à cette motion, vient de perdre un de ses combats.

Microsoft vient d’obtenir l’autorisation d’un juge pour consulter certains documents privés, dont les échanges entre PlayStation et les régulateurs depuis le début de l’affaire, mais aussi les documents attestant de la manière dont Sony traite ses propres exclusivités depuis 2019. C’est donc avec un atout indéniable que Microsoft prépare sa riposte pour la première fois depuis des mois.

Microsoft vient de trouver l’armurerie

Les joueurs ne sont pas sans savoir que Sony s’oppose fermement au rachat d’Activision Blizzard puisqu’il pourrait, selon la société et plusieurs autorités, nuire à l’équité au sein de l’industrie vidéoludique. En cause, la franchise Call of Duty, une manne financière importante pour l’écosystème PlayStation. Sony a donc peur de se voir privé de cette part du marché, une question sur laquelle Microsoft se veut pourtant rassurant depuis le début du rachat.

L’accès à ces documents apprendront donc à l’écurie Xbox de quelle manière PlayStation a abordé les régulateurs, quels arguments ont été avancés par la firme pour contrer cette acquisition et donc quelles clés avoir sur soi pour y répondre au mieux lors du passage devant les tribunaux. Microsoft pourra également revoir (ou pas) ses intentions à la baisse envers ses propres exclusivités, tout en s’alignant sur ce que pratique déjà PlayStation sur ses consoles.

La Commission Européenne sur le point d’accepter ?

En Europe, l’heure du verdict approche… mais vient d’être encore retardé. En effet, la date vient de passer au 25 avril après qu’un entretien avec les représentants de Sony, Microsoft, Activision et Google aient pris part à une réunion de la plus haute importance à Bruxelles. Cependant, Microsoft repart confiant. D’après les dernières nouvelles, l’Union Européenne serait plus encline à accepter l’accord proposé par le studio de garder Call of Duty sur les autres plateformes pendant au moins 10 ans. Microsoft s’exprime :

Nous nous engageons à proposer des solutions efficaces et facilement applicables qui répondent aux préoccupations de la Commission européenne.

La société confie même au média Reuters : “notre engagement à accorder à long terme un accès égal à 100 % à Call of Duty à Sony, Steam, NVIDIA et d’autres entreprises préserve les avantages de l’accord pour les joueurs et les développeurs et accroît la concurrence sur le marché.”

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