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Sextech : 3 questions à se poser avant d’acheter son premier sextoy

Si vous prévoyez d’acheter votre premier sextoy, on vous aide à vous poser les bonnes questions.

Vous avez décidé de sauter le pas et d’investir dans votre premier sextoy ? La sextech est un marché porteur qui explose depuis quelques années. La libération relative de la parole — notamment sur les réseaux sociaux — et confinements successifs ont poussé le grand public à s’intéresser davantage aux jouets sexuels. Il faut dire que derrière leur côté purement récréatif, ces derniers jouent aussi un rôle non négligeable dans la gestion du stress et de l’anxiété : selon une étude menée par la marque Lelo en 2022, 35% des Britanniques pratiquent la masturbation dans l’objectif de se détendre, et 22% pour mieux s’endormir.

Que ce soit pour améliorer son bien-être et sa santé sexuelle, ou simplement par plaisir, la sextech fait désormais partie intégrante de notre vie intime. Le marché explose, et il est parfois compliqué de savoir vers quel modèle se tourner pour un premier achat. On vous donne quelques pistes pour faire le choix le plus éclairé possible.

Quel type de stimulation ?

Avant même de choisir une forme ou une couleur, il faut déterminer le type de stimulation vers lequel vous souhaitez vous tourner. Pour les personnes à vulve, la tendance est depuis quelques années au sans contact. La technologie a été brevetée en 2014 par le géant Womanizer, et depuis toutes les marques s’y sont mises. Concrètement, il s’agit d’une stimulation externe du gland du clitoris et de ses 10 000 terminaisons nerveuses, au moyen d’ondes de pression. Pas de contact direct, pas de période réfractaire : il est théoriquement possible d’enchaîner les orgasmes à l’infini.

Womanizer sextech sextoy
© Amandine Jonniaux / JDG

Si vous êtes plutôt adeptes de la stimulation interne, on vous conseille d’opter pour un sextoy dédié à la zone G. Plus rigide et souvent courbé, il permet d’atteindre la confluence des branches internes du clitoris, plus sensibles aux tapotements qu’aux va-et-vient. Reste ensuite à savoir si vous préférez opter pour un modèle vibrant ou non. Pour les débutants, il est aussi possible de miser sur un galet, parfait pour le humping, cette technique qui consiste à se masturber en frottant son pubis contre un sextoy externe. Enfin, il est aussi possible d’opter pour un sextoy double, capable de stimuler le clitoris interne et externe en même temps. C’est le principe du rabbit, même si ce dernier est en passe de se faire détrôner par le combo sans contact / vibration, comme c’est le cas du Womanizer Duo 2 ou du Lelo Enigma.

Sextech Lelo F1SV2
© Amandine Jonniaux / JDG

Pour les personnes à pénis, il conviendra de choisir entre un stimulateur prostatique et un masturbateur. Là encore, vous pouvez opter ou non pour un modèle motorisé. Notez que les jouets destinés à la stimulation anale étant unisexe, ils pourront convenir à tout le monde. Seule obligation : choisissez un sextoy à large butée pour éviter les accidents.

Quel budget ?

Une fois le type de stimulation choisi, il faut ensuite déterminer un point crucial : le prix que vous êtes prêt à investir dans votre jouet pour adulte. Le marché de la sextech a explosé ces dernières années, et il est possible de trouver de très bons modèles, allant de 50€ à plus de 200€. Évidemment, vous n’obtiendrez pas les mêmes finitions ni la même qualité de stimulation en fonction de votre budget. Un sextoy plus cher vous garantira souvent des matériaux et des finitions de meilleure qualité, des fonctionnalités supplémentaires et une stimulation améliorée.

Sextoys Satisfyer
© Amandine Jonniaux / JDG

Un sextoy de qualité se paie, et il faudra toutefois être prêt à débourser quelques dizaines d’euros pour vous offrir un jouet digne de ce nom. Pour débuter, on vous conseille de ne pas mettre moins de 50€, sus peine de tomber sur des appareils de mauvaise qualité, qui se détérioreront au bout de quelques mois. Pour les petits budgets, Satisfyer propose indéniablement le meilleur rapport qualité-prix. Pour celles et ceux qui sont prêts à faire un très beau cadeau, Lelo et Womanizer sont des valeurs sûres.

Quels matériaux ?

Les matériaux d’un sextoy dépendent en grande partie de son prix, mais ce sont eux qui distinguent un modèle bas de gamme d’un objet premium. Si vous investissez dans un modèle à moteur, on vous conseille d’opter pour du silicone biomédical sans phtalate. À condition d’utiliser un lubrifiant à base d’eau, ce dernier a l’avantage d’être non poreux, et totalement inerte lorsqu’il est placé en contact avec les muqueuses. Concrètement, cela signifie qu’aucun micro plastique ne viendra fondre sur votre corps à long terme, un bon point pour votre santé, mais aussi pour la durabilité du jouet.

Notez qu’aucune règlementation officielle n’existe concernant les sextoys, il convient donc de rester prudent. Si vous deviez bannir un seul matériau de votre liste d’achat, la jelly — ce plastique mou, souvent translucide et à l’effet poisseux que l’on retrouve sur les sextoys bas de gamme — est le plus controversé.

Pour les jouets sans moteurs en revanche, vous avez l’embarras du choix : silicone, métal, verre borosilicate et même bois… tout est possible à condition de choisir des matériaux adaptés.

Êtes-vous prêts à faire des concessions ?

Dernière question à vous poser avant d’acheter un sextoy : quels sont vos impératifs ? Ils peuvent changer en fonction de votre utilisation et de vos habitudes. Mais il convient toutefois de s’interroger sur plusieurs points :

  • Votre sextoy doit-il être waterproof ? (utilisable sous l’eau et plus facile à nettoyer)
  • Votre sextoy doit-il être discret ? (en termes de design mais aussi de volume sonore)
  • Plutôt pile ou batterie ? (la batterie est plus pratique, mais la pile permet de le transporter sans craindre de le déclencher par inadvertance)
  • Votre sextoy doit-il être connecté ? (pour faire participer un partenaire à distance notamment)

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