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Dites adieu à la surpêche avec ce filet végétalien imprimé en 3D !

Revo Foods, une startup autrichienne, a annoncé le lancement de son filet de saumon végétalien imprimé en 3D, « The Filet », sur les étagères des supermarchés européens. Un moyen de répondre à la crise écologique de la pêche, mais est-ce que c’est bon ?

Entre la surpêche, la pollution plastique et la menace d’un effondrement de la biodiversité marine, difficile d’être optimiste quant à la viabilité écologique de la pêche. Alors que la demande en produits de la mer ne cesse de croître, la recherche de solutions durables devient franchement impérative ! La technologie peut proposer des alternatives.

Le secteur de la pêche en crise écologique

Revo Foods tente donc sa chance avec « The Filet », un produit fabriqué à partir de mycoprotéines dérivées de champignons filamenteux riches en nutriments. Cette vraie-fausse viande imite la texture du saumon et est composée de seulement 12 autres ingrédients, notamment des protéines de pois, des huiles végétales et des extraits d’algues. Par ailleurs, elle a une teneur élevée en protéines et en oméga-3, ce qui devrait lui conférer une expérience gustative similaire à celle du saumon traditionnel.

« Malgré les pertes dramatiques de récifs coralliens et les niveaux croissants de toxines et de microplastiques contaminant les poissons, la demande des consommateurs pour les produits de la mer a paradoxalement explosé ces dernières décennies », explique l’entreprise. « Une solution prometteuse pour fournir aux consommateurs des alternatives durables qui ne contribuent pas à la surpêche est la viande de poisson végétalienne. La clé du succès de ces produits réside dans la recréation d’un goût authentique qui séduit les consommateurs ».

L’une des particularités de ce produit est sa durée de conservation de trois semaines, ce qui représente un avantage certain par rapport aux produits de la mer traditionnels. La startup assure que cette innovation marque un moment crucial pour l’industrie alimentaire durable. L’entreprise autrichienne espère que son produit sera le premier d’une longue série d’aliments imprimés en 3D à émerger sur le marché. Selon le PDG de Revo Foods, Robin Simsa, cette étape représente « l’entrée dans une ère où la nourriture est créée exactement selon les besoins du client ».

Bien que « The Filet » soit pour l’instant destiné au marché européen, l’entreprise travaille à son expansion internationale. Robin Simsa a d’ailleurs indiqué que Revo Foods espère entrer sur le marché américain d’ici 2025. Les premiers filets apparaitront à partir du 1er octobre. Il est possible de commander en ligne, bien que les livraisons se limitent à l’heure actuelle à l’Autriche et à l’Allemagne. Revo Foods vend son produit 6,99 €.

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Source : revo-food

6 commentaires
  1. Envie de vomir oui !
    Arretons de promouvoir des usines à cancer et autre déréglement hormaonal, allez donc voir si bill Gates , Rockfeller, Rotchild, Schwab, Harari et autres mangent des trucs en 3D.

  2. “Une solution prometteuse pour fournir aux consommateurs des alternatives durables qui ne contribuent pas à la surpêche est la viande de poisson végétalienne.”

    Non.
    La surpêche est causée par l’industrie agroalimentaire alimentaires. Donc traitons le problème à la racine, l’alternative durable, c’est d’arrêter de consommer de l’industriel.
    A commencer par la nourriture ultra transformée, à base de pois-chiche cracké à l’arsenic ou autre “procédé technologique” qui n’apparaît pas sur l’étiquette. On te voit escroc !
    Allez Au revoir monsieur le commercial qui utilise des arguments qui ne peuvent pas lui appartenir pour vendre sa m***de.

  3. “Un moyen de répondre à la crise écologique de la pêche, mais est-ce que c’est bon ?”

    JdG, vous croyez vraiment que l’industrie cherche à répondre à l’écologie de la pêche ? On est sérieux là ? Et pourquoi se poser la question si “c’est bon” ? … c’est industriel ce machin, par définition, ce n’est PAS bon ! Y’a pas de débat !

    Faut arrêter de faire la promotion, de parler, de ce genre de truc. Ça envoie un message aux industriels que le public pourrait y trouver de l’intérêt. Le seul intérêt qui existe, il n’est pas pour la planète, l’écologie, le public. Il est pour l’industriel.

  4. Les gars, vous pouvez cracher dessus tant que vous voulez, la Chine est en train de vider les océans pendant que vous faites les malins, il ne vous restera bientôt que du plastique à pêcher. Vous mangerez votre The Filet comme tout le monde dans dix ans, parce qu’il n’y aura plus rien dans la mer de toute façon.

  5. Pourquoi le Véganisme n’est pas crédible ?
    Car il est actuellement une imitation ratée de ce qu’il combat… ça n’a pas de sens !

    Il faudrait que le Véganisme ait une identité propre et surtout qu’il arrête de vouloir faire du fromage, de la viande ou du poisson.
    Ces produits Ultra-hyper transformé avec parfois plusieurs dizaines d’ingrédients sont plus nocifs que si on mangeait de la viande brulée. Délirant !

  6. On nous explique depuis des années que manger des produits ultra transformés est cancérigène pour la santé humaine et donc mortel et ce machin sauverait l’humanité… libre à ceux qui veulent se nourrir de ça… j’espère que vous ne souffrirez pas trop….

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