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Paws : dans ce film une ourse polaire est en colère contre le réchauffement climatique

Des frissons dans tous les sens du terme, c’est ce que va proposer Paws, le nouveau film de Lukas Rinker qui se déroule dans l’Arctique. Une équipe de scientifiques va se retrouver aux prises avec une maman ourse très protectrice et… très en colère !

Après la comédie grinçante Holy Shit! qui sera disponible en France le 10 mai en DVD et Blu-ray, Lukas Rinker a tourné Paws, un film d’horreur qui a choisi l’Arctique pour faire frissonner le spectateur. On suivra les aventures de Nook, jeune scientifique à bord d’un navire de recherche. Financée par Fox, un milliardaire du pétrole, l’équipe effectue des recherches dans le cadre de la lutte contre le changement climatique. Malheureusement, Nook découvre que Fox est plus intéressé par l’exploitation de nouveaux champs pétroliers que par la préservation de la planète…

Une ourse polaire animatronique pour un réalisme saisissant

Après cette révélation et le naufrage du navire, l’équipage se retrouve confronté à un groupe de mercenaires russes intéressés par le pétrole, et surtout à une menace terrifiante : une ourse polaire affamée et son petit, tous deux coincés dans un chalutier abandonné ! Pour l’occasion, la production a décidé de ne pas utiliser d’effets spéciaux numériques. L’ourse est un animatronique, une technologie choisie pour son réalisme. Les acteurs peuvent interagir plus naturellement avec l’animal, offrant une expérience plus réaliste. Les spectateurs devraient être ravis, alors que les animatroniques font un retour de plus en plus remarqué dans la production hollywoodienne, après des années d’excès numériques.

Lukas Rinker explique que les paysages de l’Arctique l’ont inspiré pour cette histoire angoissante, qui fait écho à l’urgence climatique actuelle. « L’obscurité éternelle de la nuit polaire et les qualités incroyables du paysage arctique m’ont convaincu qu’il y avait là une histoire passionnante et un film à faire », explique-t-il. L’ours polaire, le plus grand prédateur terrestre, lui est venu à l’esprit comme le « monstre naturel qui erre dans ce décor ». L’animal correspond aussi à son « programme » : « condamner la destruction sans fin de la nature. Et que les responsables se fassent dévorer ! ».

L’histoire veut combiner l’horreur et la critique de la destruction de la nature au profit de l’extraction des énergies fossiles toujours plus polluantes. L’ours polaire en quête de vengeance symbolise la colère de la nature face à l’exploitation et aux dégâts causés par l’homme. On espère aussi qu’il y aura, plus simplement, du gore et de l’humour ! C’est en tout cas la promesse du réalisateur.

Les droits de Paws seront vendus au marché « Frontières », organisé du 20 au 21 mai à l’occasion du marché du film de Cannes et du festival international Fantasia. Un événement qui veut jouer le rôle de passerelle entre les États-Unis et l’Europe pour les films de genre.

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Source : Variety

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