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Sextech : on a visité le salon européen du sextoy, voici ce qu’il ne fallait pas manquer

Le salon EroFame était l’occasion de découvrir bon nombre de nouveautés en matière de sextech cette année. On résume ce qu’il ne fallait pas manquer.

Cette semaine, la ville d’Hanovre en Allemagne accueillait le salon EroFame, l’un des plus grands rassemblements européens dédiés à la sextech. Sur place, plus de 200 exposants et entreprises du monde entier présentaient leurs nouveautés, mais aussi et surtout les technologies qui viendront équiper les sextoys de demain. L’évènement est réservé aux professionnels de la grande distribution, mais le Journal du Geek a eu l’occasion d’y passer 24 heures.

Au milieu des cosmétiques et des jouets sexuels résolument old school qu’on croirait tout droit sorti d’un film pour adultes, plusieurs marques se distinguent pour leur capacité à renouveler le genre, et à inclure des technologies toujours plus intelligentes dans des produits toujours plus accessibles. Petit tour d’horizon des quatre innovations qu’il ne fallait pas manquer sur le salon EroFame 2023.

Womanizer fait peau neuve

Erofame 2023
© Journal du Geek

Le géant de la sextech s’est longtemps reposé sur ses acquis. Avec sa technologie Pleasure Air Technology lancée en 2014, la marque devenue américaine sur le tard n’avait que très peu dévié sa course, à l’exception peut être de son OG sorti l’année dernière, et de son pommeau de douche Wave commercialisé cet été. L’année prochaine, l’entreprise s’apprête à lancer la nouvelle génération de son stimulateur clitoridien culte, flanqué d’une toute nouvelle technologie Pleasure Air particulièrement prometteuse. Impossible de vous en dire plus avant quelques mois, mais le résultat devrait être à la hauteur de ses promesses. Rendez-vous en 2024.

Satisfyer et sa méditation sexuelle

La sexualité est avant tout une affaire d’épanouissement personnel. Fort d’avoir développé l’une des meilleures applications connectées dédiées à la sextech du marché, le géant Satisfyer revient cette année avec une toute nouvelle fonctionnalité dédié à la méditation sexuelle. Entre l’audio érotique et le tantrisme en pleine conscience, la marque ambitionne de reconnecter les utilisateurs et les utilisatrices avec leur intimité intérieure, tout en ajoutant une nouvelle corde à son arc. La fonctionnalité sera déployée en anglais, puis dans les semaines à venir dans la langue de Molière. Reste à voir si l’initiative saura trouver son public.

Des formes toujours plus régressives

L’ère des sextoys réalistes est définitivement terminée. Pour toucher un public de plus en plus large, les marques misent désormais sur des formes de plus en plus abstraites ou de plus en plus régressives. La tendance n’est pas nouvelle puisqu’elle a été amorcée depuis déjà quelques années, aussi bien pour s’éloigner des représentations phalliques que pour s’autoriser une place sur des réseaux sociaux pas franchement enclins à montrer un produit qu’ils jugeraient trop explicites.

Cette année, EroFame a confirmé la tendance. Sur le stand du géant Satisfyer, on retrouvait des fantômes phosphorescents, des pingouins flanqués d’un bonnet de Noël, des phoques, des pandas, et même des fusées prêtes à faire grimper leurs utilisateurs et utilisatrices au septième ciel. La concurrence n’était d’ailleurs pas en reste. Au fil des allées du salon, on a croisé des licornes tout droit sorties d’un épisode de My Little Pony, des avocats (le fruit, pas celui en robe), des pétales de cerisiers et même des champignons cartoonesques.

De l’USB-C, enfin !

On s’en plaignait il y a tout juste quelques semaines, la sextech fait figure de (très) mauvais élève sur la question du chargeur universel. Tandis que les marques phares du marché ont adopté une connectique unique pour l’ensemble de leurs modèles, c’est encore loin d’être le cas de toutes. La charge magnétique commence doucement à se démocratiser, mais elle évite soigneusement toute compatibilité avec les produits concurrents.

Cette année, on a pu profiter d’une lueur d’espoir sur le marché. Chez Fun Factory, figure historique de l’innovation sexuelle depuis le début des années 2000, le stimulateur clitoridien Mea est livré dans un boîtier de chargement rechargé via une connectique USB-C. Même chose chez Swakom son dernier modèle, qui profite lui aussi d’une charge similaire à celle de nos bons vieux smartphones Android, et depuis quelques semaines de l’iPhone 15. Une très bonne nouvelle qui, on l’espère, se démocratisera à l’avenir. Un seul chargeur pour son smartphone, sa tablette et son vibro, c’est quand même plus pratique.

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