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Vacances. Si vous partez cet été, voici les 10 pires destinations du monde

Vous vous êtes largement inspiré des photos sur Instagram pour planifier vos vacances d’été ? Méfiez-vous de certaines destinations, vous pourriez très vite regretter d’y aller, selon l’anti-guide Fodor’s Travel.

Vous avez envie de vous faire plaisir cet été et partir en vacances pour décompresser ? Attention, certaines destinations sont à éviter “absolument” si vous voulez passer de bonnes vacances, dans le respect de l’environnement et en évitant les foules. C’est ce que révèle le guide Fodor’s Travel dans sa “No List”, repris par Presse-citron, qui recense les 10 pires endroits au monde à visiter en 2023.

10 destinations à protéger du tourisme

Ces 10 destinations ne sont pas dénuées d’intérêt, au contraire : elles sont victimes du tourisme de masse, ce qui nuit à l’environnement et aux populations locales. “Les voyages représentent actuellement environ 8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre et devraient augmenter d’ici 2030”, explique Fodor’s. Ce dernier met en lumière les points négatifs de la surpopulation, comme le stress sur les chaînes d’approvisionnement ou destruction de l’habitat faunique.

Parmi les destinations qu’il faudra bannir de votre to-do list en 2023, deux sont situées en France : Étretat et ses falaises, et le parc national des Calanques, pas loin de Marseille. Ces 2 sites naturels sont submergés par les visiteurs, ce qui entraîne une érosion des sols, une dégradation de la biodiversité et une saturation des infrastructures. Les autorités locales ont d’ailleurs mis en place des mesures de limitation du nombre de touristes pour protéger ces lieux d’exception.

L’Europe est très touchée

Les européens aiment voyager, et c’est ce dont s’inquiète Fodor’s. L’Italie, la France, les Pays-Bas ou le Royaume-Uni sont quatre pays qui figurent dans cette liste des 10 destinations à fuir pour cet été. Ces zones pittoresques, qui sont très souvent capturées sur les réseaux sociaux pour leur beauté.

Le reste du monde n’est pas en reste : la cote Ouest des Etats-Unis et Hawaï sont aussi demandées. Moins populaire, l’Antarctique est aussi sur cette black liste de Fodor’s. Le continent est victime du réchauffement climatique et de la pollution, il vaut mieux le préserver.

  • Venise, en Italie : la cité des Doges est envahie par les croisiéristes et les touristes qui ne respectent pas son patrimoine culturel et architectural. La ville est également menacée par la montée des eaux et les inondations. Un projet de taxe pour les visiteurs est à l’étude. Les croisiéristes ne sont plus autorisés à accoster.
  • La côte amalfitaine, en Italie : cette région située au sud de Naples est réputée pour ses paysages pittoresques et ses villages colorés mais elle est aussi très fréquentée par les touristes qui créent des embouteillages sur les routes étroites et saturent les plages. La côte amalfitaine est également vulnérable aux glissements de terrain et aux tremblements de terre. Il en va de même pour l’île de Capri, située à quelques encablures.
  • Les Cornouailles, en Angleterre : cette région du sud-ouest de l’Angleterre est prisée pour ses côtes sauvages et ses traditions locales. Mais elle est aussi confrontée à une forte demande touristique qui fait flamber les prix de l’immobilier et rend la vie difficile aux habitants. Les Cornouailles ont accueilli plus de 4 millions de visiteurs en 2021, un record.
  • Amsterdam, aux Pays-Bas : la capitale néerlandaise est célèbre pour ses canaux, ses musées et son ambiance festive. Mais elle est aussi submergée par les touristes qui nuisent à la qualité de vie des riverains. Amsterdam a pris des mesures pour limiter le tourisme de masse, comme l’interdiction des locations Airbnb dans le centre historique ou la fermeture des magasins de souvenirs.
  • Le lac Tahoe, aux États-Unis : ce lac situé entre la Californie et le Nevada est menacé par la pollution, le réchauffement climatique et les incendies de forêt. Il a perdu sa couleur bleue emblématique et sa qualité de l’eau s’est détériorée. Le tourisme de masse, venu principalement de Californie, a nuit à l’écosystème naturel.
  • Maui à Hawaï, aux États-Unis : cette île paradisiaque est elle aussi victime de son succès. Elle accueille plus de 3 millions de touristes par an, ce qui provoque des embouteillages, des pénuries d’eau et des tensions avec les habitants. Le gouverneur d’Hawaï a même demandé aux voyageurs de reporter leurs séjours. Si les riches californiens ont leur pied à terre à Hawaï, le monde entier s’y presse pour découvrir les îles volcaniques.
  • L’Antarctique : le continent blanc n’est pas la destination la plus accessible, mais elle attire de plus en plus de vacanciers en quête d’aventure et de dépaysement. Or, l’Antarctique est très vulnérable au changement climatique et à la pollution. La présence humaine perturbe l’écosystème fragile et accélère la fonte des glaces.
  • La Thaïlande : le pays du sourire est une destination phare du tourisme mondial. Il offre une grande diversité de paysages, de cultures et d’activités. Mais il est aussi confronté à des problèmes environnementaux et sociaux liés au surtourisme. La Thaïlande a fermé plusieurs sites naturels pour les protéger de la dégradation causée par les touristes.

Vous l’aurez compris, ces destinations ne sont pas à bannir à jamais, mais il faut y réfléchir avant d’y partir en 2023. Il existe d’autres endroits tout aussi beaux et intéressants à découvrir dans le monde, sans nuire à leur préservation ni à celle de leurs habitants. Voyager hors saison dans ces lieux permet également de les préserver, tout en profitant d’un calme absolu pour y passer un bon moment.

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2 commentaires
  1. Article très démagogue surtout venant d’un site pronant la culture geek et tout ses travers sur la surconsommation.

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