Passer au contenu

Les nouveaux code-barres vont révolutionner le monde du commerce

Le code-barres classique avec ses lignes verticales en noir et blanc est présent sur les emballages depuis près de 50 ans. Il est grand temps pour lui de prendre sa retraite ! Il sera bientôt remplacé par une version moderne et plus efficace : le QR Code augmenté. Les consommateurs, les distributeurs et les marques auront tout à y gagner !

Le QR Code augmenté permet d’accéder à une foule d’informations sur le produit, comme le lieu de production, les pratiques durables de l’entreprise ou encore les instructions d’entretien. En scannant ces codes, les consommateurs pourront accéder à des conseils pratiques pour utiliser leurs achats, comme par exemple des recettes ou des informations sur le recyclage du produit. On peut aussi imaginer d’autres avantages comme la participation à des cartes de fidélité, des coupons de réduction ou, pourquoi pas, l’accès à des jeux exclusifs sur leur smartphone ! Plus important : ces codes permettront aussi d’en savoir plus sur les allergènes potentiels de tel ou tel produit.

Des informations précieuses pour les consommateurs

La marque Puma est la première entreprise à annoncer l’utilisation de QR Code augmenté dans ses magasins et ses produits aux États-Unis. Ils fournissent aux consommateurs des informations sur les matériaux utilisés par l’équipementier pour fabriquer ses produits, ainsi que sur sa politique environnementale. Les clients pourront également obtenir des offres promotionnelles par ce biais. Ces codes-barres sont aussi en service en Australie et en Nouvelle-Zélande pour indiquer la fraîcheur de la viande.

Quant aux commerçants, eux aussi bénéficieront de plusieurs avantages liés à cette technologie. Les QR Code augmentés vont en effet révolutionner la gestion des stocks. Les distributeurs seront en mesure de répondre immédiatement aux procédures de rappel des produits, en identifiant et retirant les articles défectueux des rayons. Les magasins pourront signaler les aliments proches de leur date de péremption, et proposer des réductions avant qu’ils n’expirent le cas échéant. Un QR Code augmenté peut contenir le numéro de lot, la date limite de consommation, voire un identifiant sérialisé.

Cette révolution dans les rayons est le résultat des travaux du G1S, une organisation à but non lucratif qui supervise le standard mondial du code-barre. L’initiative « Sunrise 2027 » vise à retirer progressivement les codes-barres traditionnels pour les remplacer par ce nouveau modèle autrement plus performant d’ici 2027. Les deux types de codes-barres vont continuer à cohabiter un temps, avec une transition progressive. Néanmoins, la richesse des informations contenues dans QR Code augmenté devrait accélérer la migration.

Le G1S vient de lancer un kit de test permettant d’évaluer les capacités des codes-barres. Il s’agit maintenant d’accompagner les commerçants dans la découverte de cette nouveauté. Il faut s’attendre à une prolifération à venir de ces fameux codes-barres.

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

8 commentaires
  1. Bonjour,

    Pour information, ce n’est pas G1S mais GS1.

    GS1 France est la société représentant l’organisation internationale GS1, neutre et à but non lucratif, créée par les entreprises pour faciliter et automatiser les échanges entre partenaires en s’appuyant sur un système d’identification unique.

  2. En tant que consommateur, le GTIN à chiffres (l’unique contenu du code-barres 1D) me suffit amplement. Le numéro de lot, de série, et la date d’expiration sont déjà écrits ailleurs, et les allergènes sont également déjà listés de manière lisible, merci bien.
    Si un fabricant éprouve le besoin de m’informer sur d’autres choses concernant tel ou tel produit, ou me laisser accéder à un jeu (?!?), il peut très bien le faire à partir du GTIN. On n’a pas besoin d’une URL qui redirigera vers un 404 dans quelques mois.
    Donc je n’ai pas bien compris l’intérêt révolutionnaire pour le consommateur.
    En revanche, je vois bien ce que le fabricant ou distributeur vont y trouver et ça ne me rassure qu’à moitié..

  3. Je suis d’accord avec les affirmations d’Antinoüs qui pose également les bonnes questions.
    Dommage de ne pas trouver ces réponses dans l’article.

  4. @Lionel @Antinoüs
    Les QRCode ne contiennent pas forcément des URL, ça peut très bien contenir du pur texte. Je suppose que l’avantage ici serait de tout avoir au scan, donc automatisable.

  5. A chaque technologie son pendant néfaste. Mais j’y vois un avantage indénable :
    Les rappels de produits ! Allez vous perdre sur un site marchant et consulter tous les rappels. Ca fait peur !
    Et parfois, le rappel tombe après consommation car la chaine de communication est longue.
    Ici, moyennant une carte de fidélité qui tracera votre achat (ce que certains sont libres de refuser), vous pourrez être contacté directement par la marque ou le magasin. Avec un peu de chance, avant consommation !
    Pour moi, le mal est déjà fait niveau tracking, jeux et pub. Alors autant que cela puisse profiter un peu au consommateur. Du “win-win”…

  6. @bisouxx
    J’ai parlé d’URL car l’article de GS1 France parle de la capacité à contenir des informations *online*. À moins qu’une entité/entreprise quelconque fasse une base de données de produits (ce qui, au passage, se fait très bien avec uniquement le GTIN, cf. Yuka), je ne sais pas comment le faire sans un équivalent d’URL. Mais passons.

    Ensuite, je cherche un intérêt révolutionnaire pour le consommateur et vous me répondez automatisation.
    Vous allez peut-être me traiter de rétrograde, mais quand je regarde ce que j’ai dans mon frigo pour vérifier ce qui risque de périmer, je n’ai pas mon lecteur de QRCode à la main.
    Et, je vous vois venir, je ne crois pas être le seul à ne pas avoir envie que mon téléphone ou mon frigo me notifie quand les yaourts dépassent d’une heure la DLC légale. Idem pour les soi-disant idées-recette, non mais sérieusement..

    Et pour finir, je vous laisse regarder le “GS1 datamatrix guideline”, en particulier la table 2-1, qui explique que le datamatrix (déjà utilisé sur de nombreux articles, regardez bien) permet exactement de contenir les informations nécessaires pour le professionnel pour gérer les stocks, la péremption, le retrait des lots défectueux. Qu’apporte donc le nouveau code à barres?

    Bref, une révolution de papier qui n’a que 2 intérêts: que le GS1 justifie son existence, et que les fournisseurs puissent éventuellement tracer les utilisateurs (et ne pas laisser ces informations au seul distributeur final).

  7. @Marco
    Ok, alors pourquoi les magasins ne proposent-ils pas déjà cela?
    Le magasin connait les articles que j’ai achetés (via le code à barres 1D), les numéros de lots qui sont en magasin lors de l’achat, ma carte de fidélité si j’en ai une, et ma carte de paiement. Pourquoi ne me prévient-il pas en cas de rappel?
    Via le compte fidélité, ils pourraient prévenir au plus vite. Sinon, au prochain passage en caisse, si un rappel a été émis depuis, on pourrait déjà être informé en personne.
    Ce ne serait pas aussi ciblé qu’avec le numéro de lot (dispo dans la datamatrix, cf. supra), mais ça pourrait éviter des intoxications/problèmes.
    Donc, à votre avis, pourquoi le magasin ne cherche pas déjà à vous informer personnellement d’un rappel éventuel?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *