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Avant John Wick 4, on vous résume les trois films précédents🔫

John Wick 4 débarque au cinéma et vous n’avez pas eu le temps de revoir les trois opus précédents ? Vous pensez que ce n’est pas grave puisque les films consistent juste à tuer du figurant ? Erreur ! Heureusement qu’on est là pour vous faire le récapitulatif.

John, incarné par Keanu Reeves, profite d’une vie heureuse auprès de sa femme. Pendant deux minutes. Gravement malade, son épouse décède et laisse un homme inconsolable devant son cercueil, seulement accompagné de quelques mots d’un ancien ami incarné par Willem Dafoe. Et c’est là qu’on se rappelle que Willem Dafoe était effectivement dans le premier film. John n’a plus rien et se morfond dans une grande maison à son image : vide et grise. Sauf que madame avait tout prévu et qu’un colis arrive pour John : un petit chien trop mignon avec un message : « Tu as besoin de quelque chose à aimer ». À ce stade-là du film, on peut logiquement penser que le scénario se concentrera sur la notion d’acceptation du deuil autour de la relation avec l’animal. Ce fut dix belles minutes.

© Metropolitan Filmexport

En allant bêtement faire le plein de sa Mustang « modèle de 70 ? Non, de 69. », il fait la rencontre d’un jeune Russe (Alfie Allen) fortement intéressé par le rachat de sa voiture. Ce que John refuse parce qu’il ne va pas laisser impressionner par Theon Greyjoy ; lui aussi a vu Game of Thrones. L’histoire aurait pu s’arrêter là si notre veuf n’était pas réveillé dans la nuit par une tentative de cambriolage. Assommé, il assiste à demi-conscient au meurtre de son chien et au vol de sa voiture par le Russe et ses amis. Pendant qu’on pleure la mort de la pauvre bête, l’agressé commence à refaire le sol de son garage. Chacun sa façon de gérer une perte

Parce qu’il ne faut pas résumer le synopsis de John Wick sur la simple vengeance d’un homme à qui on a tué le chien. L’animal était la dernière chose que sa femme lui avait laissée, son dernier espoir d’être à nouveau heureux, d’aller de l’avant. Et on lui a sauvagement retiré. N’importe qui aurait été passablement très énervé. John n’est pas n’importe qui.

John Wick, le Baba Yaga

C’est là que le premier film introduit un modèle d’exposition du personnage. De la part de cet homme dont on ne connaissait jusqu’à présent que la tristesse et la solitude, on apprendra rien de plus. Non, les informations sont à trouver du côté du reste du casting. Si, pour le nouveau propriétaire de la Mustang, il ne s’agissait que d’une agression banale comme il en a commis des dizaines, la réalité va venir le rattraper. Soudain, le patron d’un garage se permet de le frapper. Soudain, son père, puissant chef de la mafia, lui en retourne une également. Lui, qui se croyait au sommet, se retrouve traité comme un punching-ball. Pourquoi ? Pour un simple vol de voiture ? Non, parce qu’il a volé la voiture de John WICK.

© Metropolitan Filmexport

Il se trouve que, par le passé, John Wick était l’assassin ultime, celui qu’on envoyait quand on voulait s’assurer de régler un problème. Un homme extrêmement dangereux surnommé le « Baba Yaga » qui avait tiré un trait sur son ancienne vie par amour. Un homme que Iosef Tarasov venait d’énerver.

Ici, le film de Chad Stahelski et David Leitch (qui laissera la suite de la saga à son seul camarade) marque sa différence avec tous les « revenge movie » dont il prend le relais : la dangerosité du héros est palpable avant même qu’il dégaine son premier flingue. Tout simplement parce que malgré les moyens matériels et humains du camp d’en face, ils sont tous déjà morts de trouille.

© Metropolitan Filmexport

Maintenant, le long-métrage peut réellement commencer.

Pas fou, le père Viggo Tarasov cherche d’abord un moyen de rendormir la bête, mais celle-ci est catégorique : le fils va devoir payer et s’il ne veut pas d’escalade de la violence, il n’aura qu’à lui livrer. Évidemment, Tarasov préfère éliminer la menace plutôt que sacrifier son fils unique. On commet tous des erreurs…

John va gentiment s’occuper des hommes envoyés par Tarasov à son domicile avant d’ouvrir la mythologie des assassins créée par la franchise : flics ou nettoyeurs, tout le monde connaît John et travaillent au sein d’une société de l’ombre qui a ses propres codes.

© Metropolitan Filmexport

Codes que l’on découvre en partie lorsque Keanu (pour l’appeler un peu autrement) roule jusqu’au Continental, un hôtel dans le centre-ville de New York, en réalité contrôlé par le syndicat et qui sert de refuge aux assassins. Ici, tous les services sont proposés à une condition : aucun contrat ne peut être rempli au sein de l’établissement sous peine d’être excommunié et être traqué par toute la profession. John y retrouve d’anciennes connaissances comme la tueuse à gages Ms. Perkins (Adrianne Palicki) ou le Directeur du Continental, Winston (Ian McShane). Ce dernier, en souvenir de son amitié avec John, lui livre même un tuyau sur la localisation de Iosef. Ce que Keanu ignore, c’est que Viggo a mis un contrat sur sa tête et à demandé personnellement à Marcus (Willem Dafoe) de l’exécuter.

John se rend dans la boîte de nuit où Iosef se détend et liquide la majorité de la population locale, mais sa cible parvient à s’échapper. De retour dans sa chambre, notre Baba Yaga est attaqué en traître par Ms. Perkins qui a accepté de bafouer les règles de l’hôtel contre un petit bonus. Grâce à une légère aide de Marcus au sniper, John maîtrise Perkins et la laisse sous la garde d’un voisin de chambre après qu’elle lui ait refilé le lieu où Viggo planque sa fortune.

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John se rend dans une vielle église, en tue les gardes et explose le coffre afin d’attirer Viggo. Toutefois, l’affrontement tourne mal et John se fait capturer. Sauvé par Marcus (encore), il élimine les obstacles et laisse un choix à Viggo : son fils contre sa vie. Ce dernier n’a pas encore fini le dernier boss d’Elden Ring et préfère donner l’adresse de Iosef. John accomplit sa vengeance.

Sauf qu’entre-temps, Ms. Perkins s’est libérée en tuant son geôlier et apprend à Viggo que Marcus a aidé John. Furieux, Viggo se rend chez Marcus, le torture et le tue, puis prévient John. Pour avoir enfreint les règles du Continental, Perkins est piégé par Winston qui l’a fait abattre et dit à Wick que Viggo tente de s’enfuir en hélico. L’assassin le rattrape, le tue, mais, gravement blessé, parvient à trouver une clinique vétérinaire pour se soigner. Il quitte le lieu avec un chien trouvé sur place, se baladant sur le pont de son dernier souvenir avec sa femme.

Fin.

John Wick chapitre 2, la fin de la rigolade

Tout aurait pu s’arrêter là si le premier film n’avait pas cartonné au box-office. Mais puisque le public en redemande, Chad et Keanu rempile pour une seconde fournée d’empilage de cadavres.

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L’action se situe à peine quelques jours après les événements du premier opus. John Wick a retrouvé la trace de sa Ford Mustang dans un atelier appartenant au frère de Viggo. Après une partie d’auto-tamponneuse et de bourre-pifs, John conclut la paix avec Tarasov, retournant chez lui après avoir confié sa voiture à réparer.

Fin.

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On plaisante. Alors que John pense qu’il peut enfin reprendre sa retraite comme si de rien n’était, Santino D’antonio (Riccardo Scamarcio), parrain de la Camorra (mafia italienne) sonne à sa porte. Il vient lui rappeler la dette qui les lie (via un médaillon portant l’empreinte du débiteur), car, sans lui, John n’aurait jamais réussi la mission qui lui a permis d’acheter sa liberté. John sait qu’il n’a pas cotisé assez surtout depuis la nouvelle réforme, mais préfère quand même toucher sa petite retraite loin de toute cette violence gratuite. Santino lui répond en explosant sa maison au lance-grenades, modèle 49.3.

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John se réfugie au Continental pour y confier son chien, sauf que Winston lui annonce que tous les services sont suspendus tant qu’il n’a pas accepté de rembourser sa dette, car les règles sont les règles. Le chien peut rester parce qu’il n’a pas de dette lui. Du coup, monsieur Wick est obligé de reprendre (encore) du service et s’envole à Rome où il doit tuer la sœur de Santino afin que ce dernier prenne sa place au sein de la Grande Table, un conseil des hauts dignitaires du crime qui régit tout le business des assassins.

John accomplit sa mission, mais il se met à dos Santino qui dit devoir venger sa sœur par principe (le fourbe) et Cassian (Common), le garde du corps de feu la frangine qui veut la venger. John et Cassian se bottent les fesses jusqu’à l’enceinte du Continental de Rome où on leur fait comprendre qu’on ne se bagarre pas sur le tapis.

© Metropolitan Filmexport

De retour à New York, John Wick est traqué par ses confrères suite à la prime qu’a mis Santino sur sa tête. Après de rudes combats – notamment contre Cassian qui finit comme tous les usagers de la ligne 13 à l’heure de pointe, c’est-à-dire à l’article de la mort -, le Baba Yaga doit se réfugier chez le Bowery King (Laurence Fishburne), chef d’un royaume sous-terrain que John avait laissé en vie par le passé. En retour, le King soigne notre homme et lui fournis une arme, sept cartouches, et le lieu où se cache Santino : un musée.

Keanu Reeves n’a aucun respect pour les œuvres d’art et commence à y dézinguer tout le monde jusqu’à battre à mort une sourde-muette, ce qui n’est pas très gentil. Le spaghetti entre les jambes, Santino se réfugie au Continental, protégé par la règle de non-agression. C’est l’équivalent de chat perché. Sauf que John n’a pas eu d’enfance et décide qu’il en a marre de courir à droite à gauche, tuant Santino dans l’enceinte de l’hôtel.

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Après avoir récupéré son chien et un souvenir de son épouse dans les restes de sa maison, John est avisé par Winston que celui-ci est désormais excommunié et que, non seulement, il n’a plus accès aux ressources des assassins, mais que tout le monde va se mettre sur son dos. Par courtoisie, Winston le prévient qu’il compte pendant 60 minutes avant de lancer l’opération, histoire que John trouve une bonne cachette.

Fin (la vraie cette fois).

John Wick chapitre 3, le premier qui bouge meurt

Pas le temps de respirer ! Keanu a juste le temps de se soigner rapidement avant d’être officiellement excommunié. Se rendant à la bibliothèque pour y retrouver deux objets et lire le dernier Picsou Magazine, il va devoir affronter un ex-collègue à qui il apprend l’utilité d’un gros bouquin. Ensuite, c’est un jeu de massacre dans toute la ville (où il n’y a jamais de vrais policiers).

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Wick débarque au théâtre où il retrouve la directrice, une femme qui l’a connu enfant et membre du clan auquel John appartenait. Cette dernière l’aide à fuir jusqu’à Casablanca en échange de ses derniers privilèges. Désormais, il sera renié par sa propre famille et ne sera pas invité au mariage de son cousin.

À Casablanca, John se réfugie au Continental afin d’obliger sa Directrice, Sofia (Halle Berry), à rembourser sa propre dette envers lui (comme il avait dû le faire pour Santino). Il lui demande de l’aider à rencontrer le Grand Maître de la Grande Table, seule personne capable d’enlever la prime et l’excommunication. Sofia le mène à Berrada, l’homme en charge de fabriquer les pièces d’or servant de monnaie aux assassins, qui lui offre le moyen de rencontrer le Grand Maître, mais exige qu’en échange Sofia lui laisse un de ses chiens. Devant le refus de Sofia, il tire sur le chien (protégé par un gilet pare-balles, heureusement) ; ce qui énerve notre duo qui décide de trucider tout le monde par principe.

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John parvient jusqu’au Grand Maître qui accepte de lui accorder son pardon à condition qu’il lui laisse son annuaire et l’alliance qui y est accrochée. John retrouve son honneur en lui donnant son doigt. Dernière demande du boss : Wick doit tuer Winston parce qu’il a un peu outrepassé ses fonctions.

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Celui-ci fait d’ailleurs face aux conséquences en parallèle puisqu’une Adjudicatrice débarque à l’hôtel avec un ultimatum : pour avoir aidé John, Winston avait sept jours pour quitter son poste. Elle a fait la même demande au Bowery King et elle a engagé l’assassin Zero (Mark Dacascos) et ses hommes (deux acteurs du diptyque The Raid) pour faire respecter la volonté de la Grande Table. Ayant refusé, le Bowery King est mutilé. Quant à Winston, il leur dit également d’aller voir ailleurs s’il y est, ce qui entraîne la désacralisation du Continental. Désormais, on peut s’y saigner sans retenue.

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De retour à l’hôtel, John décide finalement de faire équipe avec Winston et son armée de concierges pour botter les fesses de Zero, ses hommes, et des soldats en armure de la Grande Table. Après un sérieux ménage dans le casting, l’adjudicatrice propose un marché à Winston : s’il tue John, il retrouve tous ses droits y compris ceux de son établissement. Le directeur n’a pas envie de déménager et tire sur son ami qui tombe du toit.

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Cependant, personne ne peut tuer Wick et celui-ci est récupéré par le Bowery King. Gravement blessé lui aussi, le King lui demande de partir en guerre ensemble contre la Grande Table. Vraiment contrarié de n’avoir plus que neuf doigts, le Baba Yaga accepte.

Pour la suite, on se donne rendez-vous devant John Wick 4 !

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